Election sénatoriale partielle CANTAL

[SALVAT]

L'écart UDI/UMP s'est accru, bien que le candidat de l'UDI ait subi la concurrence de Patricia ROCHES qui en appelait au vote pour une femme et a pu faire mouche auprès de maires féminins mais a récupéré des voix dans l'Est-Sud-Est par son suppléant bien placé auprès des producteurs de lait du secteur.
Le candidat du FN ne profite pas de la fronde agricole
Le candidat DVD-DLR a un score en retrait de ce que j'imaginais
La candidat PS a récupéré des voix PCF...et non l'inverse : un signe à surveiller ailleurs....

Le combat s'est focalisé sur le duel annoncé et le système DESCOEUR-MARLEIX-HORTEFEUX est mis à mal.
L'UDI ne devançait l'UMP que de 22 voix l'an dernier qui sont devenues 27.
Des voix des candidats distancés (même s'ils se maintiennent) se porteront sur Bernard DELCROS......je 'en vois pas beaucoup à rejoindre le candidat de Vincent DESCOEUR.

Bertrand SALVAT

[ploumploum]

Pas de candidats de gauche pour le second tour : Gérard Salat (PS) et Jean-Pierre Roume (PCF) se sont retirés.

http://www.cantal.gouv.fr/IMG/pdf/AP_li ... 51f1db.pdf

[ploumploum]

Bernard Delcros (UDI) remporte nettement la sénatoriale partielle. Il a obtenu 99 voix de plus que Bruno Faure, candidat LR.

Résultats 2nd tour :

Inscrits : 537
Votants : 532
Blancs et Nuls : 15
Exprimés : 517

Bernard Delcros (UDI) : 274 voix / 53 % / ELU

Bruno Faure (LR) : 175 voix / 33,85 %
Patricia Rochès (DVD) : 60 voix / 11,61 %
François Vermande (DVD) : 6 voix / 1,16 %
Gilles Lacroix (FN) : 1 / 0,19 %
Dominique Morel (Parti de la France) : 1 / 0,19 %


http://www.cantal.gouv.fr/IMG/pdf/Resul ... 01251d.pdf

[SALVAT]

Une belle giffle électorale pour Les Républicains !
C'est le début de la fin du système MARLEIX-DESCOEUR !
Prochaine étape : les législatives où l'on retrouvera Bruno FAURE dans la 1ere circonscription......DESCOEUR osera-t-il l'affronter ?

Bertrand SALVAT

[SALVAT]

En hommage à Corondar qui trouve que j'ai trop cité Alain Marleix lors de mes interventions sur cette élection.

Citation du journal La Montagne du 08/09/2015 accompagnée d'une photo représentant Alain MARLEIX et Gérard SALAT en discussion dans une rue d'Aurillac. Alain MARLEIX peut être reconnu : il tient une feuille blanche dans la main

"Promesses de la droite… (d'Alain MARLEIX)
Des opposants qui, dès la fin du premier tour, ont pris langue avec le socialiste, afin de l'inciter à se maintenir, ce qui aurait pu (mais rien n'est moins sûr) enlever quelques voix à Bernard Delcros (centre-droit), arrivé en tête au premier tour (180 voix) et permettre à leur champion Bruno Faure de rattraper quelques-unes de ses 27 voix de retard (153).

Parmi les garanties avancées, la droite aurait promis à Gérard Salat de ne pas mettre de candidat face à lui en cas de nouvelle élection départementale (un recours est étudié par le tribunal administratif), élection que le socialiste avait remportée en mars de 16 voix.".

Je savais de quoi je parlais et je me flatte de connaître un peu la vie politique dans le Cantal.....
A bon entendeur.

Bertrand SALVAT

[Zanas]

En hommage à Corondar qui trouve que j'ai trop cité Alain Marleix lors de mes interventions sur cette élection.

Citation du journal La Montagne du 08/09/2015 accompagnée d'une photo représentant Alain MARLEIX et Gérard SALAT en discussion dans une rue d'Aurillac. Alain MARLEIX peut être reconnu : il tient une feuille blanche dans la main

"Promesses de la droite… (d'Alain MARLEIX)
Des opposants qui, dès la fin du premier tour, ont pris langue avec le socialiste, afin de l'inciter à se maintenir, ce qui aurait pu (mais rien n'est moins sûr) enlever quelques voix à Bernard Delcros (centre-droit), arrivé en tête au premier tour (180 voix) et permettre à leur champion Bruno Faure de rattraper quelques-unes de ses 27 voix de retard (153).

Parmi les garanties avancées, la droite aurait promis à Gérard Salat de ne pas mettre de candidat face à lui en cas de nouvelle élection départementale (un recours est étudié par le tribunal administratif), élection que le socialiste avait remportée en mars de 16 voix.".

Je savais de quoi je parlais et je me flatte de connaître un peu la vie politique dans le Cantal.....
A bon entendeur.

Bertrand SALVAT

Ne montez pas sur vos grands chevaux avec cet air pompeux et ne déformez pas les propos des autres. Corondar vous reprochait, dans un autre sujet et à raison, de tirer assez systématiquement des enseignements délirants sur des personnalités politiques de premier plan à partir d'épiphénomènes électoraux partiels, en l'occurrence la municipale partielle de Reillanne, 1500 habitants et toutes ses dents. Je crois pouvoir affirmer en son nom qu'il ne remettait pas en cause votre connaissance de la vie politique auvergnate, que nous avons d'ailleurs pu apprécier lors de précédents scrutins comme très éclairante au demeurant.

[SALVAT]

Je regrette que tu reprennes le même discours.
On peut ne pas partager un avis et il en est qui m'ont beaucoup étonné....pour être lourdement démentis par la suite.
On peut émettre des avis contraires mais l'attaque personnelle contre un contributeur ... vous ne la trouverez jamais sous ma plume.
Elle est inadmissible...C'est vrai que HORTEFEUX, GISCARD (père) et autres MARLEIX ne sont pas ma tasse de thé (litote)...mais ce que j'écris est basé sur des faits réels et j'en limite, souvent, l'énoncé.
Je lis par ailleurs des propos de même calibre voire supérieur (tu en fus l'auteur parfois) sur d'autres "personnalités" sans que leurs auteurs ne soient pris à partie de la sorte.
Que des affidés lancent des flèches ne me dérange pas car je répondrai et je n'ai pas demandé l'effacement du propos en cause pour ce faire...en tant que de besoin...et une prochaine actualité fera litière de l'une des affirmations énoncées peu sympathiquement par l'intéressé.

Ici, le journal La Montagne confirme mes propos antérieurs à sa parution : MARLEIX était bien impliqué, sans être candidat,lors de cette élection.
Son candidat dont on voit maintenant l'ampleur du soutien qu'il lui a apporté ( ne pas présenter de candidat UMP-LR contre un candidat PS lors d'une probable élection départementale prochaine contre son maintien au second tour afin de tenter de faire tomber le candidat UDI ) a été battu deux fois : par la refus du PS - le député CALMETTE - de donner dans cette manoeuvre et dans les urnes. Donc cette élection a bien signé un échec de MARLEIX et de ses méthodes.
Je n'ai pas mis en cause la personne du candidat FAURE, mais ses soutiens qui ont une pratique de la politique dénuée d'éthique.

Qui imaginerait que Brice Hortefeux qui avait participé à l'investiture n'ait pas été, lui aussi impliqué ? Qui imaginerait qu'il n'ait pas suivi ces "négociations" et donné son aval au contenu de l'étrange promesse de MARLEIX au candidat du PS ?
Prêts à tout pour battre un candidat...UDI !
Ce sont ceux-là qui sont battus.

Merci Zanas de m'avoir permis de mieux éclairer nos lecteurs.

Bertrand SALVAT

[Corondar]

Une petite clarification s'impose.
Je ne remettais pas en question vos précisions (souvent pertinentes et intéressantes, voire instructives) sur la vie politique auvergnate. Je pensais d'ailleurs avoir été assez clair sur le fait que je séparais les analyses que vous faites entre les scrutins indirects (des sénatoriales ici), et des scrutins directs (partiels qui plus est).
Quand vous mettiez en lumière l'échec des systèmes Hortefeux ou Marleix dans certains des scrutins de la première catégorie, je n'ai ma foi rien à ajouter puisque je souscris moi-même au constat. Tout au plus je mettais en lumière qu'à mon sens on pouvait avoir (à tort surement) l'impression que votre analyse ne se limitait qu'à ces aspects personnels (ce qui peut être contre productif quand on connait vos propres engagements politiques, que je respecte par ailleurs) : imputer la responsabilité de l'échec d'une candidature à une seule personne (qui bien qu'impliquée n'est pas candidate elle même) me semble en effet un poil excessif. Pour reprendre un autre exemple plus ancien, c'était un peu comme lorsque vous sembliez attribuer l'échec de Raffarin à la présidence du Sénat au seul élément que Sarkozy lui ait apporté son soutien (si cet élément a joué, il est loin d'être l'élément principal et capital de l'échec de Raffarin).
Par contre, oui je maintiens que tirer ce genre de conclusion sur des élections directes partielles (pour reprendre votre propos : voir une responsabilité directe d'Estrosi dans le résultat de Reillane), là par contre, je ne vous suis pas du tout.

[SALVAT]

L'appui de SARKOZY à RAFFARIN pour la présidence du Sénat : combien de fois cela a été répété par de nombreux politologues et observateurs politiques (ex. émission C dans l'air et autres...).
Je n'ai jamais écrit qu''ESTROSI était "responsable du résultat de Reillanne".
Lisez bien :
"A la veille des régionales en PACA, ce résultat porte un coup au camp ESTROSI ; a contrario, un succès de la maire sortante aurait traduit un signe que le maire de Nice n'aurait pas manqué d'exploiter."

Bertrand SALVAT