Midi Libre.com a écrit:De sources concordantes, une nouvelle élection municipale devrait se tenir à Pont-Saint-Esprit les 30 janvier et 6 février 2011, pour le premier, et éventuellement le second tour.
Colombet, maire par intérim jusqu'au vote
Le processus qui doit conduire à de nouvelles élections est irrémédiablement en marche. Après la validation par le Conseil d'État, de la démission du maire de Pont-Saint-Esprit, c'est donc officiellement Jean-Pierre Colombet, premier adjoint, qui assure désormais l'intérim. Officiellement, Gilbert Baumet n'est donc plus maire de Pont-Saint-Esprit.
Le premier adjoint a, en effet reçu, fin de la semaine dernière, une lettre de Martine Laquièze, sous-préfet de l'arrondissement de Nîmes. « Conformément aux articles L 2 122-15 et L 2 122-17 du code général des collectivités territoriales, vous êtes appelé, écrit-elle au premier adjoint , à remplacer provisoirement le maire dans la plénitude de ses fonctions ».
Il incombe donc à Jean-Pierre Colombet d'organiser
et de préparer les élections, « en liaison » avec les services préfectoraux. La sous-préfète attend désormais le feu vert du ministère de l'Intérieur pour prendre un nouvel arrêté de convocation des électeurs spiripontains, à se rendre aux urnes, pour renouveler intégralement le conseil municipal, avant de procéder à l'élection d'un nouveau maire.
Ce scrutin devrait se tenir les dimanches 30 janvier et 6 février 2011 . Et la campagne électorale débuterait le 3 janvier . On se retrouverait alors dans le scénario de l'automne 2009. Mais à l'époque, le processus électoral avait été suspendu, le maire de Pont-Saint-Esprit ayant saisi le juge des référés.
Aujourd'hui, la donne a changé. La légalité de l'arrêté préfectoral du 21 octobre 2009, qui convoquait de nouvelles élections, a été reconnue par le Conseil d'État dans son arrêt du 17 novembre 2010. Ce qui semble réduire la marge de manœuvre du maire démissionné de Pont-Saint-Esprit. Mais ce dernier est loin de s'avouer vaincu.
S'il œuvre en coulisses, à la constitution de sa liste, en vue des futures élections partielles, il n'exclut pas d'attaquer le prochain arrêté préfectoral. Quitte à créer un nouveau précédent ! Arguments de ses avocats : « En l'espèce, le recours du maire était dirigé contre un arrêté portant convocation des électeurs à une élection municipale partielle. Ce genre d'action ne relève pas du contentieux électoral, compétence du Conseil d'État, mais de la contestation d'un acte préfectoral. C'est donc au tribunal administratif de trancher ».
Une lecture du droit que ne partagent pas les sages du Palais Royal, comme en témoigne l'arrêt du 17 novembre : « Le Conseil d'État, lit-on dans ses conclusions, est compétent pour statuer sur les appels formés contre les jugements des tribunaux administratifs rendus sur les litiges relatifs aux élections municipales et cantonales ».
Les magistrats des première et deuxième sous-sections de la chambre du contentieux, en ont conclu que « la haute juridiction est compétente pour connaître en appel d'un jugement statuant sur une demande d'annulation, pour excès de pouvoir d'un arrêté, pris sur le fondement de l'article L.247 du code électoral, convoquant les électeurs, en vue de renouveler un conseil municipal ».
http://www.midilibre.com/articles/2010/12/01/VILLAGES-Colombet-maire-par-interim-jusqu-39-au-vote-1468460.php5
Édition du vendredi 3 décembre 2010
Castillon et Daver unis dès le premier tour
Au lendemain de l'arrêt rendu par le Conseil d'État, qui ordonnait un retour aux urnes pour renouveler intégralement le conseil municipal, les militants de l'opposition avaient multiplié des appels à l'union. Ils viennent d'être entendus. Roger Castillon, chef de file du groupe d'opposition municipal Oxygène, et son homologue communiste, Jean-Marie Daver, de 100 % à gauche ont en effet décidé de faire liste commune, en vue des prochaines élections partielles des 30 janvier et 6 février 2011.
L'alliance a été conclue sur la base de critères de représentativité. Le Parti communiste est donc assuré d'avoir au moins trois élus dans la future assemblée, voire quatre, si la liste d'union républicaine conduite par Roger Castillon obtenait un score confortable, c'est-à-dire, un chiffre
largement au-dessus de celui requis pour avoir la majorité absolue. L'objectif de cette entente est clairement défini, « battre Gilbert Baumet ». Un impératif pour Jean-Marie Daver qui a donc renoncé à faire cavalier seul. « Bien folle qui sous l'orage fait la fine bouche », lâche l'élu de 100 % à gauche, qui joue donc la carte du pragmatisme. « Trop c'est trop, il faut arriver à dégommer celui qui a amené notre ville à la faillite », poursuit-il. Jean-Marie Daver dit rêver d'une ville de Pont-Saint-Esprit qui ne soit plus « la risée de la France ».
Un diagnostic partagé par Roger Castillon. Le candidat déclaré au fauteuil de maire est déjà à la recherche d'un local de campagne. Il étrenne les grandes lignes de ce qui pourrait être sa profession de foi. Déjà, au sujet de sa liste, il déclare : « Elle regroupera des personnes de droite et de gauche, comme en 2009, mais aussi des représentants de la société civile ».
Objectif de cette équipe très ramassée : « travailler pour le mieux-être des Spiripontains, et pour le renouveau de leur ville ». Ce projet sera mis en œuvre dans le respect des sensibilités des différentes composantes de l'éventuelle future majorité. « C'est notre boulot pour trois ans », répète Roger Castillon. Aussi prévient-il : « Cette fois, les Spiripontains vont avoir la parole en connaissance de cause ».
Pour l'instant, le chef de l'opposition Oxygène travaille à la finalisation de son équipe, ainsi qu'à la répartition des attributions.
Il restera ensuite à trouver un slogan de campagne.
http://www.midilibre.com/articles/2010/12/03/VILLAGES-Castillon-et-Daver-unis-des-le-premier-tour-1470469.php5
Édition du samedi 4 décembre 2010
Constant, possible candidat de centre droit
Il ne dit toujours pas s'il est candidat. Mais Me Olivier Constant promet de se battre, pour qu'il y ait une liste de centre droit. L'avocat spiripontain a évidemment réagi à l'alliance entre Roger Castillon et Jean-Marie Daver . « Le mérite de ce rapprochement, c'est qu'il clarifie la situation politique. On a maintenant d'un côté, une liste de gauche et d'extrême gauche, et de l'autre une candidature Baumet qui est politiquement sui generis ». Autrement dit, politiquement inclassable.
Me Constant constate donc « le manque d'offre ». Il poursuit ses consultations. « Je vois mal les gens qui ont une sensibilité de droite voter pour l'extrême gauche », continue-t-il. Aujourd'hui, voter en faveur de Roger Castillon, c'est financer le parti communiste (1). Je ferai donc tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'il y ait une liste de centre droit ».
L'avocat spiripontain se donne jusqu'à la semaine prochaine pour donner sa réponse définitive. « Il faudra faire émerger une tête de liste », explique-t-il néanmoins. Et s'il était désigné chef de file, Olivier Constant déclare compter sur l'ancien élu Louis Esparza : « un homme que j'apprécie beaucoup. Il est bien, crédible, il a sa place sur l'échiquier politique . Il sera évidemment dans la liste ».
Le probable candidat Constant fait taire également les rumeurs qui voient une entente entre lui et le maire sortant : « Il n'y aura pas d'alliance avec Gilbert Baumet. Pas plus aujourd'hui, que ce ne fut le cas en 2001 ».
Il exclut aussi toute forme d'union possible entre les deux tours de l'élection : « J'ai toujours dit que le candidat qui arrive troisième doit se retirer. Et les électeurs décideront eux-mêmes ».
Dans l'hypothèse où il gagnerait les élections, Olivier Constant a déjà défini ses priorités : « Assainir le climat politique, sortir des guerres intestines, poursuivre le redressement financier de la commune et rétablir la paix dans la ville ». L'avocat Constant n'entend pas gouverner sur un programme de droite. S'il était maire, il irait chercher de l'argent à l'État, comme à la Région, pour financer des projets de développement à Pont
http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 71588.php5
Pont-Saint-Esprit
Gilbert Baumet débouté dans sa demande de report des élections municipales
Publié à 17 h 45 - La préfecture du Gard a publié cet après-midi un communiqué, dans lequel elle indique que la demande de l'ancien maire de Pont-Saint-Esprit, Gilbert Baumet, a été rejetée par le tribunal administratif de Nîmes.
Gilbert Baumet réclamait la suspension de l'arrêté de convocation des électeurs, pris le 30 novembre 2010. S'il avait obtenu gain de cause, il aurait pu empêcher la tenue des nouvelles élections municipales à Pont-Saint-Esprit, dont les deux tours sont prévus le 30 janvier et le 6 février prochains.
Le Conseil d'Etat avait frappé un grand coup, le 17 novembre dernier, en validant la démission de Gilbert Baumet, organisant de facto la tenue de nouvelles élections municipales. L'ancien élu spiripontain souhaitait
pourtant revenir sur sa décision, et avait tenté par cette action de retarder l'échéance.
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