Accusé par ses colistiers, l’ex-maire de Bruges placé en garde à vue
Avec l'AFP | 25/11/2010 | Publié dans : Régions
L'ex-maire UMP de Bruges (Gironde), Bernard Seurot, qui avait été mis en cause pour corruption en septembre par 14 élus de sa majorité ayant démissionné en bloc, a été placé en garde à vue le 23 novembre 2010, a-t-on appris le 24 novembre auprès du parquet.
Dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte sur des soupçons de collusion entre M. Seurot et des groupes de BTP travaillant pour la ville, une perquisition a été menée mardi à la mairie de Bruges, dans la banlieue bordelaise, par les enquêteurs de la brigade financière de la DIPJ.
Mercredi, la garde à vue de l’ancien maire a été prolongée.
Selon la municipalité de Bruges, des « document administratifs » ont été saisis et plusieurs « agents municipaux ont été entendus ».
En septembre, 14 élus de la majorité de l’ex-maire UMP avaient démissionné, provoquant une élection municipale anticipée en novembre. Ces élus avaient également fait part de leurs soupçons dans un signalement au procureur de la République.
Présomption d’innocence foulée du pied
Lors du scrutin du 14 novembre dernier, Benard Seurot, qui s’était maintenu au second tour lors d’une triangulaire, avait été battu par la liste de gauche emmenée par Brigitte Terraza.
Les avocats de l’ancien maire dénoncent la garde à vue de leur client qui constitue, selon eux, « une prime inacceptable donnée aux délateurs ».
« Cette garde à vue spectaculaire et ses relais médiatiques foulent au pied le principe de la présomption d’innocence », affirment dans ce texte les avocats bordelais, MesFrançois Tosi et Sylvain Galinat.
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