fred75 a écrit: eh bien, merci à Robespierre (lequel fut historiquement, rapellons le, le premior avatar du bonapartisme)
Robespierre l'un des premiers avatars du bonapartisme ? "Rires".
Est-ce l'Homme intègre qui fut l'un des défenseurs du suffrage universel et de l'égalité des droits ?
Celui qui plaida pour l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort ? Celui qui s'est battu, le premier, pour le droit de vote des gens dits "de couleurs" ?
Celui qui participa à l'élaboration de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ?
Celui qui obtint la non-rééligibilité des députés de l'Assemblée constituante dans l'Assemblée suivante ? (dans la volonté d'obtenir des nouveaux députés la pureté des comportements que le régime démocratique naissant exigeait d'eux).
Mais, tout est décidément question d'interprétation ... et puis la majorité actuelle nous y a habitué, n'a t-elle pas tenté de légiférer sur l'histoire ? Ah oui ... ce rôle "positif" de la colonisation ...
Et puis si d'après toi il en est le premier avatar ... qui suggères-tu pour en incarner le dernier ? Le Président actuel ? Dis donc quel aveu ...
Et si nous partageons donc cela, rejoins-nous Fred 75 ! ^^
Franchis donc le Rubicon séquanais et ne fait pas de la "bien-pensance" l'avatar des opinions qui t'opprimerais dès lors que tu leur refuserais toi même la reconnaissance.
La bien-pensance n'est pas un fait majoritaire implacable, c'est la vérité guidée par l'objectif de la Raison. Elle n'a pas a s’excuser d’être majoritaire dès lors qu’elle dénonce ce qui est contraire à ses principes, à ses valeurs. La "bien-pensance" c’est le rempart contre les aléas qui nous conduisent parfois à succomber aux faiblesses de l’Homme.
Petit extrait d'un grand discours :
« Nous voulons substituer, dans notre pays, la morale à l’égoïsme, la probité à l’honneur, les principes aux usages, les devoirs aux bienséances, l’empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l’insolence, la grandeur d’âme à la vanité, l’amour de la gloire à l’amour de l’argent, les bonnes gens à la bonne compagnie, le mérite à l’intrigue, la vérité à l’éclat, la grandeur de l’homme à la petitesse des grands, un peuple magnanime, puissant, heureux, à un peuple aimable, frivole et misérable, c’est-à-dire, toutes les vertus et tous les miracles de la République, à tous les vices et à tous les ridicules de la monarchie. »
Discours à la Convention nationale sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l'administration intérieure de la République le 5 février 1794