A dire vrai, Genaro, l'affaire Rio Tinto Alcan montre, s'il en était besoin, qu'au delà du coût éventuel de l'électricité invoqué par le groupe australo canadien, que la politique de privatisation menée à compter de 1986 par Balladur et Chirac nous prive, vingt cinq ans après, d'un poids lourd industriel dans ce que l'on appelle le secteur des métaux non ferreux, secteur pourtant déterminant dans l'industrie d'aujourd'hui.
Et que nous n'avons pas encore fini de payer la facture de la vente à l'encan du patrimoine industriel de la France, ici illustrée par la fonte des emplois chez Pechiney.