Effectivement en sièges il n'y a pas de grands bouleversements, mais ces partielles confirment la progression du vote écologiste (évidemment depuis 2017 mais aussi depuis les européennes, voir même les municipales) dans des territoires aussi différent que la ruralité (Maine et Loire et Haut-Rhin) ou les périphéries franciliennes (1er à Vitry c'est pas rien). Par contre la progression n'est pas aussi impressionante dans les zones ouvrières (on regardera attentivement le Pas de Calais) et surtout dans les outre-mers : c'est un réservoir de voix important aux présidentielles pour les candidats de gauche (pas que pour la gauche) et ça pourrait être assez handicapant pour les présidentielles (on regardera donc attentivement les stratégies d'EELV dans les DROM d'ici à mars, à ma connaissance le parti a des branches actives à la Réunion et en Guyane, et potentiellement en Guadeloupe, dans les COM il n'y a que la Polynésie française). Ça me semble globalement être une plutôt bonne nouvelle pour les régionales, alors qu'on aurait pu penser que les polémiques depuis juin auraient fait baisser les écologistes.
alamo a écrit:Si on y inclut le pronostic le plus crédible sur l'élection du PdC, un peu décalée), on devrait avoir sur les sept partielles :
LR : 3 (+1)
PS : 3 (+1)
GDR : 1 (=)
LREM : 0 (-2)
LREM qui s'écroule, LR et le PS qui se refont une santé sur son dos, le RN pas ridicule dans ses zones de présence (Alsace, Normandie, n verra dans le PdC), inexistant ailleurs, EELV qui communique beaucoup sur un succès illusoire mais qui va surtout parvenir à se brouiller avec le PS dans le Val-de-Marne, LFI peu présent, et un PCF qui ne présentait pas de candidat dans ces circonscriptions (sauf en suppléant avec LFI et une candidate "non reconnue" par son parti)
newritture a écrit:Ça me paraît plutôt osé de parler de succès incontestable pour le PS, alors qu'il a fait l'impasse sur 4 des 6 circonscriptions (les 4 les plus difficiles), et qu'il fera peut être l'impasse sur la 7e circonscription. Mais effectivement l'ancrage des socialistes, là où ils sont ancrés, leur permet de réaliser de bon scores voir d'excellents scores (Seine-Maritime).
En fait ces bilans dépendent d'où on part. Par rapport aux dernières européennes/municipales je dirais que c'est plutôt bon pour EELV et le PS, qui font un peu mieux que ce qu'on aurait pu dire en 2019.
Par rapport à 2017 c'est très bien ppur EELV et correct pour le PS.
Pour le reste je copie/colle mon analyse que j'ai faite dans le sujet concernant la Seine-Maritime.Effectivement en sièges il n'y a pas de grands bouleversements, mais ces partielles confirment la progression du vote écologiste (évidemment depuis 2017 mais aussi depuis les européennes, voir même les municipales) dans des territoires aussi différent que la ruralité (Maine et Loire et Haut-Rhin) ou les périphéries franciliennes (1er à Vitry c'est pas rien). Par contre la progression n'est pas aussi impressionante dans les zones ouvrières (on regardera attentivement le Pas de Calais) et surtout dans les outre-mers : c'est un réservoir de voix important aux présidentielles pour les candidats de gauche (pas que pour la gauche) et ça pourrait être assez handicapant pour les présidentielles (on regardera donc attentivement les stratégies d'EELV dans les DROM d'ici à mars, à ma connaissance le parti a des branches actives à la Réunion et en Guyane, et potentiellement en Guadeloupe, dans les COM il n'y a que la Polynésie française). Ça me semble globalement être une plutôt bonne nouvelle pour les régionales, alors qu'on aurait pu penser que les polémiques depuis juin auraient fait baisser les écologistes.
Fabien a écrit:alamo a écrit:Si on y inclut le pronostic le plus crédible sur l'élection du PdC, un peu décalée), on devrait avoir sur les sept partielles :
LR : 3 (+1)
PS : 3 (+1)
GDR : 1 (=)
LREM : 0 (-2)
LREM qui s'écroule, LR et le PS qui se refont une santé sur son dos, le RN pas ridicule dans ses zones de présence (Alsace, Normandie, n verra dans le PdC), inexistant ailleurs, EELV qui communique beaucoup sur un succès illusoire mais qui va surtout parvenir à se brouiller avec le PS dans le Val-de-Marne, LFI peu présent, et un PCF qui ne présentait pas de candidat dans ces circonscriptions (sauf en suppléant avec LFI et une candidate "non reconnue" par son parti)
J'imagine que la deuxième circonscription que vous comptez dans les gains PS est celle du Pas-de-Calais? Même si cela paraît relativement vraisemblable pour un territoire qui n'a jamais eu jusqu'en 2017 que des députés socialistes, c'est tout de même audacieux pour un scrutin qui n'est même pas encore organisé!
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