Facebook
Twitter
Voir toutes les vidéos
Cette année, pour la première fois, en votant pour une liste les citoyens européennes voteront aussi pour le président de la commission européenne (qui sera le candidat du parti en tête).
L'idée est double :
- Avoir une candidature paneuropéenne dénationalisant un peu le scrutin ;
- Donner une légitimité au président de la Commission (actuellement il s'agit du conservateur portugais José-Manuel Barroso).
A ce jour seul les socialistes européens semblent avoir désigné l'allemand Martin Schulz, actuel président du Parlement Européen et seul candidat en lice. La seule réserve serait son entrée surprise dans un gouvernement de coalition en Allemagne, d'où une candidature non actée officiellement.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Les Verts européens ont lancé il y a peu un processus de primaires ouvertes pour désigner ce candidat. En effet tout européen de plus de 16 ans déclarant adhérer aux valeurs écolos peut se rendre sur le site et voter pour son candidat. Il suffit d'entrer son adresse courriel et son n° de téléphone. On peut supposer qu'il est assez facile de tricher mais bon, c'est une volonté d'inclusion et d'ouverture que je trouve plutôt louable. Comme souvent chez les verts c'est un ticket paritaire qui sera désigné, sur les 4 candidats trois sont des femmes ont peut donc déjà affirmer que José Bové - ancien agriculteur et leader syndical, ex-candidat altermondialiste à la présidentielle française et député européen EELV - sera le candidat homme.
Les trois candidatures féminines sont
- Rebecca Harms, députée européenne allemande, co-présidente du groupe vert au Parlement
- Monica Frassoni, députée européenne italienne, porte-parole du Parti vert européen.
- Ska Keller, députée européenne allemande, ex présidente de la Fédération des Jeunes Verts Européens.
Selon Mediapart ce sera entre les deux allemandes que cela se jouera, tant leur nombre de militants est important au sein des verts européens. D'autant que Frassoni a énervé les verts italiens par sa candidatures aux sénatoriales italiennes sur une liste du SEL et non des verts.
L'article balaye aussi les autres partis :
- A la gauche de la gauche le nom d'Alexis Tsipras, chef de file du parti d'opposition grec anti-austérité Syriza, est avancé sans que rien ne soit confirmé.
- Chez les libéraux Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques, a annoncé son intérêt sans que d'autres candidats n'apparaissent pour le moment.
- Quand au PPE ne laisse rien filer de ses intention, le texte traduit cela par un manque d'enthousiasme des conservateurs - au premier rang desquels Angela Merkel - qui ne souhaitent pas voir le pouvoir de nomination échapper aux chefs d'état, majoritairement de cette obédience. Michel Barnier, ancien ministre de l'agriculture français, ex-député européen et commissaire européen au marché intérieur, ne cache cependant pas son intérêt.
http://www.mediapart.fr/journal/international/101113/les-verts-lancent-leur-primaire-europeenne-bove-est-dans-la-course
