stephed a écrit:Herimene a écrit:Mon commentaire est un peu moqueur, mais je n'ai pas l'impression que cela se bouscule pour faire partie des binômes socialistes (euphémisme), notamment sur l'agglomération toulousaine. Ce qui est quand même paradoxal dans un département qui a toujours été à gauche et où la majorité au conseil général était jusqu'à présent particulièrement large. Les militants PS du département n'ont-ils déjà plus d'espoir de le conserver ?
C'est difficile à évaluer, sur les cantons strictement toulousains la majorité des candidats sont les conseillers généraux sortants accompagnés souvent d'anciens adjoints de la ville et/ou collaborateurs de cabinet.
D'une manière générale, je ne suis pas persuadé que la victoire de la droite aux municipales à Toulouse, si elle permet a l'UMP de gagner des sièges, se traduise malgré tout par un raz de marée: le découpage cantonal étant particulièrement favorable à la gauche. S'ils sont réélus, certains conseillers PS pourront dire merci aux ciseaux du ministre de l'intérieur.
On peut ajouter que le nombre de primaires sur les cantons a l'air, en apparence, assez limité alors que la quasi-totalité des conseillers sortants sont PS: Sans doute les défaites aux municipales de quelques prétendants potentiels et le contexte national qui annonce une vague bleue ont fait une "sélection naturelle" chez quelques hésitants. Cela contraste énormément avec le renouvellement de 2011 .