Relique a écrit:Ce genre de commentaire me semble très malvenu. Il y a des emplois de fonctionnaires. Et il y a des emplois de collaborateur politique.
Dans le cas d'un emploide fonctionnaire l'élu politique ne doit pas avoir le pouvoir de demander au salarié de faire de la politique pour lui. Il y a des fiches de poste, des règles, des cadres légaux etc. Pour ce qui est des collaborateurs politiques, une autonomie doit être conservée et protégée pour le politique pour gérer lui même les missions qu'il donne avec quel salaire, quel emploi du temps à ses collaborateurs.
Fonctionnariser les emplois politiques me semble aussi dangereux que politiser les emplois de fonctionnaires. Une séparation importante entre les deux catégories est plus que nécessaire.
Je ne vois pas en quoi Mediapart ou n'importe quel contribuable devrait intervenir dans les missions données par un député communiste à ses collaborateurs politiques. Qu'il ait oeuvré pour l'agenda "global" du député plutôt que pour répondre à ses e-mails, ça ne me semble pas de notre ressort de le juger. Cela relève de la relation entre l'employeur et l'employé. Et les citoyens ayant réélu le député en 2012, les citoyens semblent avoir apprécié le travail du député et de ses collaborateurs.
A titre personnel je n'ai jamais crié avec les loups sur les affaires du parlement européen. Concernant Pénélope Fillon, le problème était avant tout un enrichissement personnel du député puis ministre en charge. Ici je ne vois pas comment Jean-Jacques Candelier a pu s'enrichir
Trois situations émergent parmi d’autres :
- La situation d’un élu employant une personne de sa famille. Il y a soupçon d’enrichissement personnel.
- La situation d’un élu employant une personne ensuite mise à disposition d’une structure à but lucratif. C’est très certainement un abus de bien social avec en arrière-plan la violation de l’interdiction de prêt de main d’œuvre.
- La situation d’un élu employant une personne qui n’est ni de sa famille et qui ne travaille pas au sein d’une structure à but lucratif.
Cela pose la question du contenu de la mission d’un collaborateur parlementaire. Y-a-t-il des obligations ? Des interdictions ? Si non, personne n’a rien à dire. De même que personne n’a rien à dire si un élu ne tient pas de permanence électorale.
Les collaborateurs d’élus ne sont pas des agents de l’État, quand ils ont des problèmes avec leur employeur ( l’élu ) cela passe devant les prud’hommes. S Royal en a d’ailleurs fait les frais.