de Ambroize Croisat » Sam 12 Fév 2022 16:16
En tant qu'adhérent, nous n'avons pas d'information sur la stratégie réelle, si ce n'est que l'union est encouragée aux législatives et que cette campagne vise à renforcer nos positions à l'assemblée nationale en gagnant une dizaine de sièges.
La campagne semble pilotée par les cadres du PCF Paris, aidés pour la circonstance par André Chassaigne, la section de Vénissieux et Fabien Roussel qui s'autoreprésente garant des intérêts du Nord Pas de Calais (peut-être aussi Pierre Lacaze, de Toulouse, responsable aux élections).
Sans information claire, je dirais donc que la stratégie qui s'affine est de terminer le plus haut possible pour vendre cher notre peau lors de négociations fumeuses nationales et départementales, dans la lignée des négociations avec le PS aux sénatoriales et départementales, avec des gains improbables offerts par notre "allié" PS hégémonique (Côtes d'Armor, Dordogne, Ille et Vilaine...).
Mais, la sous-stratégie semble qu'en réalité, dans le duel avec Hidalgo, l'objectif est de renforcer les positions du PCF Paris, je vous rappelle que Brossat est directeur de campagne et Zamichiei très proche, et que plus l'écart sera fort avec Hidalgo, plus la pression sera mise pour négocier des candidatures uniques (18e arrondissement notamment). Idem dans le Nord Pas de Calais, et peut-être dans l'Ouest et Marseille, où les communistes se sont bien sagement rangés derrière Benoït Payan.
Il y a sûrement deux campagnes l'une dans l'autre, des poupées russes en quelque sorte, qui ne font pas l'affaire des sortants comme S Peu, MG Buffet dans le 93, et surtout qui oublient que des succès aux municipales ont été réalisés en alliance avec EELV voire FI contre le PS (Strasbourg, Poitiers, Grenoble, etc.).
Surtout, mon sentiment, c'est que les cadres dirigeants de cette campagne s'appuient sur une vision d'un parti communiste et de zones de force complètement fantasmées, car il y a un écart fort entre les villes bénéficiant d'un maire communiste, et la réelle implantation d'une section communiste dynamique. De même, la place des retraités est prépondérante dans le parti, et le lien aux syndicats CGT n'est pas fluide, car beaucoup de syndiqués sont loin de la politique ; c'est une chose d'avoir de l'argent pour se payer des affiches, c'en est une autre d'avoir des candidats connus sur le terrain et capables d'accéder à des 2e tours.