armi24 a écrit:Petite coquine, c'est 50 000 et non 5000.
Ah, l'erreur était involontaire. :) Pour ma défense, même si je sais que ce n'est que ma parole contre la leur, mais l'article avait cette coquille avant d'être corrigé (et rallongé).
armi24 a écrit:Petite coquine, c'est 50 000 et non 5000.
Ramdams a écrit:Vous avez raison de rappeler que les législatives seront un échec pour le RN, une fois de plus, en raison du système électoral mais je suis beaucoup plus sceptique sur votre simulation de 150-200 pour chacun des blocs.
PhB a écrit:Ramdams a écrit:Vous avez raison de rappeler que les législatives seront un échec pour le RN, une fois de plus, en raison du système électoral mais je suis beaucoup plus sceptique sur votre simulation de 150-200 pour chacun des blocs.
Je suis pour ma part convaincu que, dans l'hypothèse d'une victoire de Le Pen à la présidentielle, le RN obtiendrait une très large majorité à l'Assemblée Nationale, comme chaque majorité présidentielle depuis des lustres. La dynamique électorale législative qui suit les présidentielles est très structurante.
pmf a écrit:Il me parait utile d'attirer l'attention sur le scrutin législatif de 1988 au terme duquel les Députés de la Majorité Présidentielle ne détenaient pas la Majorité à l'Assemblée Nationale.
Il faut se rappeler que, lors de l'élection présidentielle de 1988, une part non négligeable de l'électorat avait entendu donner du sens au slogan de Campagne Présidentielle de la France Unie, et j'ai le souvenir d'électeurs centristes ayant apporté leurs suffrages à François Mitterrand avec l'idée de parvenir à ce que la Majorité Parlementaire soit constituée de Socialistes et de Centristes humanistes et ils nous disaient " nous avons voté François Mitterrand pour que Michel Rocard devienne Premier Ministre et puisse mener une politique de modernisation du Pays et fasse cesser ce clivage artificiel entre la Droite et la Gauche ".
Cela s'est appelé en 2017 le " en même temps " et la nomination de Édouard Philippe ne s'apparentait-elle pas à celle de Michel Rocard en 1988, à ceci près que Édouard Philippe a été un peu plus libre dans ses prises de décisions de Premier Ministre que son illustre prédécesseur pour lequel il eût dans la fin des années 1980 une forte sympathie. pierrep contestera peut être ces derniers propos mais je pourrais lui présenter un ex Député Socialiste et Rocardien de Seine Maritime qui confirmerait mes propos ainsi qu'un Membre du Mouvement des Jeunes Socialistes et des Jeunes Rocardiens, alors Militant de la Section du Parti Socialiste de Rouen.
PhB a écrit:Ramdams a écrit:Vous avez raison de rappeler que les législatives seront un échec pour le RN, une fois de plus, en raison du système électoral mais je suis beaucoup plus sceptique sur votre simulation de 150-200 pour chacun des blocs.
Je suis pour ma part convaincu que, dans l'hypothèse d'une victoire de Le Pen à la présidentielle, le RN obtiendrait une très large majorité à l'Assemblée Nationale, comme chaque majorité présidentielle depuis des lustres. La dynamique électorale législative qui suit les présidentielles est très structurante.
pmf a écrit:Il me parait utile d'attirer l'attention sur le scrutin législatif de 1988 au terme duquel les Députés de la Majorité Présidentielle ne détenaient pas la Majorité à l'Assemblée Nationale.
pmf a écrit:Il me parait utile d'attirer l'attention sur le scrutin législatif de 1988 au terme duquel les Députés de la Majorité Présidentielle ne détenaient pas la Majorité à l'Assemblée Nationale.
Ramdams a écrit:
À l'évidence, il faut distinguer les cas où le président est élu pour la première ou la deuxième fois. Dans cette configuration, j'ai la conviction que Macron n'aura pas la prime dont il bénéficiait en 2017. Cela ne lui empêchera pas d'obtenir la majorité mais la majorité présidentielle devra gérer les très nombreuses circonscriptions (45) de députés sortants qui ont fui le groupe LREM et cela peut peser lourd. J'ai aussi le sentiment que l'électeur, même s'il vote Macron à la présidentielle, regardera à deux fois cette fois-ci avant de voter pour le candidat adoubé. Et dans ces conditions, effectivement, on pourra se rapprocher d'un scénario à la 1988.
Par contre, si le président élu n'est pas Macron, il entamera son premier mandat, il aura une majorité large, je n'en doute pas.
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