Sondages sur la présidentielle de 2017

[Corondar]

Cela dit, un an avant la présidentielle de 2012, Hollande était à 3 ou 4% dans les sondages pour la primaire socialiste. Là il est à 13-14% pour le premier tour. Presque il peut se dire qu'il y a progression, et que ça va mieux.
Blague à part, les sondages pour la présidentielle sont quand même bâtis sur du sable tant que la primaire de la droite n'a pas eu lieu. Mais même avec ça en tête, oui la situation de Hollande est préoccupante.

[Ragazzo56]

Je ne partage pas du tout le point de vue que la Droite souffrira à n+2 (pas parce qu'elle est meilleure que la Gauche) mais tout simplement qu'il n'y a plus de Gauche mais des gauches. Même si il a des dissensions Modem, LR et UDI, l'idéologie reste partagée.
A Gauche, c'est vraiment plus le cas. Le PS de Gouvernement se rapprochant du centre-droit, il ne risque pas de rassembler la Gauche derrière lui et encore moins la Droite qui préfèrera l'original à la copie.
Je ne dis pas qu'ils ne limiteront pas la casse mais entre la Gauche de la Gauche, la Droite et l'extrême-droite qui rassemble bon nombre de déçu de la Gauche, sachant que cette dernière le gouvernera pas, elle peut tout à fait être la gagnante des élections intermédiaire face à une Droite usée par l'exercice du pouvoir et une Gauche décomposée.
Je ne crois pas du tout à un raz de marée de Gauche pour les élections post législatives pour les raisons expliquées plus haut.

[Estagel66]

Je suis allé sur Wikipédia où une rubrique recense les sondages pour la présidentielle de 2017.

1) D'avril 2014 à décembre 2015, Jean-Luc Mélenchon était entre 9.5 % et 10%. Entre janvier et mi-juin, il est passé de 9.54 (moyenne novembre-décembre 2015) à 13.20 % (moyenne mai-12 juin 2016).

2) François Hollande (et les autres candidats PS testés) qui surfait au dessus des 18% tout au long de l'année 2015 est depuis le début de l'année en forte chute.
Il était à 20.83% en novembre-décembre 2015, il est aujourd'hui (mai-12 juin 2016) à 14.35 %, soit une baisse de 6.5%.

3) Une autre partie de ses électeurs se rapproche de François Bayrou qui voit, pour les mêmes périodes, les intentions passées de 10.57% à 13.36%

4) Pour les candidats LR, pour les mêmes périodes, on passe de 22.22 % à 20.84 %.

5) Nicolas Dupont-Aignan continue sa progression. Il est au dessus des 5%, maintenant.

6) Marine Le Pen depuis juillet-septembre 2015, voit ses intentions de vote se stabiliser aux alentours de 27.00-27.50%.

En résumé :
- A gauche, J-L Mélenchon est dans une phase ascendante et F Hollande décroche. La "Loi Travail" a des répercussions politiques que le gouvernement a, selon moi, fortement sous-estimé.

-Au centre, F Bayrou se rapproche de F Hollande et peut le dépasser

- A droite, les intentions de vote sont assez stables. Il n'y a pas de dynamique électorale.

-Au FN, MLP, semble être arrivé à un plafond.

[Ragazzo56]

Je suis allé sur Wikipédia où une rubrique recense les sondages pour la présidentielle de 2017.

1) D'avril 2014 à décembre 2015, Jean-Luc Mélenchon était entre 9.5 % et 10%. Entre janvier et mi-juin, il est passé de 9.54 (moyenne novembre-décembre 2015) à 13.20 % (moyenne mai-12 juin 2016).

2) François Hollande (et les autres candidats PS testés) qui surfait au dessus des 18% tout au long de l'année 2015 est depuis le début de l'année en forte chute.
Il était à 20.83% en novembre-décembre 2015, il est aujourd'hui (mai-12 juin 2016) à 14.35 %, soit une baisse de 6.5%.

3) Une autre partie de ses électeurs se rapproche de François Bayrou qui voit, pour les mêmes périodes, les intentions passées de 10.57% à 13.36%

4) Pour les candidats LR, pour les mêmes périodes, on passe de 22.22 % à 20.84 %.

5) Nicolas Dupont-Aignan continue sa progression. Il est au dessus des 5%, maintenant.

6) Marine Le Pen depuis juillet-septembre 2015, voit ses intentions de vote se stabiliser aux alentours de 27.00-27.50%.

En résumé :
- A gauche, J-L Mélenchon est dans une phase ascendante et F Hollande décroche. La "Loi Travail" a des répercussions politiques que le gouvernement a, selon moi, fortement sous-estimé.

-Au centre, F Bayrou se rapproche de F Hollande et peut le dépasser

- A droite, les intentions de vote sont assez stables. Il n'y a pas de dynamique électorale.

-Au FN, MLP, semble être arrivé à un plafond.

36% pour Juppé, non en effet il n'y a pas de dynamique électorale.

[Estagel66]

Il faut être objectif.
Concernant Alain Juppé, les sondeurs testent les intentions en supposant que Bayrou ne sera pas candidat.
Quand on additionne les autres candidats LR + Bayrou, on arrive à des intentions équivalentes à celle de Juppé (+2 à -2).
Depuis des mois, les intentions de vote en faveur des candidats LR testés est stable :
Juppé entre 35 et 37% (son score comprend le socle des électeurs de Droite et le socle des électeurs centristes)
Sarkozy légèrement au dessus de 20%.
Lemaire et Fillon, légèrement au dessous de 20%.

c'est pour cela que je maintiens qu'il n'y a pas de dynamique électorale. Ils restent sur leur socle traditionnel et n'attirent que peu d'électeurs venant d'autres horizons politiques (gauche ou FN).

[cevenol30]

La synthèse me semble correcte et correspondre à ce qu'on a vu, moins systématiquement, ici.
Ce qui est dit là fonctionne avec une hypothèse: la présence de Bayrou (testée avec la plupart des postulants de droite, parfois aussi avec Juppé - en plus, s'il est absent, on retrouve le total et je ne crois pas à l'absence de toute tentative de candidature de centre-droit). Et manifestement une deuxième hypothèse (correspondant à la plupart des sondages jusqu'ici): l'absence d'Hulot (on a vu que son insertion dans le jeu rognait un peu partout, de Mélenchon à Juppé en tous cas).

Quant à la dynamique, il s'agit si je comprends bien du "momentum" à l'américaine c'est-à-dire de l'élan, de la tendance. Etre haut mais en baisse signifie en effet risquer (risque à quantifier bien sûr) le croisement des courbes donc la défaite au premier tour, cf. Balladur 95 (dépassé par Chirac) et Jospin 2002 (descendant, puis croisant Le Pen père).
Pour "Juppé sans Bayrou", en ce sens, il n'y a effectivement pas de dynamique positive puisqu'il passe de 38 à 36. Ca peut suffire pour gagner mais enfin c'est une baisse. S'il perdait 2 points tous les mois, Hollande aurait ses chances (38 - 12*2 = 38-24 = 14)... (oui, je sais, avec des "si"...)

Sur le seuil des 2 ans, je n'ai pas dit que l'affaissement du futur gouvernement profiterait univoquement à la "gauche de gouvernement". "Souffrir", c'est avoir une popularité basse et des adversaires en hausse. Pas forcément des adversaires unis (surtout entre gauche et FN...), ce qui effectivement limite parfois la casse, le PS en Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire (notamment) en sait quelque chose...

[MiniM]

Je suis allé sur Wikipédia où une rubrique recense les sondages pour la présidentielle de 2017.

1) D'avril 2014 à décembre 2015, Jean-Luc Mélenchon était entre 9.5 % et 10%. Entre janvier et mi-juin, il est passé de 9.54 (moyenne novembre-décembre 2015) à 13.20 % (moyenne mai-12 juin 2016).

2) François Hollande (et les autres candidats PS testés) qui surfait au dessus des 18% tout au long de l'année 2015 est depuis le début de l'année en forte chute.
Il était à 20.83% en novembre-décembre 2015, il est aujourd'hui (mai-12 juin 2016) à 14.35 %, soit une baisse de 6.5%.

3) Une autre partie de ses électeurs se rapproche de François Bayrou qui voit, pour les mêmes périodes, les intentions passées de 10.57% à 13.36%

4) Pour les candidats LR, pour les mêmes périodes, on passe de 22.22 % à 20.84 %.

5) Nicolas Dupont-Aignan continue sa progression. Il est au dessus des 5%, maintenant.

6) Marine Le Pen depuis juillet-septembre 2015, voit ses intentions de vote se stabiliser aux alentours de 27.00-27.50%.

En résumé :
- A gauche, J-L Mélenchon est dans une phase ascendante et F Hollande décroche. La "Loi Travail" a des répercussions politiques que le gouvernement a, selon moi, fortement sous-estimé.

-Au centre, F Bayrou se rapproche de F Hollande et peut le dépasser

- A droite, les intentions de vote sont assez stables. Il n'y a pas de dynamique électorale.

-Au FN, MLP, semble être arrivé à un plafond.

36% pour Juppé, non en effet il n'y a pas de dynamique électorale.

Dynamique est un terme qui a rapport au mouvement, et ses intentions de votes ne bougent pas. Elles sont statiques,mais à un niveau très élevé. Mieux vaut être statique au sommet qu'en dynamique descendante.

[Ragazzo56]

Il est évident que à niveau très haut la dynamique va tendre vers le nul.
Si on suit le raisonnement de estagel, dans un an, Juppé devrait atteindre 100% pour garder une dynamique.

[Zanas]

Sondage Elabe

Juppé à 37 (hypothèse Hulot) ou 39 (hypothèse Duflot) / Sarkozy 25 (Hulot et Duflot)
Le Pen à 26-27 (Sarkozy et Juppé) et 27 à 30 (Fillon et Le Maire)
Hollande à 14-15 (Duflot) et 12-14 (Hulot)
Mélenchon 10 (Hulot) à 12 (Duflot)
Bayrou 10 (Hulot) à 11,5 (Duflot)
Hulot 9-10 / Duflot 3-3,5
Dupont-Aignan entre 3,5 et 5 selon les hypothèses, avec toujours une perte de 0,5 à 1 point quand c'est Hulot !
Poutou et Arthaud à 0,5 ou 1 dans les hypothèses principales, parfois 1,5.

Léger décrochage de Dupont-Aignan, Hollande reste légèrement devant Mélenchon. Juppé toujours irréalistement haut. Hulot semble le nouveau chouchou de l'éditocratie, avant le suivant.

[Eco92]

Du coup précisons le score donné à Hulot : entre 9 et 11%, selon les candidats de droite (le plus bas quand Juppé).

Pour l'électorat de NDA c'est assez délirant mais bon, en PDL on a bien eu une alliance DLF-MEI (Waechter) alors moi...