Sondages sur la présidentielle de 2017

[Corondar]

Je crois que Jean24 veut insinuer par là qu'il ne reconnait pas le qualificatif de socialiste au gouvernement Jospin ?

[Profil supprimé]

Monsieur Mélenchon n'a jamais été ministre socialiste d'un gouvernement socialiste ?

Faux, archi-faux et refaux, Mélenchon a été ministre délégué à l'enseignement professionnel du gouvernement Jospin.

Bah oui c'est le sens de ma question... JLM a bien été ministre d'un GVT socialiste. On doit donc bien additionner les voix de MM Macron, Hamon et Mélenchon pour se référer à un total concernant bien des anciens ministres socialistes de gouvernements socialistes. A savoir que EM a bien adhéré au PS entre 2006 et 2009, JLM entre 1976 et 2008 et BH depuis 1991. Ils ont donc même encartés tous les trois entre 2006 et 2008 dans le même parti, celui de Monsieur Hollande...

[jojomarg]

Pour les sondages de fin février en 2007 et 2012

En 2007 on retrouve un sondage Ipsos du 26 février qui donnait Sarkozy à 31%, Royal à 26%, Bayrou à 17,5% et Le Pen à 13%. Des résultats assez proches du verdict des urnes.

En 2012 en moyenne sur les 3 sondages de fin février on retrouve Hollande autour de 30%, Sarkozy de 27,5%, Le Pen à 17%, Bayrou à 11%, Mélenchon à 9%. Au final on est toujours à plus ou moins 2 points du résultat final (avec cette fois-ci une incidence puisque Mélenchon et Bayrou échangeront leur score et place).

Mais bien sûr les tendances entre février et le vote ne sont pas stables, en 2007 Bayrou connaitra une forte hausse en mars (jusqu'à 24%), avant de retomber en avril, dans les tous derniers jours avant le premier tour Le Pen sera fortement surestimé au détriment de Sarkozy.
En 2012 Sarkozy reprendra la tête au premier tour de la mi-mars à la mi-avril. Pour le cas Le Pen/Mélenchon ça semble plus être un problème d'instituts : LH2 et BVA ont systématiquement sous-estimé Le Pen par rapport aux autres sondages et au résultat. Mélenchon a eu une poussée dans les sondages en mars/avril qui ne s'est pas forcément réalisé (même s'il passe de 9% dans les sondages à la fin-février à 11% du résultat final, la moyenne des sondages fin-avril était pour lui autour de 14-13%)

Et si on regarde les sondages en 2002 et 1995, même si les scores sont plus éloignés des résultats finaux, on peut déjà déceler certaines 'bonnes' tendances.

En février 2002, Chirac est autour des 24-25% et Jospin à 20-21% selon Ipsos tandis que Le Pen et Laguiller sont autour des 8-9%. Cependant, les deux candidats principaux sont déjà en net déclin (-2 pts pour Chirac sur un mois et -3 pts pour Jospin). La remontée de Le Pen, par contre, n'est pas encore mesurée.

En février 1995, la situation est plus proche de celle de 2017. Trois candidats obtiennent des scores très proches et paraissent en mesure de se qualifier. Jospin est à 23% tandis que Chirac et Balladur sont entre 19 et 21 % mais la dynamique est clairement en faveur du Maire de Paris. Ironiquement, ces scores sont plus proches du résultat final (Jospin 23,3- Chirac 20,8-Balladur 18,6) que les sondages d'avril qui donnaient Chirac loin devant à 25%, Jospin à 20% et Balladur à 15-16%...

[jean24]

Il faut lire (et citer) les messages en entier... La question est ce qu'on appelle une question rhétorique Man of the Moon disant justement par ce biais que JLM a été ministre en 97. Il en détaille d'ailleurs la durée d'exercice ensuite... Pour justifier un truc absurde d'ailleurs (qu'il faudrait additionner le score de JLM comme comptable du bilan Hollande) mais bon, il a clairement dit que JLM avait été ministre socialiste, pas l'inverse.

Ah oui j'ai été un peu rapide désolé ! j'avoue que cette déclaration m'a fait bondir de ma chaise et je n'ai pas pris le temps de voir qu'il y'avait un point d'interrogation.
Désolé.
#CommeQuoiReconnaitreSesErreursNEstPasTrésCompliqué

[Alainmadelinos]

A t-on une idée du report des voix au second tour ?

J'ai lu que le pourcentage des LR votant Marine Le Pen au 2nd tour si Fillon est éliminé est passé en 1 mois de 25 à 35%
(Macron lui récolterait 41%)

Mais quid des électeurs de Hamon et JLM ?

Pour NDA je pense que quasi 90% des ses voix iront à Le Pen si absence de Fillon

[jojomarg]

En cas de duel Le Pen/ Macron, d'après les derniers sondages Odoxa et TNS, entre 29% et 35% des électeurs de Fillon se reporteraient vers Le Pen et 47% vers Macron.

Du côté de Hamon, les reports sont de d'environ 70% contre 8% et, chez Mélenchon, d'environ 50% contre 15%.

Les reports des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan ne sont pas indiqués à cause des trop faibles effectifs. Probablement, ils seraient effectivement une assez large majorité à voter pour Marine Le Pen contre Macron au second tour (peut-être 60-70% plutôt que 90% par contre).

[Esteban]

En 2012, même en avril, on avait encore droit à des sondages donnant Mélenchon à 1 ou 2 points devant Le Pen. Résultat final : près de 6 points d'avance de MLP sur JLM.
Début mars, on avait toujours des sondages donnant 7 à 8 points d'avance pour Hollande face à Sarkozy... et en avril, on a eu une petite semaine avec l'extrême inverse, c'est-à-dire des avances assez nettes de Sarkozy.

Je serais preneur d'exemples concrets...

En 2012, de mémoire, seul un sondage BVA en avril a donné Jean-Luc Mélenchon à égalité avec Marine Le Pen (14-14). Hormis ce sondage, les instituts ont plutôt systématiquement donné Marine Le Pen devant Jean-Luc Mélenchon.

De la même manière, aucun écart de 7-8 points n'a été donné en faveur de Nicolas Sarkozy, y compris pendant une petite semaine. Un croisement des courbes s'est bien effectué, mais de l'ordre de 1 ou 2 points, pas plus.

[Fabien]

Vague OpinionWay du 27/02

1er tour :
Le Pen : 26 (= par rapport à vendredi) / 23,7-28,3
Macron : 24 (+1) / 21,9-26,1
Fillon : 21 (=) / 19-23
Hamon : 15 (+2) / 13,9-16,1
Mélenchon : 11 (=) / 10-12
Dupont-Aignan : 3 (=)
Poutou : 0 (-1)
Arthaud : 0 (=)


2nd tour :
Macron : 62 (+1)
Le Pen : 38 (-1)

Fillon : 58 (=)
Le Pen : 42 (=)

Dans la précédente vague, Jadot était estimé à 2% des intentions de vote.

Vague OpinionWay du 28/02

1er tour :
Le Pen : 26 (= ) / 23,7-28,3
Macron : 24 (=) / 21,9-26,1
Fillon : 21 (=) / 19-23
Hamon : 15 (=) / 13,9-16,1
Mélenchon : 11 (=) / 10-12
Dupont-Aignan : 3 (=)
Poutou : 0 (=)
Arthaud : 0 (=)


2nd tour :
Macron : 61 (-1)
Le Pen : 39 (+1)

Fillon : 58 (=)
Le Pen : 42 (=)

Calme plat aujourd'hui, à tel point que je me suis demandé si opinionway n'avait pas republié par mégarde ses résultats de la veille... mais un petit mouvement pour le second tour montre qu'il n'en est rien!

[Azertyuiop]

En 2012, de mémoire, seul un sondage BVA en avril a donné Jean-Luc Mélenchon à égalité avec Marine Le Pen (14-14). Hormis ce sondage, les instituts ont plutôt systématiquement donné Marine Le Pen devant Jean-Luc Mélenchon.

Ah bon ? Je crains que votre mémoire ne vous fasse défaut. Le 20 mars, un premier sondage a donné Mélenchon à 14%, Le Pen n'étant qu'à 13%. A la toute fin du mois de mars, deux sondages ont encore donné Mélenchon strictement devant Le Pen. 15% pour le premier et 13,5% pour la seconde dans un sondage BVA, Ipsos donnat 14,5 pour Mélenchon contre 14 pour MLP.

A nouveau début avril, 15% pour JLM et 13% pour MLP dans un sondage CSA cette fois-ci.

Un dernier sondage (CSA) a donné Mélenchon (17%) devant Le Pen (15%) strictement. Les suivants ont tous donné Le Pen au moins à égalité, et en effet, il y a encore un sondage BVA qui a donné Le Pen et Mélenchon à strict égalité dans les tous derniers jours.

De la même manière, aucun écart de 7-8 points n'a été donné en faveur de Nicolas Sarkozy, y compris pendant une petite semaine. Un croisement des courbes s'est bien effectué, mais de l'ordre de 1 ou 2 points, pas plus.

Oulala, attention, je n'ai jamais dit ça. L'écart de 7-8 points existait dans certains sondages... mais à l'avantage de Hollande naturellement.

Un peu plus d'1 ou 2 points parfois pour l'avantage de Sarkozy, le paroxysme allant jusqu'à 4 points d'avance pour Sarkozy (30%) sur Hollande (26%) dans le sondage CSA du 27 mars.

OpinionWay avait aussi donné 2,5 points d'avance sur Sarkozy début avril.

[Tirnam]

Ce qu'on remarque en fait c'est plus une défaillance de certains instituts de sondages.
C'est BVA et LH2 qui donnaient le plus souvent une faiblesse de Le Pen et une force de Hollande.
C'est aussi BVA et LH2 qui donnaient, le plus souvent, encore en janvier, début février 2012 une avance très confortable pour Hollande au premier tour.

Les autres sondages des autres instituts étaient cohérents entre eux et plus raisonnables vis-à-vis du résultat final.