La bonne blague :) Surtout si on prend en compte les électeurs et pas seulement les cadres non éjectés.
On a donc Poutou (mais quelle surprise là encore) qui est le 7e déclaré ce qui nous ferait 10 candidats potentiellement (en ajoutant un de droite, un du PS, un écolo EELV ou non)
Côté PS ou ce qu'il en reste, un
récent sondage Odoxa indique que 86% des Français ne veulent pas d'une candidature Hollande contre 13% (40% côté PS et 5% de petits fûtés à droite qui se disent que c'est leur meilleure chance pour gagner). Le socle est atteint.
Mais 64% pensent qu'il ira quand même.
La hausse du point d'indice de la fonction publique (salaire à avancement de carrière égal), après un blocage depuis 2006 (!) est un élément indiquant une volonté de regagner des voix d'ici 2017, après avoir laissé filer les électeurs pour les scrutins intermédiaires. Et le fait que le second volet de la hausse est prévu pour mars 2017 indique des ambitions présidentielles.
Côté conjoncture, avec la BCE qui injecte plus d'argent dans l'économie, la courbe du chômage est prévue pour être plate et pourrait donc avoir l'air de baisser un peu. Si tout va bien: c'est fort fragile, à la merci de la remontée du pétrole par exemple.
Le plus étrange est que si la loi El Khomri est appliquée, cela libèrerait une partie d'un potentiel de 600.000 licenciements (selon des économistes pas spécialement pro-gouvernement), ce qui anéantirait les espoirs de retournement du chômage. Quel sens du sacrifice en échange de l'application des dogmes "nécessaires"...