Où trouver de l'argent.

[Pullo]

Plusieurs économistes (pour certains, le terme "économiste" se discute...) ont planché pour Challenges sur le sujet de dissertation au Bac des Terminales ES :
Comment l'accumulation de capital peut-elle être source de croissance économique ?

[vudeloin]

Je dois dire que le jugement de Touati sur l'inefficacité de l'investissement public me laisse quelque peu amusé...
Ce Monsieur doit sans doute oublier Internet, le TGV, les autoroutes, le Minitel et la conquête spatiale...
Quant au terme d'accumulation de capital, je n'ai pas l'impression, contrairement à ce que disent certains des contributeurs, qu'ils soit "daté XIXe siècle" au sens "marxiste", d'autant que le barbu n'a fait que prolonger ce qu'écrivaient avant lui les économistes politiques anglais...

Ensuite, pour ce qui est de l'accumulation primitive, n'oublions jamais que la traite négrière transatlantique a constitué, aux XVIIe et XVIIIe siècles notamment sa version la plus achevée.
Le truc, c'est que les Anglais ont ensuite investi dans la machine à vapeur, pas les Bordelais...

[Jean-Philippe]

L'actualité fait que ce sujet est au centre des préoccupations du gouvernement, davantage qu'il y a quelques mois.

On parle d'une réduction de l'envergure des agences (1144 en tout si j'ai bien suivi, certaines indispensables comme Pôle emploi, d'autres inutiles et coûteuses, alors que d'autres sont en doublon comme dans la santé). Le tout coûte 50 Mds, surtout à cause des centaines de milliers de salaires (400 000 environ je crois).

Les niches fiscales passeront évidemment à la moulinette gouvernementale, y compris apparemment celles sur les emplois à domicile.

Enfin, voici un article du Monde sur le projet de mettre fin à la gratuité des classes préparatoires.

[vudeloin]

Le problème des agences, c'est que, de manière générale, ce sont à la fois des démembrements de services anciennement ministériels ou interministériels et des nids à précarité de l'emploi, le tout doublé avec une politique d'embauche et de rémunération parfois opaque, sinon arbitraire.
Je suis assez favorable à la réduction du nombre des agences (qui font partie, notamment, des opérateurs de l'Etat) mais beaucoup moins à l'abandon des missions de service public que ces structures assument, plus ou moins bien, au demeurant.
La disparition de la technostructure des agences régionales de santé ou d'hospitalisation ne me poserait par exemple aucun problème.
Sauf que, dans ces cas là, le retour à une véritable gestion paritaire des organismes sociaux serait indispensable.