Jean-Philippe a écrit:Je voudrais revenir une dernière fois sur un argument que je trouve particulièrement pauvre. Des parlementaires déclarant qu'il faut un ancrage local pour faire de meilleurs lois (jusque là , ça va) et ne pas être couper du terrain, oublient qu'on peut avoir été maire ou avoir participé à un exécutif local dans un passé récent (et s'en souvenir les années suivantes), rester membre d'une assemblée locale, être en contact étroit avec des élus locaux, voire même cumuler les 3 !
Les lois organiques relatives au Sénat doivent être votées dans les mêmes termes par les deux assemblées.
esteban91 a écrit:Dans l'Express du 24/01, François Rebsamen affirme que malgré le vote de la loi limitant considérablement le cumul des mandats, contre laquelle il a bataillé au Sénat, il pense pouvoir continuer à cumuler maire de Dijon et sénateur de la Côte d'Or jusqu'en ... 2020 !!!! Méthode Coué, humour ou bien faille de la loi ... ?
Jean-Philippe a écrit:L'UMP annonce déjà qu'elle reviendra sur la mesure en 2017.
«Je ne propose pas un grand texte sur le cumul des mandats en juillet 2017, mais un texte très simple d’un seul article qui dise que les maires qui ont été élus pour six ans restent en place pendant six ans. On permet aux maires de terminer leur mandat et cela nous laisse trois ans pour voter une réforme sur le cumul, qui ne doit pas être seulement une réforme sur le cumul mais sur le fonctionnement de nos institutions.»
Pour gagner encore davantage de temps, Daniel Fasquelle envisage même qu’une proposition de loi équivalente soit votée au Sénat sans attendre les élections législatives de 2017, à la faveur d’une alliance entre l’UMP, le centre, les radicaux de gauche et quelques sénateurs socialistes viscéralement attachés au cumul —sans oublier un scénario où la droite redeviendrait majoritaire au sein de la Haute Assemblée dès l'automne 2014.
La nouvelle Assemblée nationale n’aurait plus qu’à voter le texte conforme à son arrivée à l’été 2017, et le tour serait joué. Une saisine du Conseil constitutionnel par la gauche ne mettrait pas la promulgation du texte hors délai: en vertu de l'article 61 de la Constitution, le gouvernement peut lui demander de statuer «en urgence», soit en moins de huit jours.
Comme c’est déjà le cas pour les votes solennels, seront publiés pour les scrutins publics ordinaires «le nom de l’ensemble des votants et le sens de leur vote», pour, contre ou abstention, a précisé la présidence. «Les scrutins deviendront ainsi plus simples et totalement transparents alors que, depuis 1993, seuls les noms des députés ayant pris une position autre que celle de leur groupe pouvaient être connus», ajoute-t-elle.
Au nom du « principe d'égalité », les « sages » ont également réclamé une incompatibilité de fonction entre parlementaire et vice-président de l'Assemblée de Corse, pour l'instant non prévue par la loi.
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