pop03 a écrit:PhB a écrit:arthas a écrit:A noter enfin que Jordan Bardella a annoncé qu'en cas de dissolution suite à l'adoption d'une motion de censure, le RN ne présenterait pas de candidats contre les députés sortants de droite ayant voté la motion.
C'est se faire mousser pour pas grand-chose : quel député LR serait mis en difficulté par la présence d'un candidat RN en cas de dissolution ?
arthas a écrit:Presque aucun, et surtout, je crois que dans les duels LR-RN de l'an dernier, un seul a été remporté par le RN.
Vous omettez 2 points essentiels. D'abord, pour l'emporter dans notre système électoral, il faut accéder au second tour. J'estime à environ un tiers d'entre eux éliminés avant le second tour avec quelques exemples: Minot, Vatin, Breton, Forissier...
Ensuite, il ne faut pas non plus négliger la participation qui était très basse en 2022 par rapport à une probable élection dans une séquence incandescente qui ferait très significativement progresser la participation avec comme parti le plus handicapé celui de LR contrairement au RN et à la NUPES.
Je n'oublie absolument pas le premier tour : Bardella ne parle que des députés
sortants de droite qui voteraient la censure. Par définition ces députés ont déjà gagné face à leurs adversaires, y compris RN, lors des 2 tours du dernier scrutin législatif. Vu le contexte très défavorable pour eux dans lequel ils ont été élus, ils sont quasi assurés de retrouver leur siège en cas de dissolution.
Même si, effectivement, ça s'est joué à pas grand-chose pour certains d'entre eux, ils ont peu de risques d'arriver 3ème du premier tour (sans atteindre, de surcroît, le nombre d'inscrits suffisant pour se maintenir au second tour). Et sont, sauf exception, largement favoris dans un second tour.
Enfin je parlais du "sacrifice" du RN : dans combien de ces circonscriptions un candidat RN aurait-il des chances sérieuses de se faire élire ?