Ramdams a écrit:L'article parle d'une disposition législative récente qui empêche toute modification du mode de scrutin à moins d'un an de l'échéance. Le gouvernement se fendra d'avoir "manqué de temps".
IL me semble que cette disposition n'est pas récente .
Dans son engagement de campagne, E.Macron voulait tout à la fois :
réduire le nombre de députés et celui des sénateurs (le nombre de sénateurs étant lié à celui du nombre de députés par le coefficient 0.6 : autrement dit le nombre de députés multiplié par 0.6= nombre de sénteurs ) Ce rapport est nécessaire en cas de révision constitutionnelle
et instaurer la dose de proportionnelle .
Lorsqu'il y a eut dialogue avec G.Larcher, celui-ci a avancé la notion de "pakage "pour l'ensemble de la réforme , concernant la totalité des textes .
Ne faire que la proportionnelle pour les députés pourrait être compris par LR comme une agression de la part du gouvernement . De plus, celà doit être vu dans le cadre du renouvellement du Sénat en septembre 2020 dont chacun voit bien que le rapport de force entre LRet PS d'un côté et LREM/UC de l'autre ne sera pas changé au Sénat .
Par ailleurs, LREM et le Modem ont ils intérêt à instaurer une part de proportionnelle ??
-oui, s'il s'agit de respecter la promesse de campagne
-plûtot non, si on se place au plan politique et selon le "pari "que l'on fait .
Je m'explique : vu l'effet d'entrainement des présidentielles sur les législatives , le calcul peut être ait que si E.Macron est réélu, il aura soit la majorité absolue des députés, soit la majorité relative en cas de scrutin à 2 tours actuel .
Par contre, même vainqueur de la présidentielle, Macron pourrait perdre la majorité en cas de part de proportionnelle .
Le seul cas où la proportionnelle favorise les macronistes, c'est si EM est battu, car dans ce cas REM+Modem sauvent les meubles .