vudeloin a écrit:le fait que tu ne comprennes pas mon point de vue, au fond, n'a pas beaucoup d'importance.
Je pense juste et je confirme que le but essentiel de la politique familiale est bel et bien de permettre aux femmes de pouvoir travailler, ne serait ce qu'en les délivrant, autant que possible, de la norme sociale qui veut qu'elles soient abonnées plus souvent qu'à leur tour à devoir interrompre leur activité professionnelle pour élever leurs enfants.
Et la politique familiale ne se limite aucunement au versement des allocations !
Je rebondis sur cette citation ancienne, mais pas que...
La politique familiale si elle ne concernait que les femmes ne serait pas une politique familiale mais féminine, et féministe dans le sens le plus tristement sectaire du terme.
Et, sociologiquement, il y a une véritable méconnaissance de la vie sociale des femmes. Elles sont en effet très majoritaires à "vouloir" s'arrêter pour élever des enfants. Ne côtoyer intimement que des femmes à csp +++ biaise lourdement une vision idéologique de désir de pouvoir, de carrière, de visibilité sociale et/ou culturelle qui touche en réalité (et heureusement) aussi peu de femmes que d'hommes... (du moins dépassé l'adolescence ou la post-adolescence).
La grande majorité des femmes, ressente plutôt comme un bonheur de pouvoir être mère sans avoir, comme les milliers de générations précédentes à travailler durement en même temps.
En tout état de cause, les politiques familiales y contribuent justement avec les congés maternités et parentaux...
Mais sur le volet allocations familiales, c'est bien sûr une politique nataliste. Une politique populiste et moraliste d'inspiration religieuse, encore aujourd'hui.
Je suis pour la liberté de faire ou non des enfants. Et l'état n'a pas à voler aux non reproductifs de quoi favoriser les reproductifs !
Il est déjà suffisant de subventionner le système scolaire, qui normalement devrait permettre de faire d'individu mis au monde, des citoyens, donc de payer pour avoir des relations intelligentes plutôt que dangereuses et/ou asociales. Or l'éducation nationale coût sans même continuer de remplir correctement cet objectif.
Je passe sur les arguments idiots (si, si !) des retraites, du renouvellement des générations, et du jeunisme (si on vieillit c'est mal... ah bon ? Des chiffres et des faits réels sur la créativité selon l'âge ?). Avec le principe de l'augmentation démographique continue pour les retraites, je vous laisse calculer l'idiotie à 250 ans de projection d'un tel argument...
En fait, il s'agit, comme toujours, de capter des ressources, de voler les uns pour donner aux autres selon un calcul pervers de dénigrement et de violence sur les minorités, voire de contrainte psychosociale à rentrer dans le rang ! par la carotte, la récompense...
Et qui favorise ainsi également la croissance des consommateurs (et peu importe que ce soit des chômeurs... Là encore c'est un calcul sordide mais bien fait)
Un politique, là encore du vulgaire donc.