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Il y a des signes qui ne trompent pas. Le gouvernement, sous le feux des projecteurs avec les réformes, son actualité, semble proche de l'implosion. Discorde, contradiction, isolement. A ce rythme, le remaniement risque d'être explosif!
> Un Président (trop?) présent <
Nous n'avions eu aucun exemple jusqu'alors, sous la cinquième république, d'un président aussi "actif" sur beaucoup de dossiers. Trop actif diront certains ou sur trop de dossiers diront d'autres. Toujours est-il que les ministres chargés de le subordonner apparaissent du coup comme des fantômes dans le meilleur des cas, ou comme des fusibles dans le pire! Le problème est que, lorsque les dossiers se transforment en patates chaudes, ce sont les Woerth, Chatel, MAM et autres qui trinquent. N. Sarkozy souhaite être accusé de tous les maux, sauf d'immobilisme. Quand bien même il ne réussirait pas à être réélu en 2012, il voudra être l'homme qui aura "osé" réformer le pays. De plus, et cela se vérifie très souvent, lorsque le Président est impopulaire, c'est le premier ministre qui récolte les lauriers.
> Une ouverture qui pourrait vite se refermée <
Deuxième "innovation" pour ce Président sous la cinquième république: établir un gouvernement sous le signe de l'ouverture! Idées à double tranchants là encore. Pour beaucoup de monde, sur le papier, le concept était parfait. Hors, dans la réalité, il a vite trouver ses limites et ce, en plusieurs points:
-> Qui débaucher? en effet, il faut, pour que cette ouverture soit crédible, prendre des personnes compétentes tout en sachant que les très grosses pointures n'accepteront jamais de rallier l'adversaire.
-> Honorer la diversité. Beaucoup de femmes dans ce gouvernement y compris des femmes issues de l'immigration (Amara, Yade).
-> Tableau de Chasse?. Beaucoup de personnes, notamment au sein même de l'électorat de droite se sont poser la question de savoir si cette ouverture était réelle ou si il s'agissait simplement d'une manœuvre politique afin de déstabiliser la gauche voir même l'affaiblir!
-> Perte de repères pour l'électeur. Les personnes qui ont mis un bulletin pour Sarkozy dans l'urne n'ont que très moyennement apprécier , à la longue, ce dispersement gouvernemental.
-> Un ordre de marche dispersé: En effet, nous avons pu constater ces derniers temps, sur le sujet des Roms entre autre que certains ministres laissaient entrevoir qu'ils n'étaient pas d'accord avec la politique sécuritaire qui était menée. Et se sont en premier lieux les personnes dites "d'ouverture" qui se sont manifester!
-> Des collaborateurs muselés. Comme nous l'avions remarquer un peu plus haut, les ministres n'ont eu que peu d'occasion de briller réellement! Cela est d'autant plus vrai pour les ministres d'ouverture. Aucun ne s'est vu confié un réel dossier républicain. Peut être F.Amara pour un énième plan banlieue qui a été abrogé faute de résultats (ou de moyen?)
Le pire, pour ces hommes et ces femmes, c'est que pour avoir osé saisir une opportunité, ils pourraient bien avoir mis fin prématurément à leur carrière politique. En effet ils leur sera très dûr, voir impossible de rejoindre leur propre camp et faire comme si de rien n'était!
> Scandales à Répétition <
Titre relativement évocateur, à croire qu'une malédiction touche les membres du gouvernement les uns après les autres. L'affaire Woerth-Bettencourt, affaire politico-financière qui a relativement affaibli le ministre en charge du dossier des retraites. Rachida Dati qui, à force de sur-médiatisation s'est vue gentillement remercier. Elle était autant adulée par Gala et Voici que détestée par les magistrats et les juges. Brice Hortefeux, condamné pour des propos racistes lors d'un meeting de l'UMP, l'affaire des Roms, celle de la déchéance de la nationalité... Tout ceci n'a eu que pour effet que d'affaiblir un gouvernement qui s'était vu confié des dossiers difficiles notamment sur le plan social.
> Une crise financière sans précédent <
La crise des "Surprimes". Voilà le terme employé par la finance mondial et qui a fait basculer la planète dans une crise économique que les observateurs ont qualifiés "d'aussi intense et grave que le crack boursier de 1929. Les pays traversant cette crise les un après les autres, et le tour de la France arrivant, le gouvernement se voit dans l'obligation de restreindre les enveloppes budgétaires de toutes part et d'accès les dépenses que sur le nécessaire. François Fillon sera alors le premier à parler de récession..
> Crise interne <
L'UMP se voit dans l'obligation de faire face à une crise au sein même de ses rangs.Plus rien n'allait entre Copé et Bertrand et désormais le torchon brûle entre Hortefeux et Besson.
> Conclusion <
Il reste environ 1 an avant le début des campagne pour 2012. Le gouvernement a encore beaucoup de travail a réalisé sans compter les conflits au sein de la majorité. Le prochain remaniement ministériel, si petit soit-il sera décisif pour la fin du quinquennat...