-l'opinion s'interroge sur le travail parlementaire : quand elle ne voit que si peu de parlementaires en séance, celà interpelle.
Nous savons bien, vous, moi et les autres qu'il y ale travail en commission (dont les retransmissions ou vidéos sont toujours instructives ).
Donc, diminuer le nombre de ces élus n'est pas incongru dans cette logique
-vouloir limiter le nombre de mandats ? C'est répondre au clanisme et au clientélisme constaté ici ou là , avec l'aide des bulletins municipaux, des "journées du maire "etc ....J'entends votre opposition, comme quoi, il faut laisser le suffrage universel s'exprimer.
Peut être va t'on faire payer à certains vertueux les comportements non vertueux d'autres . Mais, à constater ce à quoi peut mener les trop longs mandats , de maire par exemple, ? Dan le département du 92, il y a P.Balkany, A.Santini.
De trop longs mandats entrainent aussi le népotisme, la calcification de la vie politique etc...quelque soit la couleur politique de la personne .
Et puis, on ne peut limiter le nombre de mandats présidentiels, ni refuser une trop grande personnalisation de ces mandats, sans être logique jusqu'au bout; de plus, si un élu ne peut réaliser quelque chose en 3 fois 6 ans, c'est que son projet n'est pas bon, ou qu'il ne sait pas s'y prendre .
-je ne suis pas un fanatique de la réduction du nombre de parlementaire, mais comment peut on la faire autrement que sur une base mathématique, principalement pour l'Assemblée Nationale.Je ne pense pas que les projets aillent dans ce sens
pmf a écrit:Vouloir diminuer d'une manière purement mathématique le nombre de Parlementaires, c'est antidémocratique.
Cependant, ne créons pas non plus des distorsions trop grandes (le conseil permet + ou moins 20% , ce qui est bien) au détriment du critère démographique, qui là seraient qualifié d'antidémocratique .
Même pour le Sénat, les correctifs successifs (tenant au collège électoral, puis au nombre de sénateurs par départements) ne doivent pas 'accroître, car, c'est une lapalissade, si on avantage trop les uns, on en désavantagera d'autres .
pmf a écrit:En préparant mon intervention sur les Constitutions de notre beau Pays, je relève que le quinquennat a été adopté par référendum en 2000 par 18,55 pour cent des inscrits.
N'y a-t-il pas là une forme de non démocratie à appliquer une disposition aussi mal adoptée.
N'est ce pas une forme de forfaiture pour reprendre le mot employé par Gaston Monnerville en 1962 lorsqu'il s'opposait à l'élection du Président de la République au suffrage universel direct.
Le général de Gaulle aurait considèré que ce référendum de 2000 était nul et non avenu mais mon propos est d'autant plus de fiction que le général de Gaulle n'aurait jamais proposé une telle réforme qui, de plus, a été aggravée, à mon sens, par l'inversion des scrutins législatif et présidentiel
Oh là , cher pmf, ne faites pas parler a postériori le Gal de Gaulle! Celui ci nous avait habitué à des référendums avec plusieurs questions et 1 seule réponse possible . Ce général n'avait pas prévu de seuil minimum pour qu'un résultat de référendum soit validé . Il n'aurait pas proposé, il est vrai, de raccourcir le mandat présidentiel, mais on ne peu être sûr que l'inversion des scrutins législatifs et présidentiel ne lui aurait pas plus . Cette inversion avait eu les faveurs de JL Debré ...