C'est un élément qui, de leur côté, plaiderait pour le fait de ne pas y aller seuls: c'est un coup à avoir moins de temps de parole que Nouvelle Donne (mouvement qui, lui, a un score aux européennes précédentes à faire valoir).
A noter que le
rattachement des parlementaires aux partis pris en compte ici est celui du "2e volet", c'est-à -dire non pas celui déclaré lors de leur candidature mais celui indiqué chaque année, il peut donc évoluer d'ici là , avec la limite que seuls les partis ayant gagné droit au "premier volet" (les 50*1% ou 1% en outremer) peuvent y correspondre.
De nouveaux mouvements comme Génération-s, Agir ou Les Patriotes (eh oui tiens, les partis de l'ancien tripartisme ont tous eu des scissions) ont intérêt à se trouver un parti déjà existant en mai 2017 auquel se rattacher (y compris des partis ultramarins, d'ailleurs) et avec lequel faire liste commune. Ainsi, les députés Agir se sont souvent rattachés à l'UDI: si cela se reproduit, ce sera un indice technique qu'une liste commune est envisagée.
Cet ensemble de règles est en tous cas un élément, avec le seuil de 5% pas forcément si facile à passer, qui poussera à des alliances.