A droite, Copé semble fermer la porte à des primaires à Lyon, au grand désespoir de nombreux militants.
Échaudée par la tragicomédie de l’élection à la présidence, l’UMP trouve toutes les bonnes raisons de ne pas reproduire l’exercice d’un vote militant à Lyon. « L’UMP le fait à Paris car il y a des candidats d’ampleur nationale et qu’ils feront de cet exercice une vitrine démocratique. Une sorte de séance de rattrapage du duel Fillon/Copé. A Lyon, il n’y a que des candidats locaux et la mise en place de primaires représente un gros investissement financier pour le parti », observe un acteur de la vie politique lyonnaise (
source).
Pourtant, l'UDI est prête à participer à des primaires ouvertes dans les villes où il n'y a aucun leader naturel à droite (dixit Yves Jégo la semaine dernière).
Georges Fenech, député de la 11e circonscription du Rhône (hors de Lyon, vers Givors), ne fait plus mystère de ses visées lyonnaises. Il pourrait, en cas de succès, laisser au président de la fédération UMP du Rhône Philippe Cochet la présidence de l'agglo.
Si Copé veut privilégier les sondages aux primaires (moins chers, ce qui joue quand on voit l'état des comptes du parti), excepté à Paris, on risque de ne pas voir beaucoup de primaires en France, alors qu'elles seraient très utiles dans des villes comme Toulouse, Marseille (si Gaudin se retire) et Strasbourg.