Jean-Philippe a écrit:sondage CSA pour l'Humanité :A la question "en cas d'organisation d'un référendum pour la ratification du traité budgétaire européen, voteriez-vous oui ou non?", 52% de l'ensemble des inscrits répondent "oui", 32% "non", et 16% sont sans opinion.
Parmi les électeurs ayant voté "oui" au référendum de 2005 sur la constitution europénne [sic], ils sont 71% qui voteraient à nouveau "oui" si ils devaient se prononcer sur le traité européen, 20% répondant "non" et 9% sont sans opinion. La moitié (50%) de ceux qui ont voté "non" en 2005 voteraient encore "non", 39% "oui" et 11 ne savent pas.
Enfin, ceux qui avaient voté abstention, blanc ou nul sont 44% qui diraient "oui" au traité européen, 26% "non" et 30% ne savent pas. En revanche, 49% désappouvent [sic] que le gouvernement ait décidé de recourir au vote du Parlement plutôt qu'au référendum pour ratifier ce traité, contre 39% qui appouvent [sic] la méthode et 12% sont sans opinion.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/24/97001-20120924FILWWW00654-traite-europeen-majorite-l-appouverait.php
vudeloin a écrit:
De même, des critiques apparaissent, quant aux choix budgétaires les plus récents, de la part d'économistes comme Thomas Piketty, Daniel Cohen ou Henri Sterdyniak, dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils faisaient partie des supporters de François Hollande.
vudeloin a écrit:Même Emmanuel Lechypre, économiste régulièrement invité sur BFM Business, s'interroge sur les 3 %, Relique...
Nul doute qu'il ne devrait peut être rester que Marc Touati pour soutenir l'orientation ainsi fixée.
Je me demande, ceci dit, à ce stade du débat, s'il n'y a jamais eu, dans l'histoire économique de la planète, la moindre politique de rigueur budgétaire qui ait conduit un quelconque pays au redressement de ses comptes et si celui ci n'a pas toujours eu à voir avec des politiques de dépense publique expansive et extensive.
Je m'interroge en fait pour savoir s'il est normal et naturel que les cinq cents millions d'Européens de l'UE (moins les Britanniques et les Tchèques dont les gouvernements n'ont pas ratifié le Traité budgétaire) servent ainsi de sujets d'expérimentation d'une thèse économique doctrinale qui voudrait que la combinaison de la hausse des impôts et de la baisse des dépenses publiques soit la clé de la félicité universelle...
Parce que, si l'éprouvette casse, je ne suis pas sûr des conséquences.
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