HORATIO a écrit:La menace de candidature d’un ex-président de la République n’est donc pas crédible ?
Quand tout laisse supposer qu'il n'a plus aucune chance de faire un score à deux chiffres à ce type d'élection et c'était le cas de Giscard d'Estaing en 2002, non.
HORATIO a écrit:Ce poste à l’Europe, ne l’a-t-il pas obtenu ?
Si tu fais allusion à la présidence de la Convention sur l'avenir de l'Europe, il a été nommé à ce poste, ce qui est quand même très différent que de parvenir à se faire élire au suffrage universel.
HORATIO a écrit:VGE a toujours été très ambitieux et quelqu’un à prendre avec le plus grand sérieux, n’était-il pas l’étrange Monsieur X dans les années 1960 ?
Le "Monsieur X" des années 60, c'était Gaston Defferre.
HORATIO a écrit:Le 6 juin 1997, Philippe Seguin a pris le contrôle du RPR. ( présidence élu avec 78,85% des voix)
C’était simplement pour rénover et se présenter aux municipales de Paris ?
Entre 1997 et 2001, il y a eu les élections européennes de 1999, où Séguin avait été initialement désigné comme tête de liste de la droite parlementaire. Il a jeté l'éponge en pleine campagne électorale, abandonnant en même temps la présidence du RPR.
Sous la Vème République, depuis 40 ans et au moins jusqu'à ce jour, l'expérience a montré que tous ceux qui sont parvenus à la plus haute fonction du pouvoir exécutif ont plus ou moins bâti toute leur "carrière" politique autour de cet objectif, avec tout ce qui en découlait en terme de stratégie et notamment de capacité à "tuer" ou au moins à neutraliser ses principaux rivaux au sein de son propre camp. Giscard d'Estaing, Mitterrand, Chirac ou Sarkozy n'ont pas dérogé à cette règle. L'ancien député-maire d'Epinal avait des qualités politiques indéniables mais il lui manquait sans doute cette volonté farouche d'accéder à cette fonction suprême de la République.