Zimmer a écrit: Si j'avais été en âge d'être citoyen dans les années 60 et même si j'ai beaucoup de respect pour l'homme du "18 juin", je n'aurais sans doute pas fait partie de ses électeurs.
Tu places peut-être un peu haut la barre du critère de vote. Le cursus du lieutenant de Gaulle pendant la première guerre mondiale était déjà très significatif ;
Selon Wikipédia :
« Lieutenant depuis le 1er octobre 1913, il est nommé capitaine en janvier 1915. Blessé au genou dès son premier combat à Dinant le 15 août 1914, il rejoint le 33e RI sur le front de Champagne pour commander la 7e compagnie. Il est à nouveau blessé le 10 mars 1915 à la main gauche lors de la bataille de la Somme. Décidé à en découdre, il désobéit à ses supérieurs en ordonnant de tirer sur les tranchées ennemies. Cet acte lui vaut d'être relevé huit jours de ses fonctions. Officier tatillon, volontiers cassant, son intelligence et son courage face au feu le distinguent au point que le commandant du 33e RI lui offre d'être son adjoint.
Le 2 mars 1916, son régiment est attaqué et presque décimé par l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l'oblige à sauter dans un trou d'obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné.
Après une tentative d'évasion manquée, il est transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers prisonniers remuants. Il y croise le futur général Georges Catroux, l'aviateur Roland Garros, le journaliste Rémy Roure, l'éditeur Berger-Levrault et le futur maréchal soviétique Mikhaïl Toukhatchevski. Un « lamentable exil », c'est en ces termes qu'il décrit à sa mère son sort de captif. »
« Baden-Baden : Charles de Gaulle bluffeur ou abattu ? »
C’est la question de la personnalité complète, simple et complexe de Charles de Gaulle qui est posée.
Simple car la personnalité de Charles de Gaulle l’était.
Complexe car la vie du personnage se confond avec plusieurs périodes tumultueuses de notre Histoire.