Il faut reconnaître qu'il semblait y avoir plus de monde qu'à la Concorde (l'avantage, c'est qu'au Trocadéro, on peut plus difficilement vérifier). Beaucoup de sympathisants UMP ont pu venir ici en voisin (on est dans l'ouest de Paris bien conservateur) et des consignes ont dû être données pour éviter une nouvelle Concorde. Il faut mieux donner l'impression d'une foule serrée sur un endroit peu étendu qu'une foule limitée sur une place gigantesque.
Quand Sarkozy a dit qu'il y avait 200 000 personnes, j'ai pensé 50 000 et la consultation de Google maps me confirme dans cette impression :
en comptant large, la place fait un carré de 150 m de côté, soit 22 500 metrès carrés (arrondissons à 25000 :D )
Avec les rues attenantes, je veux bien doubler ce chiffre (en étant gentil, j'insiste). On arrive à 50 000m carrés avec 1,5 personne dessus à chaque fois, on arrive à 75 000. Si on pousse un peu, je veux bien 100 000. Mais 200 000, faut pas pousser :shock: .
Sur le discours lui-même, je trouve qu'il y va crescendo depuis le début de l'entre deux tours. Comparé à celui de Toulouse qui n'était pas ce qu'il y a de plus limpide (la notion de frontière vue par Sarkozy n'a pas dû être comprise par tous ses partisans), là , il y est allé clairement et franchement, insistant beaucoup sur le travail et moins, proportionnellement parlant, sur l'immigration.
Quant à Longuet, il estime dans une interview à l'hebdomadaire d'extrême droite Minute qu'il est possible de "parler" avec Marine Le Pen, dont l'électorat "patriote" doit voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle pour faire obstacle au "socialo-communisme". La suite est dans la même ligne (attaque contre le communisme et ses millions de morts, DSK, Guérini...). Dati a fait comprendre qu'elle était choquée par ce discours
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120501.REU5350/pour-gerard-longuet-on-peut-parler-avec-marine-le-pen.html