La stratégie de Sarkozy pour être réélu

[Jean-Philippe]

Comme beaucoup de journalistes et de connaisseurs des lieux l'ont souligné, Sarkozy a pris un risque en connaissance de cause en allant dans ce quartier du vieux Bayonne. C'est l'un des lieux de rencontre préférés des nationalistes basques (plus que des militants PS qui peinent à faire tomber la dynastie Grenet). Que quelques militants PS aient profité de l'occasion pour distribuer des tracts et chahuté un peu le sortant (qui n'a jamais été vraiment mis en danger), pourquoi pas, mais il ne faut pas nier que la plupart des manifestants étaient des sympathisants de la cause basque. Sarkozy a dit ce midi qu'il en reparlerai demain à Bordeaux.

Pour l'instant, on attend toujours le programme du sortant, pourtant si prompt à dénoncer l'absence d'idées et de propositions de ses opposants.

[Jean-Philippe]

L'UMP attaque régulièrement Hollande sur sa gestion de la Corrèze, mais cet article du Monde nuance fortement ces critiques, soulignant qu'Hollande a trouvé des comptes très détériorés à son arrivée en 2008.

[ploumploum]

L'UMP attaque régulièrement Hollande sur sa gestion de la Corrèze, mais cet article du Monde nuance fortement ces critiques, soulignant qu'Hollande a trouvé des comptes très détériorés à son arrivée en 2008.

C'est vrai qu'attaquer Hollande sur ce point me parait limite, vu que l'endettement tend à se stabiliser après des années de présidence de droite. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'article avec à l'appui les graphiques !

Heureusement que la gauche n' ait pas attaqué sur Levallois-Perret....

[vudeloin]

Surtout que je rappelle que l'endettement des collectivités locales n'est pas forcément du à la distribution de cadeaux fiscaux comme l'est celui de l'Etat depuis 1985, mais qu'il est directement lié à la politique d'investissement menée par lesdites collectivités.
Comme, depuis 2002, en plus, la Corrèze, comme tous les départements français, s'est retrouvée avec la gestion du RMI, de l'allocation personnalisée d'autonomie des personnes âgées et l'arrivée subite de fonctionnaires de l'Education nationale ou de l'Equipement gentiment transférés pour cause de réforme Raffarin, on peut concevoir que cela ait posé quelques problèmes.

La Corrèze n'est pas le département français où la population est la plus jeune et pas plus celui où elle est la plus riche.

[vudeloin]

On notera que l'UMP a répliqué en exhumant une vidéo où Hollande n'est pas d'accord avec un taux confiscatoire de l'imposition.
"Contradiction" crie haut et fort le parti.
Sauf que je ne vois pas où est la contradiction, car je crois qu'Hollande n'a jamais dit que le taux de 75 % était "confiscatoire".

Après tu as une autre hypothèse, mais bon...
Disons que François Hollande s'est rappelé que les Français étaient plutôt attachés à la justice fiscale et qu'officiellement, le candidat du PS est un candidat de gauche.

[Jean-Philippe]

Je replace ici une discussion lancée (par ma faute) sur le sujet du droit de vote des étrangers aux élections locales.

PS : il [Guéant] a également déclaré [...] que "la Corrèze, qui est le département le plus endetté, c'est la Grèce de la France".
Tout dans la nuance.

En ce qui concerne les méthodes de gestion du candidat socialiste, les chiffres sont sans équivoque. Compte tenu des difficultés que connaît la Corrèze depuis que François Hollande a été élu président du Conseil général du département en 2008, l’État lui a apporté un soutien de 19 millions d’euros en 2011. Au cours de la période 2008-2011, les dépenses de charges de personnel ont augmenté de 46 millions d’euros. La dette par habitant (on compte 242 038 Corréziens) est la plus importante de tous les départements (1 428 euros en 2010, pour une moyenne nationale de 476 euros). La dette totale a augmenté de 87 millions d’euros. Pour votre information , voici quelques chiffres clefs de la période 2010 / 2007.

· Charges de personnel : + 54,95 %

· Dépenses d’équipement directes : – 66,35 %

· Subventions d’équipement versées : – 31,01 %

· Capacité d’autofinancement pour remboursement des emprunts : -33,04 %

Fin.2010, pour le remboursement de la dette, il manquait en capacité d’autofinancement 2,4 millions d’euros.

· Montant de la dette : + 33,81 %

Deux autres éléments pour nous faire une bonne idée : Nombre d’années théorique de remboursement de la dette en 2007 : 9 années ; en 2010 : 18 années.

Et enfin, la fraise des bois sur le gâteau : la trésorerie nette en fin d’exercice.

Au 31.12.2007 : 12,593 millions d’euros

Au 31.12.2008 : 9,424 millions d’euros

Au 31.12.2009 : - 7,891 millions d’euros

Au 31.12.2010 : - 6,528 millions d’euros

Cette collectivité n’a plus, depuis le 31.12.2009, un euro en disponibilité pour les dépenses courantes. Elle est en découvert permanent.

Voici quelques éléments qui viennent corroborer les dires du Ministre, même si ils relèvent d'un cas particulier mais on pourrait en dire autant du Haut-Rhin. Seulement Charles Buttner n'a pour le moment pas d'ambitions présidentielles...

[jordan]

En ce qui concerne les méthodes de gestion du candidat socialiste, les chiffres sont sans équivoque. Compte tenu des difficultés que connaît la Corrèze depuis que François Hollande a été élu président du Conseil général du département en 2008

J'ai arrêté de lire à partir de là. La seule information pertinente de ce post si admirablement tourné, c'est que son auteur va être fort contrit le soir du 6 mai :(. Je compatis avec lui, certes, mais pas au point de m'obliger à lire sa propagande ;)

[Kerxizor]

En ce qui concerne les méthodes de gestion du candidat socialiste, les chiffres sont sans équivoque. Compte tenu des difficultés que connaît la Corrèze depuis que François Hollande a été élu président du Conseil général du département en 2008

J'ai arrêté de lire à partir de là. La seule information pertinente de ce post si admirablement tourné, c'est que son auteur va être fort contrit le soir du 6 mai :(. Je compatis avec lui, certes, mais pas au point de m'obliger à lire sa propagande ;)

Si je n'avais écrit que cette phrase qui je le conçois est assez polémique, cela aurait pu effectivement s'apparenter à de la propagande ; or la suite de la démonstration met en lumière certaines données qui sont assez peu médiatisées et qui apporte certaines preuves. Je vous rappelle que c'est l'un des arguments utilisé par l'équipe de Sarkozy...mais lisez la suite, ce n'est pas vraiment difficile à comprendre !

[vudeloin]

Ah l'endettement des collectivités locales, que n'a t il été dit là dessus !

Il est vrai que, comme depuis 2007, malgré des réformes structurelles s'ajoutant aux précédentes, l'Etat ne dégage toujours pas d'excédent budgétaire primaire (contrairement à l'Italie où les taux d'intérêt sont pourtant plus élevés qu'en France), on est toujours bien placé pour donner des leçons...

Plus sérieusement, la hausse des dépenses de personnel, voyez vous, me semble largement engagée à partir du moment où les effectifs non enseignants des collèges corréziens et ceux des salariés de l'Equipement sont venus gonfler les effectifs du département.
Et comme il faut bien que les choses soient dites, les pourcentages, c'est bien, mais je vous indique tout de même, en valeur absolue, que la Corrèze doit, par compétence obligatoire, dépenser chaque année plus de 90 millions d'euros au titre du handicap et de la dépendance, qui , de mon point de vue, devraient découler d'un financement par la solidarité nationale.

Ah oui, dernier détail, alors que se profile la faillite de Dexia, banque des collectivités locales, privatisée par la droite en 1996, pour un coût de 90 milliards d'euros, je ne sais pas s'il faut vraiment persévérer dans la mise en accusation de la gestion financière des collectivités territoriales.

D'autant que la Meuse ou la Haute Marne, pour prendre deux exemples sur l'autre partie de l'échiquier politique, ne sont pas forcément au mieux...

[Seb_49]

Nicolas Sarkozy (57 ans, né le 28/01/1955 à Paris [France]) divorce de Cécilia Sarkozy le 18 octobre 2007. Il épouse la chanteuse Carla Bruni à l'Elysée le 2 Février 2008.

Sa carrière politique débute lorsque qu'il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine (92) lors des élections municipales de 1977. L'année suivante,il devient délégué national des jeunes du RPR (Rassemblement pour la république). Lors des élections municipales de 1983, il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine et en devient maire (1983-2002). Cette même année, il est élu conseiller régional Ile de France (1983-1988). En 1986, il devient vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine (1986-1988). Il est secrétaire général-adjoint du RPR (1992-1993). Lors des élections législatives de 1993, il est élu député. La même année, il est nommé Ministre du budget, porte-parole du gouvernement, puis chargé d'exercer les fonctions du ministre de la communication (1993-1995). Lors des élections législatives de 1995, il est réélu député. Cette même année, il occupe le poste de ministre du Budget. C'est également au cours de cette année, qu'il devient porte-parole du RPR (1995-1997). Lors des élections législatives de 1997, il est de nouveau élu député. En 1998, alors qu'il est député, il occupe également le poste de secrétaire général du RPR (1998-1999). Il devient président du RPR par intérim en 1999. Cette même année, lors des élections européennes de 1999, il est élu eurodéputé, mais il démissionne en raison du non cumul des mandats. En 2002, suite aux élections municipales de 2001, il est alors adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine. Durant cette année, il est réélu député, après les élections législatives. Il occupe également, toujours cette année là, le poste de Ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales. Il devient président du conseil général des Hauts-de-Seine et président de l'UMP (Union pour un mouvement populaire) en 2004. Année durant laquelle, il sera nommé Ministre d'Etat, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. L'année suivante, il occupe à nouveau une fonction ministérielle, celle de Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l’Aménagement du territoire. Après l'élection présidentielle de 2007, il devient Président de la République le 16 Mai 2007.

EDIT Vincent le 04/03/2012 à 21:52 -> Message déplacé