A une semaine du premier tour, François Hollande reste donc le favori du scrutin, sans qu'il faille toutefois exclure une victoire sur le fil de Nicolas Sarkozy. On obtient par exemple un rapport de force équilibré si les quatre conditions suivantes sont remplies simultanément :
que le Président sortant bénéficie de reports de voix dans l'électorat du Front National comparables à ceux de 2007, supérieurs à 65% ;
que Nicolas Sarkozy rassemble plus de la moitié des électeurs de François Bayrou ;
qu'il mobilise un peu plus d'abstentionnistes du 1er tour que François Hollande ;
que les reports de voix de l'électorat de Jean-Luc Mélenchon sur François Hollande restent au niveau mesuré dans cette enquête, et ne s'améliorent pas.
Même si cela semble compliqué, l'élection n'est donc pas encore jouée. 22% des électeurs certains d'aller voter interrogés dans notre enquête se réservent d'ailleurs encore la possibilité de changer d'avis, un niveau d'indécision qu'on n'avait plus mesuré depuis la mi-mars.
http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2012-04-30-53-47-l-ecart-se-resserre-mais-francois-hollande-reste-en-tete