de vudeloin » Mar 6 Mar 2012 19:08
Sur la présence de Debout La République sur le territoire national, la visite du site du Parti permet d’avoir quelques éléments.
Région par région, cela donne
Nord Pas de Calais : un Président départemental dans le Nord (FX Villain), une secrétaire dans le Pas de Calais (Véronique Loir, également élue à Arras), deux délégués à la Jeunesse, et des délégués de circonscription dans les 7e, 9e, 10e, 12e, 13e, 22e et 23e circonscriptions (dans l’ancienne numérotation si je ne m’abuse) du Nord, et les 1ere, 3e, 10e et 11e circonscriptions du Pas de Calais.
Picardie : une présence dans les trois départements avec, dans l’Aisne, une fédération présidée par l’ancien conseiller général du canton de Moÿ de l’Aisne, Bernard Testu, et un secrétaire départemental, Freddy Grzeziczak, élu en mairie de Saint Quentin, après avoir été proche de Chevènement, si mes souvenirs sont exacts.
Dans l’Oise, DLR est pilotée par Jean Michel Sinet, candidat malheureux aux municipales de Crépy en Valois.
Dans la Somme, les responsables du mouvement semblent dépourvus de telles expériences.
En Champagne Ardennes, le mouvement n’est organisé que dans la Marne (où il existe un blog), et en Haute Marne.
Dans la Marne, le chef de file, Daniel Ménard, a été candidat aux cantonales dans le canton de Reims 8 (5,2 % au premier tour) et est maire adjoint de Champigny.
En Haute Marne, le responsable s’appelle Christian Després, et s’est présenté en 2011 sur le canton de Longeau Percey, comprenant notamment le bourg ferroviaire de Chalindrey, élection où il a recueilli plus de 15 % des voix et s’est placé en tête des candidats de droite sur Chalindrey.
En Lorraine, DLR dispose de responsables dans trois départements (Meuse, Meurthe et Moselle, Moselle) et d’implantations dans les 2e circonscription de Meurthe et Moselle, 4e, 9e et 10e de Moselle.
Le coordonnateur régional du Mouvement, Francis Cuny, s’est présenté aux cantonales 2011 sur le canton d’Arracourt (54) où il a obtenu … 6 voix.
Présence limitée de DLR en Alsace, avec une famille Chevalier menant le mouvement depuis Mulhouse.
En Franche Comté, si DLR est organisé dans le Doubs et le Jura (un secrétaire et un délégué de circonscription au moins), il n’a que deux correspondants isolés dans les deux autres départements.
Le leader régional du parti fut candidat UMP en 2008 sur le canton de Besançon Nord Est.
En Bourgogne, le mouvement est bien structuré en Côte d’Or et en Saône et Loire, avec secrétaire départemental, délégués au monde rural, délégués de circonscription dans trois cas dans chaque département et même un délégué cantonal dans le canton de Matour en Saône et Loire.
Un canton qui fut, jadis, représenté par Philippe Malaud, ancien Ministre et responsable du CNIP.
Le responsable DLR du canton a fait 20,2 % des voix aux cantonales 2011 avant que le second tour ne consacre l’élection du candidat de la gauche.
A Mâcon Centre, le responsable de la 1ere circonscription a fait 7,8 % lors de ces mêmes élections.
La structure est plus légère dans l’Yonne et inexistante dans la Nièvre.
En Ile de France, DLR dispose d’un délégué par circonscription parisienne dans 15 cas.
En Seine et Marne, la secrétaire départementale, Joëlle Charlier, fut candidate, sans succès, sur la Ferté sous Jouarre en 2011.
Le mouvement est plus structuré dans l’Essonne, avec neuf délégués de circonscription (plusieurs fois pour la même, partagée en deux), et même un responsable des relations avec les élus.
Lui-même ancien élu de Savigny sur Orge, ayant connu quelques conflits avec la maire UMP de la ville concernée.
La structure de DLR semble plus légère ailleurs, où les délégués de circonscription ont parfois été candidats dans certaines élections locales, sans trop de succès.
Dans un autre registre, DLR n’existe par exemple que dans cinq des huit départements de la Région Midi Pyrénées.
Ses sept candidats aux cantonales 2011 sur la Haute Garonne ont obtenu de 1,35 Ã 4,2 % des voix.
Dans la région Rhône Alpes, outre le fait que le nom de Gérard Tardy n’apparaît pas en tant que tel dans la Loire, on note que l’un des responsables du Rhône est élu de la commune de Larajasse, dans les Monts du Lyonnais tandis qu’un autre s’est présenté en 2008 sur une liste DVG aux municipales d’Irigny.