Jean-Philippe a écrit:S'il fallait choisir, plutôt à gauche.
Zimmer a écrit:Marcel Barbu avait été brièvement député de la Drôme dans la première Assemblée nationale Constituante, de mars à juin 1946. Après s'être engagé dans la Résistance, il avait été candidat sur une liste "indépendante d'action et de réalisations républicaines" qui se situait clairement à gauche.
Emeric a écrit:Votre point vue revient donc à considérer la recherche de signature comme un tour préliminaire réservé aux "grands électeurs". Ce n'est pas la vision de la 5ème république depuis 1965 où le président doit être choisit par tout le peuple (les signatures n'ayant pour but que d'éliminer les candidats "folkloriques").
pierrot a écrit:Zimmer a écrit:Marcel Barbu avait été brièvement député de la Drôme dans la première Assemblée nationale Constituante, de mars à juin 1946. Après s'être engagé dans la Résistance, il avait été candidat sur une liste "indépendante d'action et de réalisations républicaines" qui se situait clairement à gauche.
Pour être exact, il a été candidat en deuxième positon derrière de Paul Deval à cette élection d'octobre 1945. Sa liste a obtenu 1 siège. Et ce n'est qu'au moment de la démission de ce dernier qu'il est devenu député en mars 1946. Il a siégé au sein du groupe parlementaire des Républicains et Résistants, qui était apparenté au groupe communiste. En soi, son projet de Communauté de travail, préfigurait l'autogestion et même les communautés baba cool des années 70 (il parlait de "centre de vie totale "). Dès que sa proposition de loi sur le mouvement communautaire a été adoptée par le parlement, il a démissionné de l'AN dès juin 1946.
Donc, pas de doute, il faut classer "l'hurluberlu" (comme l'appelait le Général de Gaulle) à gauche du spectre politique en 1946 mais encore en 1965.
Oskial a écrit:Emeric a écrit:Votre point vue revient donc à considérer la recherche de signature comme un tour préliminaire réservé aux "grands électeurs". Ce n'est pas la vision de la 5ème république depuis 1965 où le président doit être choisit par tout le peuple (les signatures n'ayant pour but que d'éliminer les candidats "folkloriques").
Il me semble que le système le plus démocratique serait, si cette pré-sélection devait être nécessaire, de demander le parrainage d'électeurs. Pourquoi ne pas imaginer que les candidats à l'élection présidentielle doivent, pour être candidats, présenter le parainage de 150 000 ou 200 000 électeurs issus de plus d'un quart (ou d'un tiers) des départements ? Ce serait plus démocratique que de faire des élus des plus petites communes de notre territoire les censeurs de la présidentielle et les attributeurs du la bal "non folklorique"...
vudeloin a écrit:Oskial a écrit:Ce système, pratiqué dans certains pays, a les mêmes défauts et limites que celui aujourd'hui pratiqué avec les parrainages d'élus.
Je ne suis pas certain que l'objectif d'un système de parrainages soit forcément de réduire le nombre de candidats de l'élection présidentielle.
Réduire le nombre des candidats de manière disons administrative, c'est réduire la démocratie, aussi...
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