L'abstention dépasse la moyenne comme d'habitude en IDF (sauf Paris), dans le Nord-est (Nord-Pas-de-Calais, Ardennes, Marne, Moselle, Haut-Rhin), dans le Sud-Est (Alpes-Maritimes et Corse) et surtout dans les DOM.
Hollande dépasse les 32% dans 21 départements de métropole (et dans la grande majorité des territoires d'outre-mer) : 2 en Bretagne, 5 en IDF, mais surtout dans un grand quart sud-ouest.
Si l'on adjoint tous les candidats de gauche, la barre des 50% est dépassée dans 13 départements : Finistère, Côtes-d'Armor, Paris, 93 et 94, Limousin, Lot, Puy-de-Dôme, Ariège, Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées. Dans 25, elle ne dépasse pas 40%. Elle est inférieure à 35% dans 6 : en Haute-Savoie (34,95), dans l'Aube (33,75), le Var (31,89), le Bas-Rhin (31,21), le Haut-Rhin (30,85) et les Alpes-Maritimes (30,81).
Sarkozy dépasse les 29% dans seulement 20 départements au centre-ouest, en Champagne, Alsace, au nord de la région Rhône-Alpes et dans un petit quart Sud-est. Logiquement, en reflet inverse du vote Hollande, il est à moins de 25% dans un grand quart sud-ouest et dans le nord du pays.
Le Pen dépasse les 21% dans le Nord-Est et au bord de la Méditerranée. Elle ne dépasse pas 15% dans seulement 18 départements métropolitains, à l'ouest, au sud-ouest et en IDF.
Mélenchon fait ses meilleurs scores dans le Massif Central, les midis toulousain et méditerranéen et en IDF. Sa moyenne est dépassée quasiment partout au sud de la Loire, en Bretagne, et dans ses fiefs franciliens, et du Nord-est. Il est logiquement faible dans le centre-ouest de la France (entre Bretagne et IDF) et dans le quart est, un peu comme Hollande.
Bayrou dépasse les 11% dans le grand Ouest, dans le sud du Massif-central, en Alsace et dans son fief. Il est le plus faible au nord de la Seine et au bord de la Méditerranée.