de vudeloin » Mar 5 Juin 2012 16:22
Pour les scores, on rappellera pour la xième fois les scores du sondage comparés aux scores de 2007...
2007 : on avait une gauche raplapla avec un PS -PRG - DVG à 28 % (y compris quelques élus finalement rattachés au groupe GDR), un PCF et assimilés à 4,3 %, des Verts à 3,25 %, une extrême gauche à 3,4 %.
Le Modem était à 7,6 %, l'UMP et ses alliés à 45,6 % et le FN à 4,3 %.
2012 : là , nous avons un score de l'extrême gauche entre 1 et 1,5 %, un Front de Gauche entre 7 et 10 %, un PS et alliés entre 30,5 et 34 %, des Verts entre 4 et 6 %.
Le Modem est autour de 3 %, l'UMP flotte entre 30 et 34 % et le FN entre 14 et 16 %.
Les échantillons sont réduits et le fait est que la transposition en sièges est délicate (on sait ce que cela veut dire, pour peu que l'on se rappelle les projections de 1988, 2002 ou 2007, par exemple) mais quelques points doivent être d'emblée relevés.
Un, la plupart des sondages de terrain, sur circonscriptions, n'a concerné que des sièges où se présentaient soit des leaders de l'UMP, soit des Ministres du premier gouvernement Ayrault.
Et, pour faire bonne mesure, quelques sondages avec le FN pour voir si l'essai serait ou non transformé.
Le score des candidats EELV est majoré, manifestement, des candidats soutenus par le PS.
Pour le reste, j'ai bien l'impression que les candidats Verts ne feront guère mieux qu'en 2007.
Le score des candidats Front de Gauche est, dans le cas général (on va dire 80 % des cas), situable en dessous du score de la présidentielle mais, dans le même temps, au dessus du score atteint en 2007.
De manière générale (ce qui interroge sur la projection en sièges), le rapport Front de Gauche /PS est moins défavorable qu'en 2007.
Dans la centaine de sièges où le Front de Gauche est soit sortant, soit autre chose qu'un seul figurant dans la distribution, on verra ce qu'il en est...
le score du courant PS est majoré par rapport au score de 2007 comme à celui d'Hollande, mais il n'est pas impossible (c'est un point de vue) que cette majoration procède avant tout de positions établies où elle sera plus forte qu'ailleurs et moins de positions différentes, avec le problème du transfert d'électeurs vers l'abstention ou d'autres choix politiques.
Sur le rapport UMP/FN, il est évident que s'il se maintient comme l'indiquent certains sondages, cela risque de faire mal pour l'UMP puisque la perte moyenne du quart au tiers du pourcentage 2007 consacrerait de graves difficultés en bien des endroits.
Voilà ce qu'on peut en dire...