de o2mer » Mar 5 Juin 2012 14:54
Depuis plus d'un an, le Front de Gauche de l'Yonne s'est mis en mouvement et une dizaine de comités locaux ont été créé dans l'Yonne, pour relayer les campagnes électorales de 2012.
Pour les élections législatives de 2012, les candidats du FdG ont été validés par leurs partis respectifs. En décembre 2011 présentation à la presse. Depuis janvier, une guerre fratricide oppose les candidats PS et PRG au risque de voir la gauche éliminée dés le premier tour. Personne n'a contesté la candidature du FdG, les débats étaient ouverts, toutes les décisions étaient encore possibles.
Le conseil départemental du PCF, s’est réuni le 9 mai 2012 et le comité Yonne Nord du Parti de Gauche le 12 mai 2012 (communiqués en annexe). Ils ont clairement dénoncés les responsabilités des candidats PS et PRG et confirmés la candidature du FdG.
Au niveau national, tout a été tenté mais les négociations ont été rompues, entérinant ainsi la 3eme circonscription de l'Yonne.
La candidature a été définitivement enregistrée à la préfecture de l'Yonne le 18 mai 2012.
Dés le 21 mai 2012, au-delà de toutes convenances démocratiques, sans respect pour les accords fondateurs du Front de Gauche, ignorant volontairement toutes les décisions nationales et locales du Front de Gauche, quelques "experts" on mis en œuvre tout leur savoir faire et leur professionnalisme, pour imposer à tout prix de vielles pratiques électoralistes. Dans quel but ?
- L'Yonne Républicaine titrait le 3 avril 2012 : Sens et le Sénonais demain ! Prête pour les municipales. « Seule une gauche rassemblée et ambitieuse peut aujourd’hui proposer une alternative crédible », affirme l’association présidée par J.-P. Hanryon.
L’association regroupant des socialistes, communistes, syndicalistes et représentants associatifs va constituer une liste portant « les valeurs de la gauche »
Il est à noter que Jean Cordillot et Alain Ladrange sont adhérents de cette association.
Très controversée ; assemblée citoyenne où l'on vote a main levée, présence de l'équipe de soutien du candidat PS, témoignage de culpabilisation, et tout ça sans la présence de la candidate qui passait des examens…Le suppléant refuse de voter et déclare que cette assemblée est illégitime, qu'une assemblée citoyenne n'est pas faite pour ça et … on l'a obligé de se taire !
Dans un long communiqué qui commence le 21 mai, en omettant l'avant 21, il est écrit "Nous avons vu là l'occasion de nous appliquer à nous même un des mot d'ordre du Front de Gauche PRENEZ LE POUVOIR.
Tout est dit !
Communiqué de la fédération de l’Yonne du Parti Communiste Français.
Le conseil départemental du PCF, s’est réuni le 9 mai 2012. Il s’est félicité de la défaite Nicolas Sarkozy et de l’élection de François Hollande, auxquelles le Front de Gauche a largement contribué.
Il a débattu de l’enjeu des prochaines élections législatives. Partout, il appelle à soutenir les candidats du Front de Gauche pour permettre la mise en œuvre d’une véritable politique de gauche répondant aux besoins des populations.Il soutient dans la 1ère circonscription, Alain Raymont et Nora Boudjemaa ; dans la deuxième, Martine Millet et Pierre Delépine ; dans la troisième Elodie Delion et Patrick Pion.
Il a particulièrement étudié la situation de la troisième circonscription (Sens-Joigny). Il s’inquiète de la possibilité d’un duel UMP-Front National au 2ème tour. Dès lors, le risque existerait d’avoir un député lepéniste dans l’Yonne. Les démocrates ne peuvent l’accepter.
Cette situation est due à l’obstination du PS et du PRG dans le maintien de deux candidats au 1er tour qui défendent la même politique. Ce risque peut cependant être écarté si ces deux partis décident de s’accorder sur une seule candidature. Nous les appelons solennellement à réfléchir au danger que représente le maintien de ces deux candidats. Chacun doit prendre ses responsabilités.
Le PCF suggère qu’une assemblée citoyenne du Front de Gauche dans la troisième circonscription débatte de cette situation.
Déclaration des militants du Parti de Gauche de la 3ème circonscription réuni le 12/05/2012
Le caractère unitaire du Front de Gauche, l'adhésion à son programme, sa dénonciation des thèses de l'extrême droite et la rigueur de sa stratégie politique ont été validées par 4 millions d’électeurs, soit 2 de plus que la totalité des candidats « de l’autre gauche » en 2007. Cette dynamique a créé les conditions de la défaite de Nicolas Sarkozy.
Le Parti de Gauche s'inscrit dans une continuité de la démarche du Front de Gauche et s'engage dans la campagne des législatives avec la priorité politique d’améliorer le sort de tous nos concitoyens. Ainsi, nous déplorons le poids des thèses racistes et xénophobes dans notre circonscription, qui représentent un réel danger pour la démocratie et les valeurs de la république.
Nous sommes convaincus que la guerre fratricide à laquelle se livre les candidats PRG et PS tous deux appartenant au même groupe politique à l'Assemblée Nationale, crée les conditions pour éliminer la gauche dés le premier tour.
L'hypothèse d'un désistement unilatéral du Front de Gauche ne suffirait pas à changer significativement la donne, il faudrait choisir arbitrairement l'un des deux candidats restant en lice. Or, Nous ne possédons aucun élément politique permettant de soutenir l'un plus que l'autre en toutes objectivités, puisque ces deux partis défendent la même politique !
Face à cette situation, le Parti de Gauche ne peut cautionner une telle stratégie électoraliste visant à dicter à ses électeurs la conduite à tenir et les déposséder ainsi de leur choix politique.
Comme l'affirme Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, nous ne sommes ni à vendre, ni à acheter ni à domestiquer !
Nous invitons les icaunaises et les icaunais à voter pour leurs convictions, pour des valeurs d'égalité, de fraternité, de laïcité, de justice, de progrès et à se rassembler autour des candidats du Front de Gauche, Alain Raymont et Nora Boudjemaa (1ère circonscription), Martine Millet et Pierre Delépine (2ème circonscription), Elodie Delion et Patrick Pion (3ème circonscription).