Je reviens sur le redécoupage (en m'excusant d'avance pour la longueur du message, liée un peu à l'importance du département qui perd 3 sièges) :
N.B. : tous les âges donnés sont que les personnes auront en 2012
1ère circonscription : Elle conserve les cantons de Lille Sud (PS), Lille Sud-Est (PS) (moins les communes de Lezennes et Ronchin), gagne celui de Lille Centre (PS depuis 2008, fief de droite avant), pris à l'ex 3e, et la commune de Loos (séparée du reste du canton d'Haubourdin, resté dans la 5e) et perd celui de Lille-Sud-Ouest (PS) (parti dans la nouvelle 11e).
Aucun problème pour la gauche, le sortant PS Bernard Roman ayant gagné avec 61,75%.
2ème circonscription : Elle est très peu remaniée, conservant les cantons de Lille Est (PS), Villeneuve-d’Ascq Nord (PS), Villeneuve-d’Ascq Sud (DVG) et les communes de Lezennes et Ronchin (fiefs PS toutes deux), ne gagnant que celle de Mons-en-Baroeul (DVG) (issue de la 3e et séparée du reste du canton de Lille-
Nord-Est qui va dans la 9e).
Elle aussi devrait facilement rester à gauche, Bernard Derosier l'emportant avec 58,67% en 2007 pour ce qui doit être son dernier mandat.
Le FN ne devrait pas atteindre le 2e tour, n'ayant atteint que 13,4% à Villeneuve-d’Ascq en 2010.
3ème circonscription : l'ex 3e, dont le sortant est Alain Cacheux (PS), élu de très peu en 1997 et 2007 (50,6%), est disloquée entre les 1e, 2e, 4e et 9e. La nouvelle 3e, à l'extrême sud-est du département, correspond à l'ex 23e (cantons de Bavay (PC), Maubeuge Nord, Maubeuge Sud, PS tous deux) à laquelle on ajoute ceux à l'est de la 24e, à savoir Avesnes-sur-Helpe Nord (UMP), Solre-le-Château (PS) et Trélon (PS).
La sortante de la 23e, l'UMP Christine Marin (61 ans), élue pour un premier mandat en 2007 avec 50,75% devant le maire PS de Maubeuge Rémi Pauvros (Carl Lang avait atteint 11,6% au 1e tour). Si elle est candidate à un nouveau mandat, elle devrait être battue, d'autant plus qu'elle a été affaiblie par la perte de sa mairie de Jeumont en 2008.
Jean-Luc Pérat (62 ans), le sortant PS de la 24e circonscription (élu en 2007 avec 53,15% face à Alain Poyart (65 ans), député en 1993 et battu sans cesse depuis) qui disparaît, pourrait y être candidat car il est élu du canton de Trélon.
Le PS devrait l'emporter assez facilement. Le FN devrait atteindre le second tour, ayant dépassé les 25% dans tous les cantons (sauf celui de Trélon) au 2e tour des régionales, soit à peu près comme la droite.
4ème circonscription : L'actuelle, composée des cantons de Lille Ouest (Modem) et Quesnoy-sur-Deûle (UMP), gagne celui de Lille Nord (UMP) sur la 3e. Il s'agit de 3 cantons à droite depuis des décennies.
Marc-Philippe Daubresse, maire de Lambersart et sortant depuis 1991, est donc favori. Cependant, comme en 2007, il pourrait être accroché avec un 2e tour (58,72% en 2007). Face au Modem Olivier Henno, bien implanté qui avait atteint le second tour en 2005 et avait eu 18,09% en
2007, si un accord entre le PS et lui se faisait (très peu crédible au 1e tour) ou si Henno arrivait au 2e tour, il pourrait être menacé.
Le FN qui tournait autour de 15% aux régionales contre environ 38,5 pour la droite, ne devrait pas atteindre le second tour.
5ème circonscription : La nouvelle, composée des cantons de La Bassée, Haubourdin (PS) (moins la commune de Loos (PS) partie dans la 1e), Seclin Nord (Modem) et Seclin Sud (PS) a gagné La Bassée (UMP), issu de la 11e (et qui avait voté UMP aux législatives à 53,7% contre 47,72 sur la circonscription).
En 2007, Sébastien Huyghe, le sortant UMP vainqueur d'Aubry en 2002, s'était imposé avec 50,73%.
Le FN tournant autour de 20% aux régionales, il pourrait se qualifier de justesse au 2e tour.
Malgré un redécoupage favorable à la droite (à Loos, le PS avait 846 voix d'avance aux législatives), je pense que le siège devrait basculer à gauche, là encore de justesse (beaucoup dépendra du candidat PS qui pourrait être Alain Cacheux, le sortant de la 3e).
6ème circonscription : inchangée, au sud-est de Lille, elle est composée des cantons de Cysoing (UMP), Orchies (UMP) et Pont-à -Marcq (PS) et des communes de Anstaing, Baisieux, Chéreng, Forest-sur-Marque, Gruson, Sailly-lez-Lannoy, Tressin et Willems (en gros, les communes les plus au sud (et aussi les moins peuplées) du canton de Lannoy).
Thierry Lazaro (52 ans), sortant depuis 1993 (il n'a pas repris sa carte à l'UMP en 2011) et maire de Phalempin, a été réélu en 2007 (comme depuis 1993) face au nouveau sénateur et maire d'Orchies Dominique Bailly avec 56,6% (contre 105 voix en 1997).
Il devrait être réélu si l'UMP ne lui met pas des bâtons dans les roues (elle serait mal inspirée de le faire).
Le FN, en dessous de 20% aux régionales, ne devrait pouvoir se qualifier au 2e tour.
7ème circonscription : Composée des cantons de Lannoy, gagné par le NC sur le PS en 2011 (moins les communes de Anstaing, Baisieux, Chéreng, Forest-sur-Marque, Gruson, Sailly-lez-Lannoy, Tressin et Willems) et Roubaix Ouest (NC, à droite depuis 1988), elle perd la partie sud de celui de Roubaix Centre (PS). Or sur la commune de Roubaix, le PS a fait 57,82% aux législatives.
Le sortant NC depuis 2002, Francis Vercamer, maire de Hem, est quand même menacé. En 2007, il a été réélu avec 50,26% sur le PS après avoir battu le sortant Vert Guy Hascoët avec 51,01% en 2002.
Une triangulaire est possible avec le FN, mais il n'a pas fait 20% aux régionales dans les cantons concernés alors qu'historiquement (en 1993 et 1997), il était plus fort. Aux cantonales 2011 de Lannoy, il a atteint 25% au 1e tour, mais la faible participation me fait négliger ce scrutin qu'affectionne Vudeloin.
Je privilégie l'hypothèse d'une défaite du sortant, mais je pense que ce sera à nouveau serré et largement tributaire de la situation nationale, comme des qualités du candidat de gauche.
8ème circonscription : Elle est composée des cantons de Roubaix Centre (complétée par la partie auparavant située dans la 7e), Roubaix Est, Roubaix Nord (tous PS).
Si le sortant Dominique Baert (53 ans), apparemment contesté en interne, est réinvesti par le PS, il sera largement favori après son élection avec 56,86% en 2007 (sortant, il avait été battu de 118 voix par le centriste (ex PS) Gérard Vignoble en 2002 qui s'est retiré en 2007 car le candidat UMP était le médecin qui lui avait sauver la vie lors d'un AVC).
Le FN pourrait atteindre là aussi (comme dans la 7e) le second tour après l'avoir déjà atteint en 1993 et 1997.
9ème circonscription : Elle conserve les cantons de Marcq-en-Baroeul et Tourcoing Sud (tous deux fiefs UMP) et gagne celui de Lille Nord-Est (PS) (moins la commune de Mons en Baroeul partie dans la 2e), issu de l'ex 3e disloquée. L'UMP n'avait obtenu dans le canton complet que 43,8% aux législatives, Mons étant dans les mêmes eaux.
Bernard Gérard, maire UMP de Marcq-en-Baroeul, a été élu au 1e tour avec 60,2%, une performance pour un 1e mandat. Il est logiquement favori.
Le FN était à moins de 15% aux régionales sur les 2 anciens cantons et à 18,3 sur le canton lillois. Je ne crois pas à une qualification du FN au 2e tour.
10ème circonscription : inchangée, elle se compose des cantons de Tourcoing-Nord et Tourcoing-Nord-Est, au PS tous deux depuis 1998.
Le sortant Christian Vanneste (élu en 1993 et depuis 2002) devrait être battu (c'est à la fois une probabilité et un souhait, ce qui est rare de ma part). En 2007, il a été réélu avec 58,56% face à une candidate PS non soutenue par la section locale.
Une triangulaire est hautement probable comme en 1993 et 1997 (même si son leader local a quitté le FN), le FN ayant obtenu respectivement 20,3 et 21,3% aux régionales. Elle devrait être fatale à Vanneste (65 ans), lourdement battu aux municipales de 2008 avec 31% au 1e tour.
11ème circonscription : Composée des cantons de Armentières, Lille Sud-Ouest et Lomme (tous 3 PS), elle perd celui de la Bassée (UMP) au profit de la 5e, gagnant Lille Sud-Ouest. Cela contribue à l'ancrer à gauche. Le sortant Yves Durand (66 ans), toujours maire de Lomme pourrait se retirer. De manière surprenante, il n'a réuni que 39,9% dans son canton, en partie rural (mais 65,51% dans sa commune).
Sa réélection avec 52,28% en 2007 montre que le siège devrait rester à gauche.
Une triangulaire n'est pas impossible (mais peu probable), le FN ayant atteint les 20% aux régionales dans les 2 cantons d'origine.
Son challenger de 2002 et 2007 était le maire et conseiller général de la Bassée.
12ème circonscription : Elle ne correspond en rien à l'actuelle, proche de Dunkerque, partagée entre les nouvelles 13e et 14e.
Composée des cantons de l'actuelle 22e (excepté le Câteau-Cambrésis (PS) qui va dans la 18e), à savoir Berlaimont (PC), Carnières (PS), Hautmont (UMP), Le Quesnoy Est (PS), Le Quesnoy Ouest (DVD), Solesmes (PS) et ceux de l'ouest de la 24e, Avesnes-sur-Helpe Sud (DVD), et Landrecies (DVD, gagné avec 36 voix d'avance sur le maire DVG du chef-lieu en 2011).
Le redécoupage semble favoriser la droite, puisque le canton perdu a voté Sarkozy à 51,3% contre respectivement 59,3 et 53,1% pour les deux cantons gagnés.
Le sortant PS de la 22e est Christian Bataille (ancien maire de Rieux-en-Cambrésis situé dans le canton de Carnières, dont sa fille est l'élue), élu depuis 1988 et âgé de 66 ans. En 2007, il a gagné avec 52,78% face à Marie-Sophie Lesne, élue d'opposition au Quesnoy et conseillère régionale, qui pourrait être à nouveau candidate.
Si Bataille se représente, il devrait être réélu. S'il se retire, le PS devrait conserver la circonscription, probablement en triangulaire, le FN ayant dépassé partout les 20% aux régionales.
13ème circonscription : Elle conserve le canton de Coudekerque-Branche (PS), récupère la partie ouest de Dunkerque Ouest (PS) qui lui manquait et Grande-Synthe (PS), jusque là dans la 12e qui disparaît, et perd la majeure partie de celui de Dunkerque Est qui avait voté à 57,1% pour l'UMP aux législatives d'où était issu le candidat UMP Franck Dhersin (député de 1998 à 2002 et conseiller général battu en 2004).
Le fief PS est conforté : Delebarre avait été réélu avec 53,12% en 2007.
alors que Hutin qui devrait récupérer le nouveau siège l'avait été avec 63,95% (score stable depuis 1997) dans la 12e.
Le FN pourrait là aussi jouer un rôle, ayant fait environ 22-23% aux régionales.
14ème circonscription : Elle conserve les cantons de Bergues (UMP depuis 2011), Bourbourg (UMP), Hondschoote (PS) et Wormhout (DVD), gagne Dunkerque Est (PS depuis 2004, issu de la 13e), Gravelines (PS, qui vient de la 12e), et perd au sud ceux de Cassel et Steenvoorde qui penchent à droite. Elle encercle la nouvelle 13e.
Jean-Pierre Decool, le sortant UMP depuis 2002, élu de Bourbourg, a été réélu au 1e tour avec 56,67% (après avoir été battu de 486 voix en 1997), la gauche n'atteignant pas 28%, menée par un candidat PRG. Le candidat de gauche sera renforcé par les voix de Gravelines (surtout) et de Dunkerque et celui de droite sera handicapé par la perte des deux cantons de droite (là où la gauche était sous les 27% et les seuls où la droite dépassait 36% aux régionales).
Le FN ayant dépassé partout les 20% aux régionales, un second tour est plus que probable. Il devrait être conservé par la droite, mais en cas de triangulaire et de vague rose, un basculement est possible.
15ème circonscription : Elle conserve les cantons de Bailleul Nord-Est, Bailleul Sud-Ouest, Hazebrouck Nord, Hazebrouck Sud et Merville (tous PS, ceux de Bailleul Nord-Est, Hazebrouck Sud et Merville ayant basculé en 2008), gagne Cassel et Steenvoorde (fiefs de droite, le 1e ayant connu une parenthèse d'un mandat de gauche en 2004-2011) issus de la 14e.
La sortante depuis 2007 (une des rares à avoir fait basculer un siège à droite en 2007) l'avait emporté avec 51,87% alors que le sortant se retirait (il était suppléant d'un candidat sans étiquette). Le contexte national et la progression de la gauche aux élections locales pourrait compenser l'arrivée de deux cantons de droite. De plus, le FN pourrait atteindre 20% comme aux régionales.
Enfin, la sortante est affaiblie par sa nouvelle défaite aux municipales à Nieppe en 2008.
16ème circonscription : Composée du canton de Marchiennes (PC) et des communes d'Anhiers, Aniche, Auberchicourt, Dechy, Ecaillon, Flines-lez-Râches, Guesnain, Lallaing, Lewarde, Loffre, Masny, Montigny-en-Ostrevent, Sin-le-Noble, Waziers, elle échange quatre communes (Auby (PC), Râches (SE), Raimbeaucourt (Modem), Roost-Warendin (DVG)) du canton de Douai-Nord-Est qui vont dans la 17e, contre celles de Sin-le-Noble (PS) et Waziers (PC).
Le sortant PC depuis 2007, Jean-Jacques Candelier (67 ans), élu avec 66,09% dans ce fief communiste, sera réélu s'il se représente. Il avait devancé largement le PS avec 32,92% contre 20,66 au 1e tour. Aux régionales, le FN avait dépassé les 23%.
17ème circonscription : Composée des cantons de Arleux, Douai Nord (la partie du chef-lieu), Douai Nord-Est, Douai Sud (moins les communes de Aniche, Auberchicourt, Dechy, Ecaillon, Guesnain, Lewarde, Loffre, Masny, Montigny-en-Ostreven, soit deux communes et la partie du chef-lieu), Douai Sud-Ouest. Outre l'échange de communes avec la 17e, elle est inchangée.
Marc Dolez, député PG (ex PS), élu depuis 1988 (sauf en 1993) a été réélu avec 62,14% en 2007. A 60 ans, il devrait être candidat à nouveau. Le PC (9,85% en 2007) ne devrait pas lui nuire, mais le PS qu'il a quitté il y a 3 ans devrait lui envoyer un concurrent.
La gauche devrait garder sans problème le siège, mais difficile de dire la couleur du vainqueur.
Le FN tournait là aussi autour de 20% aux régionales.
18ème circonscription : Conservant les cantons de Cambrai Est, Cambrai Ouest, Clary et Marcoing (tous DVD, depuis longtemps sauf celui de Cambrai Est qui a connu une parenthèse PS entre 2004 et 2011), elle gagne Le Cateau Cambrésis (PS), issu de la 22e.
En 2007, le maire de Cambrai François-Xavier Villain (62 ans), proche de NDA, a été réélu pour un 2e mandat avec 57,45%.
Le redécoupage affaiblit un peu la droite, mais le sortant, très peu actif comme législateur, ne devrait pas être inquiété, sauf en cas de triangulaire (le FN a eu environ 20% aux régionales).
19ème circonscription : Inchangée, la circonscription de feu Patrick Roy, réélu avec 10% en 2007, se compose des cantons de Bouchain, Denain et Valenciennes-Sud (moins sa partie valenciennoise), tous détenus par le PC.
L'écart de 11,5 points entre Roy et Leroy (l'ancien député-maire PC de Denain) en 2007 devrait être plus faible en 2012. La suppléante de Roy Marie-Claude Marchand (58 ans) aurait déclaré qu'elle ne serait pas candidate en 2012, mais c'était en 2010 alors qu'elle venait d'accéder au conseil régional. Je pense que le PS, dès lors que son candidat sera soutenu par les militants, devrait arriver en tête du 1e tour.
Le FN, Ã moins de 20% dans les 3 cantons, ne devrait pouvoir atteindre le second tour.
20ème circonscription : Composée des cantons de Anzin (PS) (moins la commune de Saint-Saulve), Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (PC) et Saint-Amand-les-Eaux-Rive gauche (qui a été gagnée par le PC sur l'UMP en 2008), et des communes (situées à l'ouest du canton de Condé-sur-l’Escaut) d'Escautpont (DVG), Fresnes-sur-Escaut (EELV), Hergnies (UMP), Odomez (DVD), Vicq (?), Vieux-Condé (PC), elle perd la partie non valenciennoise de Valenciennes Nord au profit de la 21e.
Alain Bocquet (66 ans), élu sans interruption depuis 1978, a été réélu avec 69,17% après avoir très largement devancé le PS au 1e tour (46,49 contre 9,09%). Qu'il se représente ou pas, le PC devrait facilement conserver le siège.
A noter qu'aux régionales, le FN était plus faible que dans le reste du sud du département avec environ 16-18% sur la nouvelle circonscription. Je ne crois donc pas à sa présence au 2e tour (sauf s'il arrive en 2e position bien-sûr).
21ème circonscription : La circonscription de Borloo conserve le canton de Condé-sur-l’Escaut (PC) (moins les communes de Escautpont, Fresnes-sur-Escaut, Hergnies, Odomez, Vicq, Vieux-Condé), Valenciennes Est (PC), Valenciennes Nord (prise par le PC au PS en 2011), et les communes de Valenciennes (UMP) et de Saint-Saulve (UMP).
Comme on l'a déjà dit, il est largement favori, ayant été réélu pour un 4e mandat au 1e tour avec 53,69% face à une gauche encore dominée par le PC qui atteint environ 38%.
Le FN autour de 17% aux régionales ne devrait ici non plus pouvoir atteindre le 2e tour, mais il devrait contribuer à contraindre Borloo à revenir un 2e dimanche devant les électeurs.
Bilan :
La gauche devrait conserver 10 sièges : les 1, 2, 8, 11, 12, 13, 16, 17, 19, 20e (dont les 2 sièges du PC avec une inconnue pour celui de Dolez)
en gagner 4 : les 3 (avec des sortants PS et UMP qui pourraient s'opposer), 5, 7 et 10e.
Ce devrait être très serré dans la 15e (UMP en 2007).
La droite devrait conserver 6 sièges sur 21 : les 4, 6, 9, 14, 18 et 21e (contre 11 sur 24 aujourd'hui).