Pullo a écrit:Boutih n'était déjà pas très populaire dans les cités à l'époque où il dirigeait SOS Racisme. Avec les propos qu'il a tenu, en plus de son investiture mouvementée, il est parti pour être battu au premier tour...
amateur a écrit:J'ai le sentiment que Malek Boutih conscient que sa situation est difficile a tenté le tout pour le tout en espèrant rallier les suffrages de certains électeurs de droite et du FN qui l'aideraient à virer en tête devant le candidat FDG ou a dans l'idée de ne pas appliquer le désistement républicain s'il est devancé et prépare ainsi la venue des renforts de droite du second tour pour s'imposer selon la méthode Voynet.
Cette déclaration à mon avis a été soigneusement préparé et le personnage veut tellement ce siège de député qu'il est prêt
à pas mal de choses.
vudeloin a écrit:Brillante sortie de Malek Boutih, hier, sur les questions de sécurité, lors d'un débat télévisé, consacré aux législatives, par FR3 Ile De France.
Le candidat socialiste de la 10e circonscription a évoqué la " situation d'un quartier de sa circonscription" dans lequel " la police ou la gendarmerie ne peuvent pas entrer s'ils sont moins de cent cinquante".
Une intéressante stigmatisation des habitants de la Grande Borne de Grigny que les intéressés auront sans doute beaucoup apprécié de la part d'un candidat dont les attaches partisanes devraient pourtant le préserver du discours un peu facile "sur les zones de non droit", c'est à dire les 700 quartiers sensibles de France où vivent tout de même, ne l'oublions pas, 3 millions et demi de Français.
PS le discours sur les "zones de non droit" a été repris dans la même émission, quelques minutes plus tard, par Mme Arnautu Passage supprimé Sur le fond, ceci dit, cette désignation de certains quartiers de nos villes, quelqu'ils soient, et notamment pour y avoir travaillé, est pour moi, la marque du plus grand mépris pour les gens qui y vivent et qui sont aussi estimables que les autres.
Allons nous traiter Neuilly sur Seine de zone de non droit au motif que le droit au logement, et notamment l'existence de logements sociaux, n'y est que fort peu appliqué ?
Jean-Philippe a écrit:L'écart PS/PC était de 22 pts aux législatives de 2007. Pour l'emporter, Delapierre qui est autant parachuté que Boutih si je ne me trompe, devra rattraper cet écart sur Boutih. Ce dernier devrait tourner autour de 25%. Son suppléant est le nouveau maire de Fleury-Mérogis qui a pris la ville au PC en 2009. Delapierre a pour suppléant le maire et conseiller général de Morsang-sur-Orge.
Je ne pense pas que Boutih sera battu, sauf si les militants locaux n'ont rien fait (ce que je ne crois pas), mais l'écart sera d'environ 5-10% avec le FG.
pierrep a écrit:vudeloin a écrit:Brillante sortie de Malek Boutih, hier, sur les questions de sécurité, lors d'un débat télévisé, consacré aux législatives, par FR3 Ile De France.
Le candidat socialiste de la 10e circonscription a évoqué la " situation d'un quartier de sa circonscription" dans lequel " la police ou la gendarmerie ne peuvent pas entrer s'ils sont moins de cent cinquante".
Une intéressante stigmatisation des habitants de la Grande Borne de Grigny que les intéressés auront sans doute beaucoup apprécié de la part d'un candidat dont les attaches partisanes devraient pourtant le préserver du discours un peu facile "sur les zones de non droit", c'est à dire les 700 quartiers sensibles de France où vivent tout de même, ne l'oublions pas, 3 millions et demi de Français.
PS le discours sur les "zones de non droit" a été repris dans la même émission, quelques minutes plus tard, par Mme Arnautu Passage supprimé Sur le fond, ceci dit, cette désignation de certains quartiers de nos villes, quelqu'ils soient, et notamment pour y avoir travaillé, est pour moi, la marque du plus grand mépris pour les gens qui y vivent et qui sont aussi estimables que les autres.
Allons nous traiter Neuilly sur Seine de zone de non droit au motif que le droit au logement, et notamment l'existence de logements sociaux, n'y est que fort peu appliqué ?
Et Vudeloin a sans doutes oublié l'époque où des maires de la petite couronne parisienne ont usé du bulldozer pour " accelerer " des expulsions ..et le dernier fait remonte à 2010 ...mettant à la rue des dizaines de familles par -6°...
SALVAT a écrit:Un cas intéressant :
Laurent BETEILLE : un habitué de la "dissidence" qui, une fois élu, rentre dans le rang jusqu'à la fois suivante !
Etonnante carrière politique que celle de laurent BETEILLE qui, élu aux cantonales de 1985 dans le canton de Brunoy juste remanié, s'y fait réélire en 1988 et 1994 (sous l'étiquette RPR retrouvée cf.ci-dessous) et y achève son mandat en 2001 (cumul).
Candidat malheureux aux législatives en 1988 contre Michel BERSON PS, il se présente en dissidence en 1993 contre Alain JOSSE investi par le RPR ; il est battu dès le 1er tour comme son ex-compagnon le sera au second.
Figurant en 4° et dernière position sur la liste sénatoriale du RPR en 1995, il finit par accéder au Sénat à la suite du décès de JJ ROBERT et de la déchéance de Xavier DUGOIN qui avait eu quelques ennuis ..... en janvier 2001.
Il est réélu sénateur UMP dissident en 2004, s'inscrit au groupe UMP mais se représente comme UMP dissident en 2011 ; n'obtenant que 12% des voix, il achève ainsi sa carrière sénatoriale à 65 ans.
Ne demeurant que maire de BRUNOY, et son ex-canton étant passé au PS, il veut devenir député...sous l'étiquette UMP et pas "dissident" cette fois ! En quelque sorte, le "chevalier blanc" de l'UMP contre le vilain DUPONT-AIGNAN !
Bertrand SALVAT
vudeloin a écrit:Je crois bien, Bertrand, que Béteille n'était pas dissident en 2004 mais bel et bien le candidat officiel de l'UMP.
Le dissident, pour le coup, cette fois là , c'était Dassault ! :)
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