Perso, je ne crois pas à un basculement de cette circonscription en 2012. Ce que je crois en revanche le plus probable, c'est que les scores de la droite se tassent. Pour un rappel historique, je répertorie les scores de la droite des élections présidentielles sur la circonscription depuis 1965
1965: 58,79 %
1974: 57,80 %
1981: 52,81 %
1988: 53,66 %
1995: 59,01 %
2007: 52,99 %
En ce qui concerne les trois villes, la droite semble plutôt rester stable sur Saint-Mandé. Elle recule sur Vincennes avec des scores successifs en baisse: 59,31 % en 1965 56,69 % en 1988 62,21 % en 1995 et enfin 55,79 % en 2007. Les législatives l'atteste aussi en passant de 61,88 % en 1997, puis à 59,90 % en 2002 et enfin à 56,51 % en 2007.
A Fontenay-sous-Bois, la gauche aussi semble progresser. Élections Présidentielles: 1988 54,20 % à gauche , 1995 51,15 % à droite et enfin 55,40 % en 2007. Ce serai bien si j'avais aussi les résultats depuis 1965...
Nous voyons donc bien un tassement des scores de la droite dans le temps. Alors, soyons fous, parions sur un basculement de la circonscription en 2012...
Et pourrait gagner une bonne partie des circonscriptions qui lui sont habituellement défavorables. L'UMP et ses alliés ne conserveraient que quelques dizaines de sièges.
Le Monde s'est livré à un article:
http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2011/10/20/legislatives-2012-toutes-les-circonscriptions-qui-pourraient-basculer_1591612_823448.htmlJ'ai du mal à croire un changement de majorité, même si le président sortant était réélu. Ce que je pense en revanche, c'est que sa majorité pourrait être plus courte que la précédente, comme la gauche en 1988 en dehors même du redécoupage Pasqua de 1986. Pour exemple, la gauche était arrivée en tête dans toutes les circonscriptions du département de l'Aube. Elle avait même frôlé les 54 % dans l'actuelle circonscription où est élu François Baroin. Pourtant, quelques semaines plus tard, la gauche n'a gagné que cette circonscription et de justesse. François Mitterrand est "correctement" réélu, mais la gauche n'a pas amplifié le mouvement contrairement à 1981 aux législatives qui ont suivi.
Si N.S. est réélu, la droite risque de se retrouver dans ce cas de figure avec de surcroît comme arbitre les centristes que pourront le mettre en minorité lors du vote au Palais Bourbon.