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Le Front de Gauche et les législatives 2012

Dimanche 17 juin
A partir de 20h00
Nouveau découpage électoral et composition de l'Assemblée nationale : exprimez-vous sur les enjeux des prochaines législatives de juin 2012.

Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede alamo » Mar 17 Avr 2012 14:51

puisque l'on est déjà passé au deuxième rideau, allons-y pour une tentative de recensement des circonscriptions où le FdG sera fort mais pas suffisamment.

FdG probablement en tête de la gauche mais battu au 2ème tour
- Alpes-Maritimes 4ème (Menton) : F. Tujague sera très probablement devant le candidat PS dans cette circonscription à ancrage PCF ancien (Beausoleil, Cap d’Ail et Breil-sur-Roya avaient des maires PCF encore dans les années 80), mais au 2ème tour il lui faudrait une conformation de triangulaire très particulière pour pouvoir l’emporter au vu de l’évolution sociologique de la frange littorale
- Alpes-Maritimes 7ème (Antibes) : le temps (après-guerre) où Antibes et Vallauris avaient un maire communiste est révolu depuis longtemps. Même en triangulaire avec le FN, l’UMP devrait l’emporter au 2ème tour
- Corse-du-Sud 2ème (Porto-Vecchio) : D. Bucchini était arrivé au 2ème tour en 1997 et avait perdu en triangulaire au 2ème. Le schéma risque de se répéter cette année, d’autant que le FdG a sous sa houlette fortement progressé aux Régionales.
- Somme 3ème (Rue, Saint-Valéry) : ancien fief PCF tombé au PS (V. Peillon) puis à droite. Le FdG peut y bénéficier d’un élan au premier tour mais le redécoupage ajoutant les trois cantons au nord fait du sortant UMP le favori de la consultation.
- Var 6ème (Brignoles) : Le FdG serait à peu près certain de devancer au premier tour le candidat EELV soutenu par le PS s’il se présentait uni. La dissidence du maire ex PCF de Rougiers contre la candidat officiel du FdG risque de conduire à un duel UMP/FN au second tour. Pour le reste du Var, il pourrait y avoir un accord national PS/FdG sur les circonscriptions à risque d’élimination de la gauche, mais le FdG risque de ne pas être à même d’afficher de grandes prétention dans un département qui vire sociologiquement à droite depuis trente ans.
- Val-de-Marne 1ère (Saint-Maur, Champigny ouest) : la puissance du PCF sur Champigny et Bonneuil peut permettre au candidat FdG de figurer au deuxième tour mais l’emporter vu le poids de Saint-Maur dans la circonscription tiendrait du miracle (on est dans le cas où il ne resterait qu’une centaine de circonscriptions UMP en France)
- Val-de-Marne 5ème (Champigny, Nogent) : idem : le PCF peut assurer sa présence au second tour grâce à son fief de Champigny (son candidat est d’ailleurs le Maire de la ville), mais les trois autres villes (Nogent, le Perreux, Bry) sont irréductiblement à droite
- Val-de-Marne 6ème (Fontenay, Vincennes) : La candidate FdG a de bonnes chances d’écarter la candidate EELV soutenue par le PS au premier tour, mais malgré une progression de la gauche « bobo » à Vincennes, voir un député PCF sur St-Mandé, qui est au Bois de Vincennes ce que Neuilly est au Bois de Boulogne, n’est pas le scénario le plus probable. Si la candidate EELV était en tête de la gauche au premier tour, pas sûr d’ailleurs que le report des voix FdG soit excellent suite au clash des dernières cantonales à Fontenay.

Bon score prévisible mais PS trop fort
- Aisne 2ème (St-Quentin) : il est probable que l’addition des scores des deux candidats PCF « identitaire » et FdG (PCF également d’ailleurs) soit assez élevé mais la division sera fatale dans une circonscription ou les chances du FdG étaient de toute façon très faibles
- Aube 3ème (nord-ouest) : malgré ses bases fortes sur Romilly et la Chapelle-Saint-Luc, difficile d’inquiéter le sortant UMP même si le jeu est ouvert à gauche au 1er tour
- Aude 1ère et 2ème : le PCF a gardé des points d’implantation forte mais la domination du PS est trop forte pour espérer passer devant
- Bouches-du-Rhône 16ème (Arles) : le Maire d’Arles H. Schiavetti aurait sans doute pu jouer la victoire dans l’ancienne circonscription de M. Vauzelle, mais une candidate de Tarascon peu connue aura peu de chance, a fortiori avec un redécoupage marleixien moins favorable.
- Corrèze (1ère et 2ème) : le FdG présente des candidats de poids mais le PCF qui faisait encore 40% des voix dans les années 70, a perdu de son influence au profit du PS en même temps que le souvenir de la résistance s’estompait.
- Dordogne (1ère, 4ème et surtout 3ème) : le FdG fera sans doute un bon score sur l’ensemble du département, mais aura du mal à inquiéter les sortants socialistes
- Drôme 3ème (Die, Crest, Baronnies) : C. Morel-Darleux peut bénéficier de la bonne implantation PCF à Die et dans les Baronnies et siphonner les voix écolos, mais il est peu probable que ce soit suffisant
- Gironde 3ème (Bègles, Talence) : certes N. Mamère énerve de plus en plus de gens au PS et le PCF a repris le canto de Bègles dont il a longuement détenu la Mairie avant que N. Mamère ne la récupère à la tête d’un alliance PS / droite intitulée « majorité présidentielle » à l’époque de l’ouverture à droite de F. Mitterand. Mais ce n’est pas le conseiller général qui se présente et Bègles ne fait pas la circonscription. Aucune chance donc
- Gironde 9ème (Langon) : secteur d’implantation traditionnelle correcte du PCF dans le prolongement de la Dordogne. Le FdG présente un notable local (maire, CG) qui devrait faire figure honorable, mais pas au point d’inquiéter G. Savary.
- Landes 3ème (sud-est) : le PCF a toujours eu des bases solides entre la banlieue Nord de Bayonne et la Chalosse, mais ça ne peut servir que d’appoint de deuxième tour à H. Emanuelli, intouchable (le terme est à la mode) si celui-ci a besoin de patienter après le premier
- Lot-et-Garonne 2ème (Marmande) : bon score prévisible de C. Girardi prévisible dans cette circonscription qui fut détenue quelque temps par le PCF, mais le PS sera quasi certainement devant
- Meurthe-et-Moselle 6ème (Pont-à-Mousson) : le remplacement du canton de Briey par celui de Pompey éloigne le risque (déjà modeste) pour le sortant PS de se voir devancé par le FdG, mais le nord de la circonscription devrait assurer un score plus qu’honorable à ce dernier.
- Oise 3ème (Creil) : même si le maire PCF de Montataire est parti pour faire un score flatteur, le PC a perdu des points face au PS depuis 20 ans (il détenait alors nombre de mairies dans la partie frontalière de l’Ile-de-France, ainsi que le canton de Neuilly-en-Thelle), il ne devrait pas inquiéter le candidat socialiste.
- Pas-de-Calais 9ème (Béthune) : le FdG devrait faire un bon score, mais à bonne distance du PS/PRG. Ceci étant si les dissidences se multiplient effectivement …
- Pas-de-Calais 10ème (Noeux-les-Mines, Divion) : idem même si une surprise n’est pas totalement exclue
- Hautes-Pyrénées : le PCF a quelques points forts dans l’agglomération tarbaise, mais leur répartition artistique dans les deux circonscriptions ne permet au FdG que de faire figure honorable au premier tour mais pas de venir inquiéter les sortants PS ou PRG
- Seine-et-Marne 7ème (Mitry-Mory) : Le FdG aurait pu rêver l’emporter ou en tout cas passer le premier tour dans cette circonscription s’il s’était présenté uni. La candidature dissidente (comme divers gauche) de B. Corneille assure un deuxième tour UMP-PS
- Seine-et-Marne 10ème (Chelles) : Champs-sur-Marne assurera sans doute un score honorable au premier tour au FdG (qui a quelques reste aussi à Chelles ou Vaires-sur-Marne), mais pas assez pour concurrencer le PS.
- Tarn 2ème (Albi Nord, Carmaux, Gaillac) : le FdG a retrouvé des forces entre Albi et l’ancien bassin minier de Carmaux (il détient deux cantons dans la circonscription) ; pas assez pour inquiéter J. Valax, proche de P. Quilès et situé à l’aile gauche du PS (lui aussi a voté contre le MES à l’Assemblée)
- Haute-Vienne 3ème (nord du département) : le FdG a gagné des points lors des dernières cantonales et devrait faire un beau score mais avec peu de chances de devancer un PS dominant sur Limoges.
- Essonne 1ère (Evry) : le FdG peut espérer un bon score grâce à son implantation sur Corbeil mais n’a aucune chance d’inquiéter M. Valls ou son suppléant
- Seine-Saint-Denis 1ère (Epinay, St-Ouen) : le PCF garde des forces solides à St-Ouen et l’Ile-Saint-Denis, et il faut rappeler qu’Hanotin avait devancé le PC à St-Denis Sud de très peu. Le candidat PC s’était retiré au nom de la discipline républicaine alors qu’il aurait eu de fortes chances de passer au deuxième tour grâce aux voix de l’extrême gauche (comme à Montreuil d’ailleurs) ; et C. Bartolone ne serait sans doute déjà plus Président du Conseil général après la fournée cantonale 2011. IL n’est pas certain que le FdG fasse le même cadeau en 2014. Ceci étant la faiblesse du PCF dans la ville la plus peuplée de la circonscription devrait permettre à B. Le Roux (qui a entre temps connu quelques désillusions dans ses ambitions sur Plaine Commune) de conserver son siège , d’autant que le FdG n’est pas cette fois représenté par un notable à forte notoriété comme M. Jacquaint en son temps
- Seine-Saint-Denis 6ème (Aubervilliers, Pantin) : dans l’ancienne conformation de la circonscription (Aubervilliers et La Courneuve), le candidat FdG aurait été favori face au PS. Le redécoupage lui est défavorable, le PS étant aujourd’hui nettement devant sur Pantin. Même si P. Le Hyaric arrive en tête à Aubervilliers (ce qui est assez probable), l’écart ne sera probablement pas suffisant pour devancer E. Guigou sur l’ensemble des deux villes.
- Seine-Saint-Denis 9ème (Bondy) : on peut s’attendre à un bon score du FdG grâce au vote de Noisy-le-Sec et Romainville, mais le PS reste loin devant sur Bondy et les Lilas
- Val-de-marne 2ème (Créteil, Choisy, Orly) : le FdG peut faire plus que de la figuration au premier tour, mais son retard sur Créteil est trop fort pour pouvoir inquiéter un baron socialiste comme L. Cathala
- Val d’Oise 9ème (Goussainville, Gonesse) : circonscription qui devrait repasser à gauche, le sortant UMP se repliant prudemment sur ses terres sannoisiennes moins périlleuses. Le candidat du FdG, maire de Fosses, devrait réaliser un score appréciable, mais aura du mal à devancer l’ancien député socialiste JP Blazy, maire de Gonesse. Celui-ci étant un partisan de Montebourg qui gère sa ville à la tête d’une équipe très Union de la Gauche à l’ancienne (PS, PCF, MRC), le FdG n’a d’ailleurs pas de raisons de taper trop fort dessus pendant la campagne.


J’avais fait la liste avant les derniers commentaires d’Amateur, Oskial et Salvat. Comme je suis honnête, je n’ai rien changé.
J’ai effectivement oublié la circonscription pyrénéenne de Haute –Garonne, où le FdG a connu quelques succès aux cantonales, dans des cantons ruraux de peu de poids démographique.
La circonscription de Janquin dans le Pas-de-Calais m’a échappé, et je n’ai pas vu passer les dissidences PS en Indre-et-Loire (c’est vrai que le candidat EELV investi par le PS a tout pour énerver les militants socialiste locaux, et le PCF a connu quelques succès locaux surprenants), à Valence Sud (c’est vrai qu’à y réfléchir, P. Trapier peut faire mieux que C. Morel-Darleux dans les Baronnies, où son côté écolo peut avoir du mal à passer chez les agriculteurs comme chez les salariés d’EDF), et dans les Hautes-Alpes (où le FdG n’est pas passé loin de la victoire dans deux cantons en 2011).
on ne peut pas être partout...
J’ai un peu de mal à imaginer le FdG très haut dans la terre chouanne du Morbihan, mais c’est la partie ouest et depuis le grand chelem à gauche des Sénatoriales (avec un sénateur PCF, dont l’élection puis la réélection à la mairie d’Auray avaient déjà surpris), plus rien ne peut étonner…

Sur Fontenay – Vincennes, je ne crois pas plus que Vudeloin aux chances de la candidate EELV.

Côté val d’Oise, il semble que l’on gamberge à la Fédération socialiste (pourtant pas la plus à gauche de France, c’était le territoire d’élection de DSK), certains étant prêts à abandonner deux circonscriptions au FdG plutôt que de partir à la bataille avec des candidats un peu plombés (information directe, hors Internet). N’oublions pas que c’est le seul département passé de gauche à droite aux dernières cantonales, les responsabilités ont été clairement identifiées, et en ce moment D. Lefèvre, patron du PS 95, est plus remonté contre les Verts que contre le FdG.
Donc attendons la suite, je suis moi-même val d’oisien de souche (et argenteuillais à la base)
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede Draume » Mar 17 Avr 2012 16:46

Alamo,
- Seine-Saint-Denis 1ère (Epinay) ... FdG n’est pas cette fois représenté par un notable à forte notoriété comme M. Jacquaint en son temps

Peuchère, la Muguette n'a jamais été dans cette circonscription
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede alamo » Mar 17 Avr 2012 16:53

c'est à Paulette Fost que je pensais (Maire de saint-Ouen, ex députée entrée par le suite au sénat)

au temps pour moi comme disent les militaires
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede vudeloin » Mar 17 Avr 2012 17:46

Sur cette circonscription où la candidate du Front de Gauche sera Hayat Dhalfa, membre du PG (et ex MRC), je fais juste observer qu'en 2008, le PS a perdu en mairie d'Epinay de manière assez nette (plus de 60 % pour la liste du maire centriste Hervé Chevreau) et que le canton a été conquis par la droite en 2011, avec un écart aussi net, puisque Hervé Chevreau a dépassé les 62 % au second tour...
Le PS n'a donc plus vraiment Epinay en position forte, contrairement au PCF qui garde le contrôle de Saint Ouen et n'est pas dépourvu d'influence sur l'Ile Saint Denis (dont le maire EELV risque de se présenter) et Saint Denis Sud où les modifications sensibles de la population résidente en peu de temps ne garantissent pas nécessairement un plébiscite au PS...
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede Draume » Mar 17 Avr 2012 17:50

Yes, Alamo. Mais c'était il y a quand même 30 ans. La France a un peu changé, et le mur de B... est tombée des 2 côtés
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede Zimmer » Mar 17 Avr 2012 17:50

vudeloin a écrit:je fais juste observer qu'en 2008, le PS a perdu en mairie d'Epinay de manière assez nette


C'est en 2001 que le PS a perdu Epinay-sur-Seine.
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede vudeloin » Mar 17 Avr 2012 17:55

Aspect qui a son intérêt : dans son découpage antérieur, la première de Seine Saint Denis incluait Pierrefitte et Villetaneuse (canton de Pierrefitte) et laissait dans la deuxième les quartiers de Saint Denis compris dans le canton Sud (Plaine Saint Denis, quartier Pleyel, quartier du Port).
Désormais, tout le canton Sud est dans la première (ce qui découpe Saint Denis sur deux sièges) et Pierrefitte comme Villetaneuse complètent la deuxième circonscription avec les deux cantons Saint Denis Nord Ouest et Nord Est.
La limite physique des trois cantons dionysiens est d'ailleurs évidente : la Nationale 1, devenue avenue Gabriel Péri, traversant Saint Denis depuis le Barrage de Pierrefitte à la Porte de Paris, ce noeud routier distinguant le canton Sud couvrant l'ensemble de la Plaine Saint Denis et les quartiers situés entre le Canal Saint Denis et la Seine.

Parmi les titulaires du siège, nous eûmes dans le passé Etienne Fajon, ancien directeur de l'Humanité, Paulette Fost, en 1978, avant Gilbert Bonnemaison en 1981, et même un passage par la droite en 1993...
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede vudeloin » Mar 17 Avr 2012 17:56

Zimmer a écrit:
vudeloin a écrit:je fais juste observer qu'en 2008, le PS a perdu en mairie d'Epinay de manière assez nette


C'est en 2001 que le PS a perdu Epinay-sur-Seine.


Oui, certes, Zimmer, mais la défaite de 2008 fut sans appel (3 567 voix d'avance pour la liste de droite d'Hervé Chevreau).
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede Zimmer » Mar 17 Avr 2012 18:09

vudeloin a écrit:Oui, certes, Zimmer, mais la défaite de 2008 fut sans appel (3 567 voix d'avance pour la liste de droite d'Hervé Chevreau).


C'est vrai aussi, mais Bruno Le Roux n'était pas candidat. Au premier tour des législatives de 2007, celui-ci faisait un score de 38,95 % des suffrages exprimés tandis que celui d'Hayat Dhalfa était de 5,59 %. Il est toutefois exact que le découpage de 1986 (qui est resté le même en 2009) est moins favorable au PCF (et aujourd'hui, au Front de Gauche) qu'autrefois, même si la commune de Pierrefitte-sur-Seine (le canton quelques années auparavant) est passée du PCF au PS.
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Re: Le Front de Gauche et les législatives 2012

Messagede alamo » Mar 17 Avr 2012 18:41

B. Le Roux était candidat, mais pas en tête de liste. H. Chevreau ne l'ayant emporté qu'à l'occasion d'une triangulaire en 2001 (je crois que c'est une liste LO qui s'était maintenue au 2ème tour), le PS pensait la reprendre en 2008 et a présenté son secrétaire départemental aux élections. Entre temps H. Chevreau avait su se faire apprécier de la population et l'a emporté avec 62% au premier tour.
B. Le Roux, qui visait la présidence de Plaine Commune (occupée par P. Braouezec), a été victime d'un excès de confiance (et de la parité) en se mettant en 11ème position sur la liste et en n'étant, vu l'ampleur de la défaite, même pas élu conseiller municipal d'opposition.
Ce qui s'appelle une bavure
Comme par ailleurs le PCF a gardé Saint-Denis et la Courneuve en ne perdant que Pierrefitte (à la loyale, seule grosse ville avec Denain où le sortant PCF a été devancé par le PS) et aubervilliers (élection "à la Voynet" d'un socialiste devancé au premier tour mais se faisant élire grâce aux reports de voix de l'UMP au deuxième), P. Braouezec est toujours Pdt de Plaine Commune. Le maire MODEM d'Epinay en est devenu un des vice-présidents, et les Elus PS d'Aubervilliers ont été écartés des instances dirigeantes
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