de vudeloin » Ven 14 Oct 2011 16:28
Les élections législatives de 2012 se dérouleront, comme nous en avons pris l’habitude depuis 2002, en point d’orgue de l’élection présidentielle d’avril mai et devraient, comme pour les deux précédentes éditions, être profondément marquées par le résultat de cette consultation.
On se souvient qu’en 2002, après le dramatique et pathétique second tour de la présidentielle, la gauche n’avait pas réussi à redresser la tête lors des législatives et que, désemparée, elle avait laissé la droite emporter les élections avec une majorité particulièrement nette.
En 2007, encore groggy de l’échec somme toute assez net de Ségolène Royal lors de la présidentielle, la gauche n’avait du de redresser quelque peu la barre qu’à une bonne mobilisation de ses forces au second tour, entre déclarations hésitantes de Jean Louis Borloo et finesse de Laurent Fabius, entre autres, lui permettant, après un premier tour catastrophique, de préserver certaines positions très menacées et d’en conquérir d’autres.
En 2012, si le candidat de gauche du second tour bat avec une marge importante le candidat probable de l’UMP que sera Nicolas Sarkozy, il est prévisible que les législatives amplifieront le résultat de la présidentielle.
Et que, découpage Marleix ou pas, rien ne pourra empêcher que l’affaire ne se termine avec pertes et fracas.
Les données seront évidemment différentes si le moindre candidat élu à la présidentielle ne l’emporte qu’avec une majorité ténue ( genre 51/49), chaque camp pouvant alors se mobiliser pour les législatives en escomptant inverser le sort contraire de la présidentielle.
Ce sont là les premiers éléments de contexte que l’on peut déterminer, en cet automne 2011, d’ores et déjà marqué par un évènement important : le succès de la gauche aux sénatoriales et le basculement de la majorité au Palais du Luxembourg qui crée, indéniablement, un climat tout à fait particulier dans la perspective des rendez vous du printemps 2012.