La composition et la présidence des groupes

[Draume]

Et oui, ils sont peut être de l'année "cultivée" 87, comme Nasri, Ben Arfa, Menez... !

[Niko1564]

et l'élu de Mayotte Boinali Said, il a subi les "pressions amicales" du PS qui peine a atteindre les 289 nécessaires pour un majorité absolue ?
Ses thèmes "lutte contre la vie chère, équité sociale" étaient pourtant proches du Front de Gauche...
plus que ceux d'Ary Chalus, l'élu divers gauche de la Guadeloupe...

On ne peut exclure que quelques divers gauche se joignent au groupe Gauche démocrate et républicaine en cours de mandature... mais pas Olivier Falorni condamné à devenir un NON-INSCRIT!

[Jean-Philippe]

Je ne vois pas pourquoi Falorni ne pourrait pas être app PRG.
J'ai lu que le groupe PS sera d'au moins 291 membres. L'enjeu pour le PS est donc nul et ce serait stupide de sa part que d'interdire à de nouveaux élus DVG d'intégrer, même comme apparenté, tel ou tel groupe de gauche.

[lindet]

Pour Mayotte, si le reproche fondamental au député Modem réduit à 1 % est de ne pas avoir compté parce que marginalisé comme NI, on peut supposer que la logique est d'aller vers le groupe dominant en espérant s'y faire entendre avec plus d'efficacité... En revanche, pour la métropole, ce n'est pas toujours dramatique d'être un Non Inscrit, je crois me rappeler que c'était le cas de Mitterrand entre la fin de la FGDS et le congrès d'Epinay, et en tout cas de bien des notables de droite comme Jean Royer à Tours ou Hunault à Chateaubriant, j'imagine qu'il faut son propre réseau.... Mais je ne vois pas Falorni réintégré avant plusieurs années, je suppose que les municipales de 2014 vont être animées à La Rochellle...
En revanche l'étiquette GDR me semble plus attractive pour d'éventuels déçus ou élus à la lisière que le trop net Front de Gauche, je suppose donc aussi que le maintien de l'appellation est volontaire afin d'aider à ces possibles renforts... D'ailleurs je me trompe peut-être mais Dolez me semble moins en pointe qu'au début au sein du Parti de Gauche.

[Zimmer]

Je ne vois pas pourquoi Falorni ne pourrait pas être app PRG.

Baylet est quand même venu soutenir Royal à La Rochelle entre les deux tours...

En revanche l'étiquette GDR me semble plus attractive pour d'éventuels déçus ou élus à la lisière que le trop net Front de Gauche, je suppose donc aussi que le maintien de l'appellation est volontaire afin d'aider à ces possibles renforts...

A partir du moment où cinq des quinze députés de ce groupe n'appartenaient pas au Front de Gauche, il paraissait de toute façon impossible que ce groupe porte ce nom. Ces députés n'auraient pas pu être seulement apparentés à un tel groupe puisque le règlement de l'Assemblée nationale précise qu'"aucun groupe ne peut comprendre moins de quinze membres, non compris les députés apparentés".

[vudeloin]

Le groupe GDR reconduit dispensera sans doute l'Assemblée nationale de débattre d'une proposition de résolution qui aurait eu, entre autres conséquences, d'ouvrir la boîte de Pandore, avec le risque de voir émerger des groupes comptant de 10 à 15 élus, en faisant scission de groupes constitués plus importants

Rappelons, à cet effet, que jusqu'en 1988, il fallait un minimum de 30 députés pour constituer un groupe, cela alors que l'Assemblée nationale n'a pas toujours compté 577 députés (ils étaient 491 jusqu'en 1986).

Une remarque qui ne doit pas nous faire oublier que, sous la IIIe République ou la IVe, le seuil était plus faible (je crois que le groupe se composait à onze membres)^.

[Draume]

Le groupe communiste "pur sucre" fut de
1928 11 députés communistes
1932 10 députés communistes
1958 10 députés communistes
J'ignore si c'était un vrai groupe, ou des non inscrits.

[lindet]

En 1958 les communistes devaient être non-inscrits. Sous la IIIe, le seuil était en effet plus faible, 10 je crois, si du moins il existait (vérifions). En tout cas les groupes n'ont d'existence officielle que depuis 1910 puisqu'auparavant la représentation nationale était censée délibérer collectivement pour formuler une volonté générale. Enfin, avec sept députés PCF "pur sucre" comme dit Draume, dont un(e) seule en banlieue parisienne, nous sommes bien à un minimum historique. En tout état de cause, même si la stratégie du front de Gauche est difficile et hésitante, je ne vois pas d'autre solution praticable...

[manudu83]

En 1924 et 1928 le seuil est fixé à 10 députés
En 1932 et 1936 le seuil de formation était fixé à 6 députés.

[vudeloin]

En 1958 les communistes devaient être non-inscrits. Sous la IIIe, le seuil était en effet plus faible, 10 je crois, si du moins il existait (vérifions). En tout cas les groupes n'ont d'existence officielle que depuis 1910 puisqu'auparavant la représentation nationale était censée délibérer collectivement pour formuler une volonté générale. Enfin, avec sept députés PCF "pur sucre" comme dit Draume, dont un(e) seule en banlieue parisienne, nous sommes bien à un minimum historique. En tout état de cause, même si la stratégie du front de Gauche est difficile et hésitante, je ne vois pas d'autre solution praticable...

Les 10 députés communistes étaient non inscrits ( la différence avec aujourd'hui sur le nombre est qu'ils étaient d'abord et avant tout élus de banlieue parisienne sauf un), et ce n'est qu'au travers d'un changement de pied de la SFIO et d'un accord de désistement que le PCF, en décrochant 41 sièges, put retrouver un groupe en 1962.
Un groupe qui prit de l'ampleur après le second tour de 1967 (73 membres) avant d'être près du seuil en 1968 (33 élus seulement).
Puis l'élection de 1973 permit au PCF de compter 73 élus avant que celle de 1978 en amène 86.
Usw...