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Sur les sénatoriales parisiennes, quelques indications.
Sur la désignation des candidats Verts, le vote indicatif des militants a réuni un peu plus de 200 personnes parmi les 800 adhérents du mouvement revendiqués sur Paris.
Le nombre de voix obtenues par les candidats et candidates à la candidature a été calculé selon un scrutin préférentiel, donnant le plus de points au candidat préféré par l’adhérent et le moins à celui placé en dernière préférence.
On constatera que la direction du mouvement, peut être sensible au discours ambiant sur la diversité ( ce fameux concept dont nous avons déjà parlé ), a finalement décidé de ratifier la candidature de Leila Aichi et non d’Alice Leroy, pourtant assez nettement détachée de la liste des candidates, avec un score moyen de 4,3 sur 6 tout à fait honorable.
La candidate retenu avait réalisé un score moyen de 3,6.
Et Esther Benbassa, pour sa part, a été invitée à franchir le périphérique sans que cette option n’ait été proposée aux Verts du Val de Marne dans un premier temps.
Pour Jean Desessard, les choses ont été plus nettes et les pointages indiquent qu’il a été choisi en premier par la majorité des adhérents votants.
Maintenant, au-delà des péripéties de la désignation des candidats Verts, un retour sur l’état des rapports de forces sur Paris.
Le Conseil de Paris compte plusieurs groupes dont le premier est le groupe PS et apparentés comptant 77 membres dont 4 PRG.
A gauche, on compte aussi 1 MRC ( non inscrit ), 10 élus du PCF et du PG, 11 élus Verts et apparentés ( en l’occurrence Michel Charzat et sa colistière du XXe arrondissement ).
Au centre et à droite, on compte 1 élu Modem, 11 élus du Nouveau centre et des Indépendants et 52 élus UMP.
A gauche, compte tenu des velléités du PRG, deux listes sont prévisibles.
L’une, associant PRG et MRC, pourrait compter sur 5 voix
L’autre, associant PCF, PG, PS, Verts et DVG, pourrait rassembler 94 voix.
Au centre et à droite, la liste centriste pourrait faire 11 ou 12 voix et une seule liste UMP les 52 restantes.
A dessein, je pars ici du nombre de conseillers de Paris et non de celui des grands électeurs qui sera très nettement différent, compte tenu de la population de la capitale, puisque le conseil de Paris devrait désigner environ 2 200 électeurs complémentaires au scrutin de liste proportionnel.
Avec 163 membres, l’assemblée municipale accorde donc un élu au quotient à toute liste obtenant au moins 13,5 voix.
Ce qui donne à la liste d’union de la gauche 6 élus et à la liste UMP 3 sièges.
Le 7e siège de gauche est à 13,4 et le 4e de l’UMP à 13.
Reste le fameux 12e siège.
Là , nous aurions la liste d’union à 11,75 ; la liste UMP à 10,4, la liste Nouveau centre à 11 ou 12, selon le vote de l’élu Modem, ce qui pourrait ou bien faire le bonheur d’un 8e élu de gauche ou celui du centriste…
Ceci dit, l’éventuelle division de la droite peut aussi avoir comme conséquence de modifier la donne, de même que le ralliement de la liste MRC – PRG.
Chaque camp a donc tout intérêt à doser ses efforts et le contenu de ses listes…
