Les sénatoriales à Paris

[Jean-Philippe]

Le plus important pour finir sur le cas Lienemann, c'est qu'une fois élue, elle assume totalement son rôle de parlementaire, d'autant plus qu'elle n'a plus de mandat local. La méthode est certes discutable, mais dans le monde politique français, actuel comme passé, on a en tête des choses plus choquantes.

[pierrep]

Je trouve Zimmer bien indulgent quand il dit que MN Lienemann apporte qqchose à la pensée politique actuelle ... Plutot qu'au premier plan je la situe au 3eme ....Et la comparer avec d'illustes prédecesseurs comme Blum ou Clémenceau me parait bien audacieux ...

[maxxx]

J'ai déjà eu l'occasion de dire ce que je pensais de tels parachutages plus haut dans ce sujet...Je ne pense pas que le but de Zimmer était de dire que Marie-Noelle Lienemann est une personnalité politique d'importance, à la taille d'un Clémenceau ou d'un Debré, auquel cas effectivement, c'est exagéré : mais il s'agissait plutôt de dire que même les plus grands ont été amenés à pratiquer le nomadisme électoral...Comme je l'ai écrit ailleurs, d'autres personnes ont même réussi à jongler entre des départements lointains simultanément (Chirac en est un parfait exemple). La différence avec MN Lienemann, c'est qu'ils ont réussi à se faire élire en changeant de département...

Je ne sais pas si Mme Liennemann apporte quelque chose à la pensée politique actuelle mais on ne peut pas la cataloguer comme incompétente en tout cas : elle possède une vraie compétence sur ses thèmes de prédilection, je pense notamment à la question du logement ou de l'exclusion. Elle n'a pas d'illégitimité en soi à être élue au Sénat, d'autres personnes bien moins compétentes sont passées avant elle...

Ce que je ne comprendrai jamais, c'est pourquoi elle a quitté Athis-Mons en 2002 pour tenter de se faire élire à Béthune : elle avait repris cette ville à la droite en 1989, elle y avait été réélue en 2001 et avait fait toute sa carrière dans l'Essonne : elle avait certes été battue à deux reprises (en 1993 et 1997) aux législatives face à Jean Marsaudon (RPR), mais elle pouvait très bien dans ce cas conserver Athis Mons et se repositionner pour les européennes ou les sénatoriales de 2004 dans l'Essonne : en plus, quand on y pense, pour les européennes de 2004, ça aurait évité l'exfiltrage rocambolesque d'Anne Ferreira, élue de Saint Quentin, dans la circonscription d'Ile de France, pour compenser l'arrivée de Mme Liennemann sur la liste PS dans le Nord-Ouest...On n'aurait en tout cas pas à l'accuser aujourd'hui de girouette électorale...

[Jean-Philippe]

Si Jouanno est élue au Sénat, rien ne l'empêche de rester pour quelques mois au gouvernement grâce aux nouvelles dispositions sur les ministres ex parlementaires. La remarque vaut aussi pour Montchamp.

[Zimmer]

La sortante Alima Boumediene-Thiery (EELV), élue depuis 2004, fait part, sur son site internet, de son souhait d'être à nouveau candidate.

http://www.alima-boumediene.org/?p=139

[Zimmer]

Le Sénat attise toutes les convoitises à Paris
Par Sophie de Ravinel
07/12/2010 | Mise à jour : 08:03


Actuellement, quatre UMP, quatre PS, un PCF, deux Verts et un Nouveau Centre représentent la capitale à Paris. (Crédits photo: Jean-Christophe Marmara/Le Figaro)

À droite comme à gauche, les menaces de création de listes dissidentes pour les élections sénatoriales de septembre 2011 sont nombreuses.

Avec douze places, pas une de plus, les listes pour les élections sénatoriales de septembre 2011 se constituent dans la douleur à Paris. Actuellement, quatre UMP, quatre PS, un PCF, deux Verts et un Nouveau Centre représentent la capitale à Paris. À droite, la situation reste confuse. La ministre des Sports, Chantal Jouanno, ex-tête de liste UMP dans la capitale aux régionales, veut être candidate. Mais le président du Sénat, Gérard Larcher, ne souhaite pas de ministre sur les listes. Car, en cas d'élection, leurs suppléants ne peuvent siéger avant un délai d'un mois. Or, pour l'élection à la présidence du Sénat, guignée par la gauche, chaque voix comptera. Chantal Jouanno espère le soutien de l'Élysée, mais ne compte pas trop sur celui des élus parisiens qui se disputent les quatre places éligibles, une de moins que lors du renouvellement précédent.

Sénatrice UMP sortante, Catherine Dumas, investie dans la défense du patrimoine français, revendique «la première ou la deuxième place». Elle a reçu de «solides» assurances, affirme un proche, «aussi bien du Sénat que de Jean-François Copé» secrétaire général de l'UMP.

Président de la fédération UMP de Paris, le député maire du XVe arrondissement, Philippe Goujon, s'oppose à tout «parachutage» et soutient la candidature du conseiller de Paris Daniel-Georges Courtois, ancien conseiller de François Fillon, alors que Roger Romani et Marie-Thérèse Hermange ne seraient pas reconduits. Face à lui, Pierre Charon, quoique affaibli depuis son départ de l'Élysée, peut prétendre rallier assez de voix pour être élu sur une liste dissidente. Il faut une douzaine de conseillers de Paris (chacun désignant treize grands électeurs) pour «faire» un sénateur.

Il faudra aussi compter sur le libéral Philippe Dominati et le centriste Yves Pozzo di Borgo, deux sortants décidés à repartir à la bataille. Maire UMP du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq en appelle à Jean-François Copé «pour établir l'unité». «Si on se divise, le risque n'est pas nul de ne faire que trois sièges» prévient-il.

À gauche, où la liste sera dirigée par le PS sortant Jean-Pierre Caffet, Jean-Bernard Bros, adjoint (radical de gauche) au maire de Paris en charge du tourisme, est aussi «déterminé» à constituer sa propre liste s'il n'est pas remonté de la 13e à la 9e place qu'occupe actuellement le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Celui-ci compte sur un départ rapide de la communiste Nicole Borvo -en 6e position- pour intégrer le Sénat. Bros s'agace de cette «combine». Il sait que sa démarche «pourrait faire perdre une huitième place à la gauche» mais, dit-il, «nous ne voyons pas pourquoi nous devrions faire les frais d'un PS transformé en fédération de courants à arroser».

Mais pour la maire PS du IVe, Dominique Bertinotti, proche de Ségolène Royal, tous les candidats n'ont pas été traités à l'identique. «Notre courant a fait 43% à Paris aux élections pour désigner un premier secrétaire. Il n'est pas admissible que ma candidature, légitime, ne soit pas dans les places éligibles», juge-t-elle en dénonçant le fonctionnement «étroit» de sa fédération. C'est la quatrième place offerte à Marie-Noëlle Lienemann, proche de Benoît Hamon et de retour en Ile-de-France après un passage dans le Nord-Pas-de-Calais, qui provoque sa colère. «Bertinotti est la première non éligible sur la liste, tempère le premier fédéral Rémi Féraud, maire du Xe. Son hurlement à l'exclusion paraît très exagéré.»

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/12/06/01002-20101206ARTFIG00690-le-senat-attise-toutes-les-convoitises-a-paris.php

[maxxx]

Pierre Charon n'a en rien renoncé à son désir de devenir sénateur de Paris : on lui prête cette ambition depuis maintenant plusieurs années.
L'Elysée semblerait avoir définitivement écarté l'hypothèse, étant donné l'absence de consensus que susciterait cette promotion au sein de l'UMP parisienne. Mais Pierre Charon est déterminé et évoque même l'hypothèse d'une dissidence par rapport à la liste officielle, arguant le fait que son départ de l'Elysée l'a rendu plus libre et moins lié aux décisions de l'UMP...

Tout ceci est à suivre de très près : on connait la fidélité de Charon au couple présidentiel, fidélité que l'ancien conseiller ne renie pas au contraire ; on peut penser qu'avec ce type de déclaration, il cherche à faire monter les enchères étant donné que la moindre dissidence à Paris pourrait être extrêmement coûteuse pour la droite et à obtenir un plus gros lot de compensation qu'un simple siège au CESE...

Surtout, je ne sais pas quelle chance aurait une liste DVD conduite par Charon aux sénatoriales...Certainement pas assez de voix pour obtenir un siège, même si l'homme peut surprendre avec ses importants réseaux...

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/12/07/l-insubmersible-m-charon-au-grand-paris_1450104_823448.html

[Zimmer]

Dix Verts postulent aux sénatoriales
S.R. | 30.11.2010, 07h00

On connaît désormais les candidats à la candidature chez les Verts parisiens pour les sénatoriales de septembre 2011. Ce sont 5 hommes et 5 femmes. Le choix sera difficile car deux seulement devraient être éligibles. En effet, la capitale dispose de 12 sièges au Sénat, la gauche en a 7 et compte en rafler un huitième.

Dans l’optique d’une liste unique à gauche, le PS propose aux Verts de reconduire leurs 2 sièges, occupés par Jean Désessard et Alima Boumediene-Thiery. Ces deux derniers sont candidats à leur succession, mais ils devront affronter une rude concurrence : Yves Contassot, conseiller de Paris du XIIIe, est candidat ainsi qu’Hervé Morel, actuel patron de la fédération écologiste à Paris. Côté féminin, l’avocate Leïla Aïchi, proche de Daniel Cohn-Bendit, est sur les rangs ainsi qu’Alice Leroy, ancienne candidate aux législatives dans le XIe. Autres postulants, Monique Dental, Agnès Gaubert, Pierre Lucot et Philippe Nieto complètent la liste. Ces dix noms seront soumis mi-janvier à un vote des militants simplement consultatif. C’est le conseil fédéral des Verts qui tranchera définitivement sur les deux candidats éligibles, en février.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/dix-verts-postulent-aux-senatoriales-30-11-2010-1170980.php

[vudeloin]

Le nombre des messsages montre manifestement qu'il y a du monde au portillon, selon l'expression populaire...

Deux trois inconnues demeurent dans le cas de Paris : le comportement des élus de la liste Charzat dans le 20e ( deux sièges si je ne me trompe ), celui de Marielle de Sarnez, seule élue Modem de la capitale et le fait de se demander ce que vont faire les élus Nouveau centre, comme d'ailleurs les divers droite, dont est proche Dominati - qui porte régulièrement au Sénat la démarche de Contribuables associés - et qui ont aussi eu un élu dans le XVIe, sur la liste Alphand.

Si Pozzo di Borgo n'est pas placé en troisième place sur une liste unique UMP - Nouveau centre, il est contraint d'y aller tout seul, avec d'autres centristes, sans garantie d'être élu, surtout que Cavada, pour ne citer qu'un exemple, vient de démissionner du Conseil de Paris et a été remplacé par un UMP.

En même temps, une liste centriste sans élu mais pas sans voix, c'est le plus sûr moyen d'assurer le succès de la liste de gauche, même si la composition de cette liste relève de l'alchimie.

Au demeurant, en 2004, compte tenu des voix obtenues, Pozzo di Borgo n'aurait jamais du être élu.

[Zimmer]

Les écolos ont choisi leurs candidats
24.01.2011, 07h00

Les adhérents parisiens d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) ont voté samedi pour désigner leurs candidats aux élections sénatoriales de septembre. Parmi les dix candidats, ils ont choisi Jean Desessard, sénateur sortant, et Alice Leroy, militante du XIe arrondissement et candidate aux législatives en 2002. Paris compte 12 sénateurs dont 7 de gauche. La gauche parisienne espère en gagner un huitième en septembre. Les accords prévoient que 2 sièges éligibles iront aux écologistes, à un homme et une femme. Les instances nationales d’EELV confirmeront les deux postes éligibles le30janvier.

http://www.leparisien.fr/abo-paris/les-ecolos-ont-choisi-leurs-candidats-24-01-2011-1240309.php