HORATIO a écrit:Fabrice_BLR a écrit:
Cette dévaluation compétitive n'est pas possible avec les traités actuels.
Du reste l'Allemagne a fortement dévalué en diminuant les salaires de ses employés en 10 ans.
L’Allemagne me donne le sentiment de vouloir maintenir un euro fort, la plupart des autres pays d’Europe ont intérêt à avoir un euro faible.
Si les pays d’Europe y étaient unanimement favorables, je ne vois pas ce qui les empêcherait de dévaluer l’euro.
Vous faîtes une erreur d'analyse économique.
Les allemands souhaitent une monnaie "stable", et donc fatalement... forte, car sans risque.
Et ils sont prêts à tout pour garantir cette stabilité: équilibre budgétaire, rigueur des finances publiques, pilotage à long-terme.
Bref, tout le contraire des autres pays.
Pour ce qui est de la nuance "euro fort/faible", cela n'est pas pertinent.
La monnaie n'est *qu'un* paramètre du commerce. Si vous avez une monnaie faible, certes, vous pouvez avoir une politique fantaisiste de vos comptes publics puisque l'inflation jouera son rôle. Néanmoins, vous devrez vous approvisionner au plus haut prix et vous fournir en marchandises "chers".
Bref, la "dévaluation compétitive" que certains préconisent, n'est qu'une fuite en avant.
Si l'on souhaite "euthanasier" les rentiers, l'inflation n'est qu'un levier. On peut très bien utiliser l'impôt. Pour autant, c'est le contraire que nous avons retenu.