ligerien a écrit:Ils doublent leur score par rapport à 2004, mais se contentant souvent de la 3ème ou 4ème place. Ca confirme quand même leur ancrage dans le paysage politique.
A l'inverse des communistes, la quasi absence de bastions et un vote finalement assez réparti sur le territoire ne favorise pas l'élection de candidats.
Avec un tel profil de faible ancrage local, il faut qu'ils gagnent encore 5 points, et ils se mettront à gagner des conseillers généraux, et potentiellement nombreux.
je pense qu'il faut se méfier de l'analyse d'une progression des Verts qui consisterait à dire qu'ils doublent leur score au regard de 2004.
D'une part, parce qu'en réalité, pour ceux qui l'auraient un peu oublié, ils ont fait 16,3 % des voix aux européennes avec une participation un peu moindre que dans ces cantonales, puis 12,2 % aux régionales où ils avaient présenté des listes autonomes dans l'ensemble des régions de métropole...
Qu'ils parviennent aux alentours de 8 % des suffrages est donc certes un plus par rapport en 2004 mais un moins sensible depuis
le début de la séquence.
De plus, je me permets aussi de rappeler qu'une bonne partie des votes EELV de cette année procèdent de candidatures déposées dans le cadre d'accords électoraux avec le PS ou d'autres forces politiques, et qu'il est par conséquent difficile d'imputer ces votes au seul crédit du mouvement.
Une de mes relations, parlant d'un canton de banlieue où elle réside, m'indiquait qu'en 2004, le candidat Vert avait fait 6 % et le candidat PS 17 % dans ce canton et que la candidate EELV de cette année a du se contenter de 16 %.
Mais sont ce des voix Vertes ou des voix aussi un peu roses ?