Les cantonales en Moselle

[Jean-Philippe]

Non (cf mon post du 26 octobre). Pour avoir un bref historique, il suffit de lire ceci sur le site de notre ami Manu.

http://atlaspol.com/LR/chronomoselle.htm

[vudeloin]

Dans un département concordataire comme l'est celui ci, la gauche n'a effectivement jamais dirigé les affaires locales.

Il suffit de se rappeler que l'histoire mosellane est marquée par les personnalités de Raymond Poincaré ( ancien maire de Thionville ), de Robert Schuman ou de Pierre Messmer et on voit vite que tout cela n'est pas vraiment de gauche.

Un seul arrondissement mosellan, celui de Thionville Ouest est profondément de gauche, étant dans la continuité du Pays Haut en Meurthe et Moselle, et participant du bassin sidérurgique ancien de cette partie de la France.
Le pays minier lorrain, le bassin houiller autour de Forbach n'a jamais été totalement acquis à la gauche, notamment parce que les travailleurs immigrés venus extraire la minette des veines lorraines étaient plutôt polonais et très catholiques, différence clé avec le bassin du Nord Pas de Calais et plus encore avec ceux du Sud de La France.

La tradition militaire de la partie Est du département ( arrondissements de Sarrebourg, de Sarreguemines ou de Chateau Salins par exemple ) a largement motivé un attachement très ancien aux partis de droite et singulièrement démocrates chrétiens.

Est ce que la gauche est ' aux taquets ' et ne peut plus envisager être plus influente qu'aujourd'hui ? Possible même si une gauche active peut escompter mieux sur Metz et son agglomération, comme sur Forbach.

Après, il y a le découpage et la longue théorie des cantons où la droite est majoritaire dans les plus petits villages, sous les formes les plus diverses.

[Zimmer]

Il suffit de se rappeler que l'histoire mosellane est marquée par les personnalités de Raymond Poincaré ( ancien maire de Thionville ), de Robert Schuman ou de Pierre Messmer et on voit vite que tout cela n'est pas vraiment de gauche.

Bonjour Vudeloin et bienvenue sur le forum,

Sauf erreur de ma part, Raymond Poincaré n'a jamais été maire de Thionville. C'était d'ailleurs un élu du département de la Meuse et non de celui de la Moselle.

[vudeloin]

Il y a un endroit ( la mairie de Thionville ) où le buste de Raymon Poincaré trone dans le bureau du Maire.
Il avait meme un faux air de Lénine, ce qui a provoqué un certain étonnement en 1977 lorsque M. Paul Souffrin, qui fut sénateur un peu plus tard est devenu maire de cette double sous préfecture de Moselle.
Un administré avait cru que l'arrivée d'un maire communiste dans cette ville avait provoqué l'introduction immédiate d'un buste du penseur russe dans le bureau du Maire.
Alors que... :)

[vudeloin]

Ensuite le buste ne peut avoir été mis dans la mairie de Thionville qu'à la suite de la guerre de 14 - 18 quand Diedenhofen est redevenu Thionville... :)

[pierrot]

Pour revenir sur le canton de Fontoy, les choses se clarifient à droite. Après le choix de Sylvie Thomas par l'UMP, on apprend aujourd'hui que Patrick Want membre du conseil départemental du Nouveau Centre et maire de Ronchonvillers (la plus petite commune du canton-un peu plus de 100 électeurs) ne sera finalement pas candidat.A noter qu'il a particularité d'être Belge de naissance naturalisé Français.

[pierrot]

Les indépendants lancent leurs candidats
Source : Le Républicain Lorrain
La deuxième composante de la majorité départementale, a livré le nom de ses candidats pour les cantonales de mars prochain. La liste comprend des conseillers généraux qui repartent et d’autres qui arrivent.

"Pas de commentaires". Patrick Weiten, maire de Yutz, chef de file des indépendants, l’autre composante avec l’UMP de la majorité départementale en Moselle, ne souhaite pas aborder sa position d’héritier adoubé de Philippe Leroy, président sortant. Il juge le propos prématuré à deux mois des élections. Trop tôt pour se prononcer sur ce sujet sans véritable suspense, mais le bon moment pour annoncer les candidatures soutenues par son groupe qui compte à ce jour 13 élus dans l’hémicycle contre 14 pour l’UMP. A cette majorité s’ajoutent Nathalie Griesbeck pour le MoDem et Jean-Louis Masson, divers droite.

Les indépendants insistent inlassablement sur l’harmonie qui règne au sein de la majorité entre les deux composantes. La précision est d’importance. Des voix en effet, dont celle de François Grosdidier, député maire de Woippy et tenté par l’aventure des cantonales, se sont levées pour regretter la non-appartenance à l’UMP du futur probable président du conseil général de Moselle. « Nous partageons le bilan de Philippe Leroy (NDLR : membre de l’UMP) entre 1992 et 2011 », assure Patrick Weiten.

L’inconnu UMP

La liste des candidats indépendants pour les cantonales de mars prochain, où 26 des 51 cantons mosellans sont renouvelables, débute par les sortants qui repartent en campagne. Il s’agit de Claude Cornet pour le canton de Château-Salins, Jean-Claude Holtz pour Stiring-Wendel, Jean Karmann pour Sarreguemines-Campagne, Brice Lerond pour Delme, Jean-Claude Théobald à Woippy et enfin Patrick Weiten à Yutz.

De nouveaux candidats apparaissent, qui pour certains reprennent le flambeau d’un membre de la majorité qui ne repart pas. Les « indépendants » nouveaux venus sur la scène départementale sont Gérard Humbert, maire de Bitche, candidat dans le canton du même nom ; Michel Paquet, président de la communauté de communes de Zoufftgen qui se présente à Cattenom ; Lucien Vetsch, premier adjoint à Montigny-lès-Metz qui part au combat avec la bénédiction de Jean-Luc Bohl, conseiller général sortant qui privilégie le conseil régional ; Alain Demange, maire de Lorquin est candidat là où Jean-Luc Chaigneaux (UMP) ne l’est plus ; Jean-Claude Cunat, enfin, fera campagne à Sarreguemines-Ville à la place de Jean-Marie Buchheit qui ne se représente pas.

L’UMP n’a pas encore livré le nom de ses candidats. Mais si les accords sont respectés, il ne devrait pas y avoir de candidature susceptible de parasiter cette belle unanimité affichée au sein d’une majorité départementale qui sait bien que l’électorat a peu de goût pour les chamailleries politiciennes si dérisoires face à la réalité des problèmes rencontrés dans leur vie de tous les jours.

[Zimmer]

C'est désormais confirmé : le député-maire de Woippy, François Grosdidier (UMP), sera candidat dans le canton de Woippy, contre le sortant, Jean-Claude Théobald (divers droite), par ailleurs vice-président du conseil général et maire de Moulins-lès-Metz. Le scrutin sera, là aussi, intéressant à suivre, dans un canton où la gauche n'est pas complètement absente puisque le candidat du PS, Etienne Daval, à nouveau candidat cette année et également conseiller municipal de Longueville-lès-Metz, avait obtenu 43,29 % des suffrages exprimés lors du second tour de 2004, et où le FN faisait encore un score de 15,00 %, au premier tour, il y a sept ans.

http://www.lasemaine.fr/2011/02/03/leroy-grosdidier--c-est-parti

[SALVAT]

François GROSDIDIER est trop gourmand : il veut avaler l'os avec le gigot et ça va coincer.
La candidature de trop, à mon humble avis.
Bertrand SALVAT

[vudeloin]

On, rappellera pour mémoire que François Grosdidier des Matons ( c'est son nom complet ) a commencé sa carrière politique au Mouvement des Jeunes Giscardiens, dont le secrétaire était Thierry Gourlot, aujourd'hui responsable du FN mosellan...
D'ailleurs, certaines mauvaises langues prétendent que celui que Jean Louis Masson nomme affectueusement " le Charcutier de Woippy " est passé furtivement par la case extrême droite...