Les cantonales en Maine-et-Loire

[Jean-Philippe]

Maire de Saint-Quentin-lès-Beaurepaire (250 habitants), il a été élu conseiller régional en mars 2010 et, atteint par le cumul des mandats, il a démissionné du conseil général en décembre.

Vu la taille de sa commune, rien d'obligeait le sortant à ne pas se représenter car ce cumul est légal et assez souvent pratiqué. Ce canton de Baugé est l'un des rares que la droite peut espérer reconquérir.
Le candidat UMP, maire depuis 2008 après avoir écrasé le sortant DVD (lui même battu aux cantonales de 1998) a été battu en 2004 et était 21e sur la liste UMP aux régionales.

[Zimmer]

Vu la taille de sa commune, rien d'obligeait le sortant à ne pas se représenter car ce cumul est légal et assez souvent pratiqué.

Non, ce cumul n'est pas possible (article L46-1 du Code électoral).

C'est d'ailleurs confirmé dans la rubrique du site consacrée au cumul des mandats.

[Jean-Philippe]

Mea culpa, je croyais que c'était légal pourtant. Je n'avais pas tilté au fait que c'était 2 mandats locaux maximum. Par contre, des cumuls plus importants sont encore d'actualité : député-maire de petite commune et conseiller général, député-maire de grande ville ou ministre et président de collectivité locale. Je ne vais pas refaire le débat.

[SALVAT]

Oui Jean-Philippe : un exemple avec Alain NERI maire de Beauregard l'Evêque, conseiller général de Vertaizon et député du Puy-de-Dôme : il ne perçoit pas l'indemnité de maire. Mais comme tu le dis il y en a beaucoup d'autres qui cumulent un mandat national et deux mandats locaux. Il y avait Michel CHARASSE sénateur du 6.3, maire de Puy-Guillaume et conseiller général de Chateldon : d'où 3 promotions depuis son accession au Conseil Constitutionnel !
Bertrand SALVAT

[maxxx]

Mine de rien, ce n'est, pour m'inscrire dans la continuité du rapport de Bertrand Salvat, pas une exception chez nos parlementaires : le chiffre doit au moins monter à une dizaine peut être une vingtaine chez les députés, probablement autant chez les sénateurs, non ?
J'en ai plusieurs en tête : Jean-Luc Warsmann, Béatrice Pavy, Isabelle Vasseur, Michel Voisin, Kléber Mesquida... Gabriel Biancheri, décédé il y a deux semaines, était également dans ce cas.

[maxxx]

« Si je suis élu, ce qui est l’hypothèse la plus vraisemblable... » En faisant sa déclaration de candidature, hier soir, au poste de conseiller général du canton des Ponts-de-Cé, Joël Bigot a lâché cette petite phrase qui en dit long sur son état d’esprit. Le maire PS des Ponts-de-Cé, 61 ans, part gagnant face à six autres candidats dont Philippe Bodard, le conseiller général (en retrait du PS) sortant. Il est vrai que celui-ci a été désavoué par les militants du parti qui lui ont préféré Joël Bigot pour porter ses couleurs (38 voix contre 18).

« J’ai un seul adversaire, a-t-il tranché en désignant Dominique Léon, celui qui est soutenu par l’UMP mais qui n’est pas de l’UMP. » Joël Bigot se présente pour la première fois à cette élection. Il a pour suppléante Chantal Heulin, une institutrice de 54 ans, habitant Sainte-Gemmes-sur-Loire. Leurs points communs, outre leur appartenance au PS: l’enseignement spécialisé. Lui est retraité, elle travaille dans le privé.

Un des principaux dossiers sur lequel Joël Bigot veut agir, c’est le contournement sud d’Angers: « Je suis pour le tracé qui passe par le chemin des Trois-Paroisses jusqu’au pont de l’Atlantique, » a-t-il précisé. Tout en affirmant qu’il ne voit pas « pourquoi le conseil général ne financerait pas cette liaison sud, alors qu’il a financé tous les autres contournements du département. »

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Joel-Bigot-part-gagnant-aux-elections-cantonales_40771-1662377-pere-pdl_filDMA.Htm

[vudeloin]

Un Bigot qui prend le chemin des Trois Paroisses et qui est socialiste !!
C'est à n'y rien comprendre :)

Quant aux Ponts de Cé, c'est loin de la Chaussée d'A...

[maxxx]

À Segré, la campagne pour le fauteuil de conseiller général du canton vient de commencer. Et c’est le challenger, Emmanuel Drouin, 38 ans, qui a donné le coup d’envoi.

Cet enseignant en économie à l’École supérieure d’agriculture (ESA) d’Angers, habitant à La Ferrière-de-Flée, va donc, en toute logique, croiser le fer avec Gilles Grimaud, le candidat sortant (majorité départementale), mais pas encore officiellement déclaré.

Son baptême du feu, très clairement. Car Emmanuel Drouin n’est titulaire d’aucun mandat. Un handicap ? Il ne le pense pas. Et avance, comme atout, une « longue expérience de terrain ».

Au cœur de son programme : « D’abord, la solidarité. L’action sanitaire et sociale représente la plus grosse partie du budget du conseil général. Notre territoire a une population plus âgée que la moyenne du département. Ce vieillissement peut être une chance, à condition de le prendre en charge. »

Emmanuel Drouin souhaite aussi développer l’attractivité du territoire. « Pour cela, il faut soutenir l’activité de proximité. Le deuxième point, c’est l’innovation. Réfléchir aux emplois de demain, c’est permettre de les développer. »

Dans sa campagne, gérée par Quentin Clément, secrétaire de la section PS du Lion-d’Angers, Emmanuel Drouin bénéficie d’un soutien de taille. Celui de Jean-Noël Gaultier, actuellement conseiller régional et secrétaire de la fédération départementale du Parti socialiste.

« La gauche peut l’emporter, estime-t-il. Cela va se jouer sur la mobilisation des électeurs. » En 1998, à 24 ans, Jean-Noël Gaultier était devenu le plus jeune conseiller général de France. À l’époque, il avait battu Joël Nardin (RPR) et… Gilles Grimaud (Centre).

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Emmanuel-Drouin-candidat-PS-a-l%E2%80%99assaut-du-canton-de-Segre_40771-1663956_actu.Htm

[maxxx]

« Y a-t-il des jeunes au Parti communiste ? La réponse est oui ! » A 25 ans, Julien Fonteneau compte déjà sept ans de militantisme au sein du PCF. Et un appétit visible pour la joute verbale. Il va pouvoir l’exercer au cours de la campagne des élections cantonales, où il se présente, sous la bannière du Front de gauche, dans le canton de Cholet 2 (1).

C’est le troisième candidat à se déclarer après Marie-Hélène Aubert (Europe écologie les Verts) et Jean-Pierre Chavassieux (conseiller général sortant, majorité départementale). Ce dernier a reçu un coup de griffe de Julien Fonteneau. « Il dit qu’il n’est pas à l’UMP, qu’il n’est pas dans la logique partisane mais il est clairement à droite au conseil général, estime le candidat communiste. Nous, au Front de gauche, on est bien à gauche et on l’assume. »

Une différence avec la politique du président UMP du conseil général, Christophe Béchu, qui se matérialise dans différents domaines. Le collège public de Beaupréau : « Il est nécessaire, c’est un fondement de la République laïque. » Le développement économique : « Les entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire ont mieux résisté à la crise. On défend une autre vision de l’économie. » L’action citoyenne : « Aider les gens à réfléchir, notamment à travers l’action des associations, pour permettre à chacun de s’exprimer. »

La suppléante de Julien Fonteneau, Monique Lang, n’est pas encartée. À 62 ans, elle se définit comme « une candidate libre avec des idées clairement à gauche ». Avant de penser à des réunions publiques de campagne, les deux candidats entendent être présents « le plus possible sur la voie publique et les communes rurales ».

(1) Cholet 2 : Trémentines, Nuaillé, Vezins, Mazières-en-Mauges, Maulévrier, Yzernay, Les Cerqueux, Toutlemonde, Chanteloup et la partie est de Cholet.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Cholet-2-Julien-Fonteneau-candidat-communiste_40771-1671234-pere-pdl_filDMA.Htm

[Zimmer]

Dans le canton de Cholet-2 évoqué dans l'article posté précédemment par Maxxx, on peut remarquer que la candidate d'EELV sera l'ancienne députée verte de l'Eure-et-Loir (de 1997 à 2002), Marie-Hélène Aubert. Cette dernière avait également été députée européenne (élue dans la circonscription Ouest) de 2004 à 2009.

Dans ce canton dont le sortant, candidat à sa réélection, est le maire de Maulévrier, Jean-Pierre Chavassieux (divers droite), la gauche n'était représentée, au premier tour de 2004, que par le PCF (10,26 % des suffrages exprimés) et LO (8,08 %). Elle était absente du second tour, où Jean-Pierre Chavassieux, alors seul candidat, avait été élu avec 100 % des suffrages exprimés.