de vudeloin » Mer 26 Jan 2011 11:18
A Montastruc, où les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs, on était surtout en terre radicale, donc je ne développerais pas inutilement sur ce que j'ai déjà pu écrire sur le vote radical dans certaines parties du Sud Ouest où la droite parlementaire ne dispose pas de champion susceptible de porter la contradiction..
Et on s'est parfois expliqué à gauche mais cela n'a pas dépassé le chef lieu.
Ainsi en 2001, le conseiller général PS du canton fut battu aux municipales - la liste de droite obtenant 12 des 19 élus au premier tour du scrutin avec panachage - mais les choses revinrent " à la normale " sept ans plus tard.
Et pour faire bonne mesure, le village élisant l'ex conseiller général de droite du canton faisait le chemin inverse en cette même année 2001.
Par contre, sur le canton de Carbonne, on a connu de franches explications à gauche, singulièrement parce que, dans le courant des années 70, le conseiller général du secteur fut un certain Jean Baptiste Doumeng, homme d'affaires surnommé le " milliardaire rouge ", PDG de la société Interagra dont la spécialité était de faire des affaires avec l'URSS.
Il fut battu en 1976 par le candidat socialiste, Gérard Roujas, futur sénateur et perdit sa mairie de Noé l'année d'après.
Plus près de nous, les explications entre PCF et PS ont connu un tour nouveau dans le canton de Montréjeau, où le PS a perdu le siège au profit de Patrick Doucède, maire d'une petite commune du canton, candidat sans étiquette que le PCF a soutenu au second tour.
Cet élu, que Wikipedia classe à l'UMP - là, faut revoir l'encyclopédie partagée - s'est finalement rapproché du PRG, puisqu'il anime au conseil général un groupe RDSE du même profil que celui présent au Sénat.
Et Patrick Doucède partage avec les élus communistes la présidence de l'EPCI de son secteur...