Les cantonales en Haute-Garonne

[stephed]

Canton de Saint-Gaudens:

Maire de Villeneuve-de-Rivière, président du syndicat des eaux de la Barousse, vice-président de la communauté de communes du saint-gaudinois, Jean-Yves Duclos a décidé de se présenter aux élections cantonales de mars prochain. Après en avoir informé son conseil municipal c'est par une lettre envoyée aux habitants de Villeneuve qu'il a lancé sa précampagne.

Pourquoi cette candidature ?

On a un bilan de 10 ans de travail à Villeneuve et de 6 ans au syndicat des eaux où on a redressé la situation financière permettant d'accélérer les investissements. Je souhaite poursuivre cette action au niveau du canton.

Vous vous présentez sous quelle étiquette ?

J'ai une sensibilité de gauche. Je ne m'en cache pas. Mais je n'ai pas de carte politique. C'est une candidature de rassemblement au-delà des clivages. Si un jour je devais me présenter à une autre élection, nationale, alors je prendrais une étiquette politique. Là il s'agit d'une élection locale.

Est-ce une candidature contre le conseiller général sortant socialiste Jean-Raymond Lépinay ?

Il ne s'agit pas de cela. Si je me présente c'est pour être élu conseiller général. Je veux donner un souffle nouveau. C'est la suite d'une carrière.

Il n'en demeure pas moins que vice-président de la communauté de communes du saint-gaudinois vous affrontez votre président.

Je ne veux pas entrer dans des polémiques. Mais, parce que je veux être cohérent et même si je ne suis pas frappé par le cumul des mandats j'ai décidé que, quel que soit le résultat des urnes, je renoncerai, le 28 mars, au lendemain des élections à ma fonction de vice-président.

Qu'elle est votre position par rapport à la majorité départementale ?

La majorité départementale a une volonté forte d'aider les communes. Je suis proche de beaucoup de décisions qui ont été prises.

comment considérez-vous le rôle d'un élu ?

Ce doit être quelqu'un de proche de la population, de disponible. C'est mon engagement.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12 ... ement.html

[pierrot]

Petit état de la situation, avec bilan précis des candidatures à ce jour parti par parti.

Les points chauds des cantonales en Haute-Garonne
Source : La Dépêche 07/01/2011

Le Parti socialiste peut-il encore gagner des cantons dans une assemblée où 43 des 53 sièges sont occupés par des socialistes ? Deux cantons ont été réservés aux partenaires du PS : Aurignac pour le Front de gauche et Blagnac pour le PRG.

En revanche, Europe Ecologie-Les Verts et le PS ne sont pas parvenus à un accord. Des négociations se poursuivent mais les écologistes, qui ont réalisé de bons scores à Toulouse aux européennes et aux régionales, envisagent de se maintenir partout en cas de présence au second tour.

Des tensions apparaissent aussi sur certains cantons comme à Cintegabelle où le jeune candidat PS Sébastien Vincini est toujours contesté par son rival, le conseiller général sortant Christian Brunet qui menace de se présenter sous une étiquette divers gauche; et à Luchon où les relations sont orageuses entre le conseiller général sortant, Henri Denard, et le maire de Luchon, Louis Ferré, qui avait perdu l'investiture. La bataille promet aussi d'être rude sur les cantons de Castanet et de Toulouse I.

Les candidats


Front de gauche
Patrick Boube (Aurignac), Jean-François Subercaze (Luchon) ; Ludivine Bastoul (Blagnac) ; Martine Versevy (Boulogne-sur-Gesse) ; Raymond Silvand (Cadours) ; Bernard Bagnéris (Castanet) ; Cyril Binot (Cazères) ; Estelle Antoina (Cintegabelle) ; Monique Marconis (Fronton) ; Daniel Baurès (L'Isle-en-Dodon) ; Véronique Blanstier (Lanta) ; Dominique Escouboué (Montastruc) ; André Morere (Muret) ; Georges Picard (Revel) ; Daniel Vicente (Rieumes) ; Mélaine Quillot (Rieux) ; Bruno Miquel (Saint-Gaudens) ; Philippe Gimenez (Saint-Martory) ; Nicolas Borot (Toulouse I) ; Monique Durrieu (Toulouse III) ; Jacques Rouquayrol (Toulouse IV) ; Bernard Toucouère (Toulouse VII) ; Jean-Paul Pla (Toulouse XII) ; Elisabeth Lavernhe (Toulouse XIII) ; Xavier Lambert (Toulouse XIV) ; François Tolsan (Tournefeuille) ; Chantal Picard (Villefranche-de-Lauragais).

Parti socialiste
Jacques Leclerc (canton de Boulogne) ; Alain Julian (Cadours) ; Muriel Pruvot (Castanet) ; Christian Sans (Cazères) ; André Laur (Montastruc) ; Francis Laffont (Rieumes) ; Jean-Raymond Lepinay (Saint-Gaudens) ; Joseph Lafuste (Saint-Martory) ; Claude Raynal (Tournefeuille) ; Pierre Izard (Villefranche-de-Lauragais) ; Marie-Christine Lafforgue (Toulouse I) ; Jean-Michel Fabre (Toulouse IV) ; Jean-Jacques Mirassou (Toulouse VII) ; Maryline Sodeville (L'Isle-en-Dodon) ; Maryse Vezat (Rieux-Volvestre) ; Zora El Kouatheri (Toulouse XII) ; Sébastien Vincini (Cintegabelle) ; Ghislaine Cabessut (Fronton) ; Daniel Ruffat (Lanta) ; Henri Denard (Luchon) ; Alain Bertrand (Muret) ; Martine Martinel (Toulouse III) ; Christophe Bégué (Toulouse XIII) ; Sandrine Floureusses (Toulouse XIV) ; Denis Oltra (Revel).

PRG
Pour l'heure, le PRG a désigné trois candidats : Bernard Keller (Blagnac) ; Christiane Maury (Rieumes) ; Pierre-Nicolas Bapt (Toulouse XII).

Europe Ecologie-Les Verts
Odile Boutemy (Aurignac) ; Hugo Durou (Luchon) ; Georgette Sauvaire (Blagnac) ; Sophie Handshutter (Boulogne) ; Catherine Revaux (Cadours) ; Marie-Régine Bardoux (Castanet) ; Manuel Granier (Cazères) ; Yves Fromenot (Cintegabelle) ; Georges Labouysse (Fronton) ; Emmanuel Edon (Lanta) ; Guy Bonhomme (L'Isle-en-Dodon) ; Francine Ricouart (Montastruc) ; Christian Valade (Muret) ; Marie Chiocca (Revel) ; Michel Latuga (Rieumes) ; Gérard Jaeger (Saint-Gaudens) ; Hélène Chesse (Toulouse I) ; Xavier Bugot (Toulouse III) ; Jean-Michel Pugnière (Toulouse IV) ; Cécile Péguin (Toulouse VII) ; Colette Charbonne (Toulouse XII) ; Patrick Jimena (Toulouse XIII) ; Ludvina Kempf (Toulouse XIV) ; Stéphane Renaux (Tournefeuille) ; Dominique Barès (Saint-Martory) ; Julien Faessel (Villefranche). Les cantons de Saint-Martory, Fronton et Toulouse XIV, sont réservés à des candidats du Partit occitan (POC). Un candidat sera désigné le 11 janvier sur Rieux.

UMP
Arnaud Landemaine (Aurignac) ; René Rettig (Luchon) ; Pierre Médevieille (Boulogne-sur-Gesse) ; Odile Roudié (Cadours) ; Gérald Lagacherie (Castanet) ; Jean Delcassé (Cintegabelle) ; Thierry Fourcassier (Fronton) ; Claudette Vergnes (Lanta) ; Véronique Millet (Montastruc-la-Conseillère) ; Francis Costes, conseiller général sortant DVD (Revel) ; Jennifer Courtois (Rieumes) ; René Giès (Rieux) ; Frédéric Fauchart (Saint-Martory) ; Christine de Veyrac (Toulouse I) ; Stéphane Diebold (Toulouse III) ; Marie-Hélène Mayeux Bouchard (Toulouse IV) ; Jean-Michel Lattes (Toulouse VII) ; Christophe Alvès (Toulouse XII) ; Jean-Jacques Bolzan (Toulouse XIII), Frédéric Bar (Tournefeuille). Désignation en cours sur les cantons de Toulouse XIV, Blagnac, Cazères, L'Isle-en-Dodon, Muret et Saint-Gaudens.

Front national
Le FN présentera des candidats dans tous les cantons. Ils sont en cours de désignation.

MPF
Un seul candidat a été désigné, soutenu par l'UMP : Jean-Guillaume Jamin (Villefranche-de-Lauragais).

Nouveau centre
Les centristes ne devraient présenter qu'un seul candidat : Patrick Aubin à Tournefeuille.

Debout la République
DLR ne présentera que six candidats : Jean-Pierre Michas (Cadours) ; Jean-Louis Thomas (Montastruc) ; Gérard Couvert (Toulouse I) ; Alain Ségui (Toulouse VII) ; Serge Henne (Toulouse III) ; Rose-Marie Alarcon (Toulouse XII).

MoDem
Les candidats du MoDem devraient être présents sur 8 cantons :
Jean-Bernard Castex (Boulogne) ; Antoine Lavaux (Montastruc) ; Gérard Arnaudé (Rieux) ; Olivier Charles (Toulouse I) ; Claude Claverie (Toulouse III) ; Christian Bressan (Toulouse VII). Une femme reste à désigner sur Toulouse IV. Le maire MoDem de Castanet, Arnaud Lafon, se donne « 90 % de chances de se présenter sur le canton ». Mais ce sera sans étiquette.

Lutte ouvrière
LO ne désignera pas de candidats.

Nouveau parti anticapitaliste
Le NPA vient d'adresser un courrier au Front de gauche et LO pour susciter des candidatures communes. En cas de refus, le NPA affirme qu'il sera présent « dans plusieurs cantons ».

[jironi]

Dans la plupart des cantons, les candidats ump ou europe écologie me semblent manquer d'un ancrage local.

[maxxx]

Le constat de jironi est effectivement pertinent.

Cela dit, ce n'est pas la même situation :

- pour l'UMP et la droite, c'est consécutif au vide laissé par la perte des derniers fiefs tombés en 2008 lors des municipales : Muret, Toulouse...Et encore, même quand l'UMP détenait encore ses mairies en 2004, les scores ont été calamiteux dans la plupart des cantons concernés (cf. les larges écarts pour le PS dans les cantons toulousains et sur Muret)...La droite est encore hésitante apparemment entre lancer de nouvelles têtes (mais, pour une première élection, aucune chance réelle de faire un bon score dans l'immédiat - sauf rares surprises du style Aurélien Pradié dans le Lot en 2008) et relancer une énième fois des battus (René Rettig, Ch. de Veyrac)...La meilleure preuve est qu'à Toulouse 3, on a sorti Stéphane Diébold : c'est-à-dire le fils de l'ancien député et conseil général du canton, Jean Diébold, décédé en 2007 et qui a occupé le siège de 1985 à 2002...En 2002, c'était déjà sa mère, femme de Jean, Monique, qui avait conservé de justesse le canton lors d'une partielle...Reculer pour mieux sauter car elle s'était prise une sérieuse claque (moins de 40% au second tour) en 2004, largement défaite par Martine Martinel, devenue depuis députée...Franchement, on peut être très dubitatif sur la stratégie de l'UMP...

- pour EELV, il s'agit de réaliser de bons scores, notamment sur Toulouse, pour éventuellement faire les gros bras aux législatives, le passage à 10 circonscriptions animant les esprits, surtout si les demandes de Dany Cohn-Bendit d'avoir une 40-50taine de sièges à l'Assemblée en cas de victoire de la gauche sont reçues par le PS...Mais les candidats, comme l'élan ne date que de juin 2009, ne sont donc pas encore élus dans les mairies...

[vudeloin]

C'est sûr que l'ancrage local manque quelque peu aux candidats UMP et centristes, quelque soit leur obédience.
Si mes souvenirs sont exacts, sur les 586 communes du département, 220 à 250 ont des maires encartés au Parti Socialiste, sans compter les élus divers gauche, les mairies PRG et les maires communistes et apparentés.
Comme, en plus, le PS gère depuis 2008 la ville Préfecture ( où la gauche a atteint les 69,5 % au second tour des régionales ), plus les deux sous Préfectures qui étaient les dernières positions un peu fortes de la droite, cela règle le problème...
Notons tout de même que certains cantons de Toulouse peuvent encore offrir quelques menues possibilités à la droite, notamment Toulouse 1, structuré autour du Capitole, et des quartiers Wilson et de la rue d'Alsace Lorraine, secteurs les plus " bourgeois " de la grande ville occitane.
Notons aussi que le fils Diebold part à l'assaut du canton Toulouse 3, pas forcément le plus simple pour la droite puisque comprenant notamment les quartiers populaires de Saint Cyprien et des Arènes, mais qu'il cherche à y prendre la suite de son père, élu pendant 17 ans lorsque Colomiers en avait été détaché...
Quelques enjeux tout de même sur les cantons de Montastruc, Boulogne sur Gesse et Revel, qui reste l'une des communes les plus importantes gérées par la droite, avec le sénateur maire UMP Alain Châtillon, dont la particularité est d'être, aussi, dirigeant de la Dépêche du Midi, le grand quotidien d'obédience radicale socialiste du Sud Ouest.

[jironi]

Je suis circonspect sur les chances de la droite sur toulouse 1, toulouse 3 et Montastruc.

La droite sera t elle unie derrière sa candidate sur le canton 1?
Pas sûr...

Le choix du candidat sur Toulouse 3 est il judicieux? Pas sûr non plus...

Sur Montastruc, l'usure et le nb de candidats peuvent conduire André lLaur à un ballotage.
Battu aux municipales de Montastruc en 2001, il a néanmoins été réélu au 1er tour des cantonales de 2004.
aujourd'hui , la gauche a repris la mairie et la candidate de l'Ump a perdu son mandat d'adjointe.
J'ai du mal à l'imaginer dangereuse sur le canton...

Pour Revel, le sortant ump implanté, devrait être réélu sans problèmes.

La gauche est menacée à Boulogne, castanet et cintegabelle.
La droite est menacée à l'isle en dodon.

[stephed]

Voici une analyse des cantonales de haute-garonne, cantons par cantons, dans ce département que je connais un peu. Elle vaut ce qu'elle vaut mais elle essaye d'étre la plus objective possible en fonction des candidats possibles mais aussi d'une donnée encore imprévisible mais qui peut jouer quelques surprises: la participation notament en ville.

Aurignac: le sortant Patrick BOUBE (PCF) devrait etre réélu dés le 1er tour d'autant plus qu'il a le soutien du PS.

Bagnères de Luchon: l'investiture socialiste a laissé des traces entre le conseiller général sortant Henri DENARD et le nouveau maire de Luchon, Louis FERRE. l'élection sera donc sans doute plus difficile pour le sortant bien que je ne vois pas le candidat de l'UMP, René RETTIG, balayé aux élections municipales de 2008 de Luchon dont il était le maire sortant, s'imposer. Ce d'autant plus que les petits villages qui composent ce canton sont nettement à gauche.

Boulogne sur Gesse: un canton à suspens entre le sortant PS et le maire UMP du chef lieu. Le sortant est implanté dans les communes rurales mais fut balayé aux élections municipales du chef lieu. A cela s'ajoute la candidature modem du maire de Blajan implanté depuis longtemps et qui peut jouer les 3ème hommes.

Cadours: Alain JULLIAN (PS) sera réelu dés le 1er tour. seule inconnue: son score.

Castanet-Tolosan: un canton à suspens car le sortant ne se réprésente pas de même que l'habituel candidat du PC, le maire de Saint-Orens de Gameville. Tout les candidats sont donc nouveaux et ont une carte à jouer. Mon pronostic va à la candidate PS au second tour car ce canton reste trés ancré à gauche mais le candidat des verts fera un score important au 1er tour et le candidat du modem, Arnaud LAFON, maire de castanet-tolosan est loin d'avoir partie perdue bien que connaissant quelques difficultés sur sa commune (depuis 2008 (Grève d'un mois de l'ensemble du personnel municipal en 2008).

Cazères: le sortant PS sera réelu car sans adversaire majeurs pour le moment.

Cintegabelle: un canton à suspens entre le jeune candidat PS, sébastien VINCINI et le docteur DELCASSE pour l'UMP: ce dernier ayant raté la marche du podium de quelques voix en 2004 bien qu'il ait été nettement battu en 2008 dans sa conquète de la mairie.Cela d'autant plus que le conseiller général sortant PS, battu à l'investiture, menace de jouer les troubles fêtes. Une défaite de la gauche serait içi symbolique dans ce qui fut le canton de Lionel JOSPIN et que le PS détient depuis 1945.

Fronton: un canton à suspens car le sortant PS ne se représente pas et que les candidats PS, UMP et verts sont des nouveaux. Aucun maire du canton (encarté ou pas) n'a souhaité se présenter: ce qui est étonnant dans un canton de 35.000 habitants

L'isle en Dodon: le retrait du sortant UMP rabat les cartes dans ce canton de gauche où sa personalité dominait tout. Cela d'autant plus que l'UMP n'a toujours pas de candidat et que la candidate PS bénéficie d'une vraie notoriété.

Lanta: dans ce canton en pleine expansion démographique où ils ont réalisés de trés bons scores, les verts viennent s'interférer dans le duel annoncé entre le sortant PS et la candidate UMP.

Montastruc la Conseillère: la perte par l'UMP des grosses communes (Montastruc la conseillère et Bessières) devrait favoriser le sortant André LAUR (PS).

Muret: le sortant PS, maire de FROUZINS, trés implanté devrait être reconduit dans ce canton de prés de 50.000 habitants! Le plus surprenant est qu'il n'y est pas encore de candidat UMP venant de la ville de Muret alors que la droite l'a déténue pendant prés de 50 ans et que c'est loin d'étre un fief de gauche. La participation peut également jouer quelques surprises dans les scores de chacun.

Revel: Le sortant UMP sera reconduit sans difficulté.

Rieumes: canton à suspens entre le sortant PS et la maire PRG (ex PS) du chef lieu. L'UMP qui a perdu les communes importantes de ce canton (Bérat) ne peut jouer qu'un role d'arbitre et ce d'autant plus que sa candidate est nouvelle et "parachutée".

Rieux: canton à suspens car le sortant PS, élu depuis 1973, se retire. La maire PS du chef lieu est favorite mais une candidature "crédible" des verts (un maire du canton) pourrait changer ce pronostic. L'UMP présente un nouveau candidat .

Saint-gaudens: le sortant PS part favorit d'autant plus qu'il à conquis le chef lieu en 2008. L'UMP n'a toujours pas de candidat ce qui est incompréhensible car la situation de Saint-Gaudens est la mème que celle de Muret (voir plus haut). Le maire DVG de Villeneuve les Rivière peut jouer les troubles fêtes.

Saint-Martory: Joseph LAFUSTE (PS) sortant devrait être reconduit sans difficulté. Dans ce petit canton rural qui est sans doute le + à gauche du département l'originalité vient qu'un conseiller général PS y fut élu sans interruption pendant 53 ans! (1945 à 1998).

la suite au prochain numéro....En espérant ne pas avoir été trop long.

[vudeloin]

Une analyse précise que celle de stephed :)
Ce que montre en attendant la note qu'il nous a laissée, c'est que le découpage cantonal est une drôle d'affaire et qu'il aurait peut être été bienvenu, plutôt que d'inventer l'hybride du conseiller territorial, de se pencher sur la carte cantonale et de procéder à un rééquilibrage entre zones urbaines et rurales.

Je crois que le canton d'Aurignac, dans le piémont pyrénéen, compte guère au delà de 1 000 habitants, quand celui de Fronton en compte 50 000...
Je n'ai rien contre le fait qu'Aurignac ait un élu cantonal, ne serait ce que pour la proximité, mais quand on voit que Toulouse et son agglomération désignent 15 élus...

Merci donc à stephed pour ses éclaircissements sur Lauragais, Frontonnais ( un coup de rouge ? ), Volvestre, Muretain et Comminges !

[stephed]

la suite...

Blagnac: le sortant, Bernard KELLER (PRG), maire de Blaganc devrait être reconduit d'autant plus qu'il est soutenu par le PS au 1er tour et que son opposant municipal habituel, l'avocat sacha BRIAND hésite à se présenter. Les verts devraient faire un gros score mais la participation risque d'avantager ou désenvatager certains candidats.

Tournefeuille: Plébiscité dans sa commune en 2008, bien que celle çi soit trés partagé politiquement, le sortant claude RAYNAL est archi favori. Seul inconnue: son score aux deux tours.

Villefranche de Lauragais: ce canton est le fief depuis 1967 du président du conseil général, Pierre IZARD (PS) qui se représente à 75 ans. Si l'usure que peut procurer un long pouvoir local et la jeunesse de ses diférents adversaires peuvent créer la surprise, comme à Villemur sur Tarn en 1994, l'omniprésence de Pierre IZARD et le clientélisme revendiqué (le conseil général est le plus gros employeur du canton) rendent difficile à imaginer un tel séisme.

Suite et fin sur les cantons toulousains

[stephed]

Toulouse 1: ce canton comprend les quartiers du centre ville de Toulouse. Il est un fief de la droite en général et de la famille BAUDIS en particulier bien qu'il se "boboise" depuis quelques années comme les centres des grandes villes. L'élection de la candidate PS avait été en 2004 un évenement. Cette année, la droite a de grande chances sur le papier cependant la guerre des clans qui secoue l'UMP 31 rend difficile une victoire de la candidate UMP Christine de Veyrac car elle génerait alors beaucoup de monde à l'intérieur de son camp notament en vue de 2014. La sortante PS garde donc ses chances car inconnue en 2004, elle a renforcé implantation notament dans le domaine culturel. Les verts devraient également être présent au second tour car c'est içi l'un de leur fiefs. Cependant, à Toulouse plus qu'ailleurs, c'est la participation qui fera ou pas l'élection de tel ou tel.

Toulouse 3: il comprend les quartiers populaires de Saint-Cyprien et Patte d'Oie. Fief historique de la gauche, il a été détenu pendant 20 ans par la droite en raison du travail et du Charisme de Jean Diébold (ancien député): c'est l'une des raisons pour laquelle le candidat UMP est un de ses fils, stéphane. La sortante PS, martine Martinel, devenue député par la suite, est favorite sur le papier mais la faible participation peut favoriser son principal adversaire. Il faut se souvenir, qu'en 2002, lors d'une partielle Monique DIEBOLD avait remporté le canton d'une courte tête avec 27% de participation pour y être balayé 18 mois plus tard.

Toulouse 4: l'adjoint des quartiers Nord, Jean-Michel FABRE (PS), trés présent devrait conserver son siège. Autrefois à droite, ce canton, en pleine mutation démographique, se "boboise" également et on devrait retrouver le candaidat vert avec un score important.

Toulouse 7: le sénateur Jean-Jacques Mirassou (PS), conseiller sortant, devrait être reconduit dans ses fonctions dans ce canton de gauche qui comporte les quartiers populaires de Jolimont, La gloire et la Gare et ceux plus résidentiels de la roseraie. Cependant la qualité du candidat UMP, Jean-Michel Lattes, ancien maire de quartier toujours trés présent rendent le scrution plus ouvert.

Toulouse 12: la conseillère sortante (PS) ne se représente pas pour se consacrer à son mandat d'adjoint au maire chargé de la politique de la ville. Dans ce canton de gauche qui comprend les quarties populaires du mirail et de La Reynerie et ceux résidentiels de Saint-Simon, la nouveauté des candidats PS, UMP et verts rendent ce scrutin indécis d'autant plus qu'il risque d'y avoir peu de participation dans les quartiers populaires.

Toulouse 13: le sortant, Bernard SICARD (PS) maire de colomiers ne se représente pas. son adjoint Christophe BEGUE est archi favori tant est puissante et ancienne l'implantation du PS dans la ville de Colomiers qui constitue l'essentiel de ce canton.

Toulouse 14: la sortante, Sandrine Floureusses (PS), ne connait pas encore le nom de ses adversaires principaux. Elle pourrait être inquiété si le seul maire UMP du secteur, Grégoire CARNEIRO de Castelginest, décide de se lancer dans la bataille.