Les cantonales dans le Nord

[Robespierre]

Réunis hier soir à Lille en convention fédérale, les socialistes nordistes ont ratifié la liste de leurs candidats aux élections cantonales programmées en mars 2011. ...

Ces candidats à la candidature avaient auparavant fait l'objet, jeudi, d'un vote des militants dans les sections socialistes concernées.
Sur les 40 cantons renouvelables, un seul cas reste désormais à régler, celui de Seclin-Nord où les deux postulants, Frédéric Baillot et Pascal Carpaux, sont arrivés à égalité de voix. Un second tour est organisé pour les départager ce jeudi.
À noter que sur les trente sièges que détient le PS dans cette série de cantons, huit conseillers généraux sortants ne se représentent pas. Outre l'actuel président Bernard Derosier (Lille-Est), il s'agit de Betty Gleizer (Lille-Nord-Est), Béatrice Mullier (Pont-à-Marcq), Bernard Carton (Roubaix-Est), Laurent Houillier (Douai-Sud), Monique Denise (Bergues), Danièle Thinon (Dunkerque-Est) et Jean-Claude Delalonde (Gravelines).

Les investitures
> Arrondissement d'Avesnes. Avesnes-Nord : Sébastien Hausemont Landrecies : Didier Leblong (DVG) Le Quesnoy-Est : Michel Manesse Maubeuge-Sud : Philippe Dronsart Solre-le-Château : Philippe Lety.
> Arrondissement de Cambrai. Cambrai-Est : Brigitte Guidez Carnières : Delphine Bataille Le Cateau : Laurent Coulon Solesmes : Georges Flamengt.

> Arrondissement de Douai. Arleux : Annick Wibert Douai-Nord-Est : Érick Charton Douai-Sud : Jean-Michel Szatny.

> Arrondissement de Dunkerque. Bailleul-Nord-Est : Michel Vandevoorde Bergues : Jean-Luc Darcourt (DVG) Cassel : René Decodts Coudekerque-Branche : Joël Carbon Dunkerque-Est : Alain Vanwaefelghem Grande-Synthe : Roméo Ragazzo Gravelines : Bertrand Ringot Hazebrouck-Nord : Jean-Pierre Allossery Wormhout : une candidature du MRC est en attente.

> Arrondissement de Lille. Armentières : Bernard Haesebroeck Cysoing : Patrick Gabriel (PRG) Lannoy : Jocya Vancoillie Lille-Est : Frédéric Marchand Lille-Nord-Est : Alexandra Lechner Lille-Sud-Est : Marc Godefroy Lille-Sud-Ouest : Patrick Kanner Pont-à-Marcq : Jean-Marie Ruant Roubaix-Centre : Renaud Tardy Roubaix-Est : Medhi Massrour Tourcoing-Nord : Marie Deroo Tourcoing-Nord-Est : Vincent Lannoo Villeneuve-d'Ascq-Nord : Didier Manier.

> Arrondissement de Valenciennes. Bouchain : Ludovic Zientek Condé-sur-l'Escaut : Lahcen Boudjoudi Saint-Amand-Rive droite : Sébastien Urgu Valenciennes-Est : Rita Cannas Valenciennes-Nord : Jean-Luc Chagnon.

[Zimmer]

Un article de La Voix du Nord à propos des élections cantonales dans l'arrondissement de Valenciennes.

Élections cantonales : à Valenciennes-Nord, ça va être chaud !
vendredi 08.10.2010, 05:16 - La Voix du Nord

| ON EN PARLE | 20 et 27 mars 2011 : ce sont les dates des prochaines élections cantonales. Les conseillers généraux alors élus ne le seront plus que pour trois ans (contre six précédemment), pour que la fin de leur mandat, en 2014, corresponde à la mise en place des conseillers territoriaux (lire sur ce sujet « La Voix » d'hier). État des lieux, à ce jour, dans nos cinq cantons renouvelables.
PAR BERNARD DÉFONTAINE
bdefontaine@lavoixdunord.fr

BOUCHAIN.- Deux candidats sont officiellement connus dans ce canton détenu par Albert Despres (PC), le maire de Roeulx. Deux candidats du chef-lieu (notre édition du 1er octobre) : le maire Jacques-Pierre Boltz, qui l'a annoncé à son conseil municipal mercredi 29 septembre et se présente « sans étiquette », et Ludovic Zientek, attaché parlementaire de Patrick Roy, investi par les socialistes.
CONDÉ-SUR-L'ESCAUT.- Serge Van der Hoeven (PC) retrouvera face à lui Jacques Schneider (UMP) : un grand classique. Élu maire d'Hergnies en 1989, ce dernier avait ravi le canton au Parti communiste en 1992, victoire qui avait d'ailleurs contribué, comme celle de Stéphane Leman aux dépens de Fabien Thiémé dans le canton de Valenciennes-Est, à faire alors basculer le conseil général à droite, pour un unique mandat. Pierre Lemoine avait obtenu sa revanche six ans plus tard. Serge Van der Hoeven a ensuite battu Jacques Schneider deux fois, à la faveur de la partielle provoquée par le décès de Pierre Lemoine en 2003, puis lors du renouvellement l'année d'après (le maire de Vieux-Condé l'ayant alors emporté avec 57,50 % des voix). Pour 2011, le Parti socialiste a investi le Condéen Lahcen Boudjoudi, ancien conseiller régional, après le Vieux-Condéen Alain Mixte en 2004 et l'Escautpontois Gérard Dechy en 1998.
SAINT-AMAND-RIVE DROITE.- René Cher (PC) laisse planer le suspense, se retranchant derrière les discussions en cours et le mode de désignation de son parti : « On a le temps », lâche-t-il. Suspense de façade ? Le maire de Raismes va avoir soixante-quatorze ans et la question de sa succession, fatalement, agite les esprits. Le choix de l'UMP s'est porté sur le jeune opposant municipal de René Cher, Charles Mattioli, 25 ans, élu conseiller municipal en 2008, et celui du PS sur Sébastien Urgu, 43 ans, candidat en 5e position sur la liste menée par Régis Van Gulck à Saint-Amand aux dernières municipales. En 2004, René Cher avait été réélu dès le premier tour, avec 53,09 % des suffrages, et la candidate du Front national, Michèle Béal (14,71 %), avait alors devancé de six voix celle de l'UMP, Sylvie Woelfflé (14,66 %).
VALENCIENNES-EST.- Fabien Thiémé (PC) est candidat à un nouveau mandat. Dépossédé de son siège en 1992, il avait pris sa revanche sur Stéphane Leman en 1998 et, en 2004, il a été réélu avec 59 % face à l'adjoint au maire de Valenciennes Laurent Degallaix. Devenu maire de Marly depuis, il va retrouver son alliée du conseil municipal, l'ex-conseillère régionale Rita Cannas (PS), déjà candidate en 2004 (14,70 %), tandis que les espoirs de l'UMP reposeront cette fois sur les jeunes épaules de Jean-Noël Verfaillie, délégué national des Jeunes Populaires et collaborateur de Dominique Riquet, qui a été candidat sur la liste de Valérie Létard aux élections régionales.
VALENCIENNES-NORD.- Sorti victorieux d'une triangulaire l'opposant à l'adjoint au maire de Valenciennes Bernard Brouillet (31,61 %) et au patron local du FN Dominique Slabolepszy (19,47 %), le socialiste Jean-Luc Chagnon (48,93 %) avait créé une certaine surprise en 2004 en enlevant ce canton jusque-là détenu par le maire de Wallers Claude Larcanché (divers droite). Candidat en 1998 et 2004, le maire de Petite-Forêt Marc Bury - que Jean-Luc Chagnon avait devancé de 132 voix au premier tour - ne l'est plus cette fois, mais les communistes n'y perdront pas au change avec celui qui est pressenti : Jean-Claude Dulieu. Successeur de Claude Larcanché à la mairie de Wallers, Salvatore Castiglione est lui aussi dans les starting-blocks : sa décision est prise « à 99 % ». Dulieu, Castiglione : c'est du lourd qui s'annonce face à Chagnon ! Ce canton est de loin celui où la lutte promet d'être la plus chaude.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Valenciennes/actualite/Valenciennes/2010/10/08/article_elections-cantonales-a-valenciennes-nord.shtml

[Robespierre]

Cantonales : le Nouveau centre investit ses candidats

Le Nouveau centre vient de communiquer la liste des candidats qu'il investit pour les prochaines élections cantonales. A Lannoy, pas de surprise : c'est bien Joëlle Cottenye, adjointe à Hem et élue au conseil régional, qui fera campagne.

Sur les deux cantons renouvelables de Roubaix, pas de rapprochement, du moins pour l'instant, entre l'UMP et le Nouveau centre. Le parti de Francis Vercamer, député maire de Hem et président de la fédération Nouveau centre nord, présente Messaoud Ferkioui (son attaché parlementaire) sur Roubaix est. Et Louisa Mokhtari sur Roubaix-centre.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depe ... idat.shtml

[Robespierre]

Après deux mandats, Béatrice Mullier ne fera pas la course aux cantonales
La maire de Fretin, Béatrice Mullier n'est plus candidate à sa succession dans le canton de Pont-à-Marcq. C'est le maire de Wahagnies, Jean-Marie Ruant, qui se présente au siège de conseiller général.

Aux cantonales de 1998, Béatrice Mullier l'avait emporté de justesse face au candidat de droite, Thierry Lazaro. Elle avait cependant réussi à faire virer au rose des communes d'un canton de Pont-à-Marcq pourtant pas vraiment à gauche. En 2004, elle balayait, cette fois, le candidat UMP, Luc Foutry, confortant ainsi son assise de conseillère générale socialiste, notamment dans sa commune de Fretin. Après deux mandats au Département, Béatrice Mullier ne se représente pas. On aurait aimé savoir pourquoi, mais la maire de Fretin est restée injoignable cette semaine... À l'inverse, son successeur désigné par les militants socialistes nous a répondu.
Jean-Marie Ruant est le maire de Wahagnies, une ville rose par excellence puisqu'elle a fêté en 2009 quatre-vingt-dix ans de municipalité socialiste. Cet homme de 64 ans brigue un premier mandat de conseiller général. « Le 30 septembre dernier, les militants m'ont permis d'être candidat, étant un des trois maires PS dans le canton de Pont-à-Marcq. Béatrice Mullier ne se représentait pas et Robert Ancelin, maire d'Ostricourt, n'a pas souhaité se présenter. » En réalité, les militants PS l'ont élu à 70 % des voix devant l'adjoint au maire d'Ostricourt, Jean-Michel Delerive.
Jean-Marie Ruant est élu à Wahagnies depuis 1977. Il en a été maire de 1987 à 1995. Il a ensuite laissé sa place à Pascal Dujardin, pour qui il est devenu adjoint à l'urbanisme. En 2001, Pascal Dujardin est réélu, il est cette fois conseiller municipal. Dans l'intervalle, plus exactement de 1999 à 2002, il est nommé chef de la Poste de Wahagnies. Enfin, en 2008, il retrouve le siège de maire qu'il avait quitté treize ans plus tôt.
Jean-Marie Ruant part à la conquête du poste de conseiller général du canton de Pont-à-Marcq avec en tête un soutien symbolique. Wahagnies est la commune native d'Augustin Laurent, maire de Lille de 1955 à 1971, mais aussi conseiller général du canton de Pont-à-Marcq et député. Et pour l'accompagner dans cette campagne, il peut compter sur sa remplaçante, Claude Boulanger, une militante de 42 ans de Pont-à-Marcq, aussi présidente des Foulées pont-à-marcquoises. •

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Vill ... ne-f.shtml

[maxxx]

On se dirige en tout cas vers un hémicycle départemental beaucoup moins féminisé que le sortant : sur les 4 femmes socialistes qui ne repartent pas (Betty Gleizer, Béatrice Mullier, Monique Denise, Danièle Thinon), seule Betty Gleizer sera probablement remplacée par une femme (je ne vois pas la droite remporter ce canton de Lille-Nord-Est, inatteignable pour elle...A moins que la surprise ne vienne d'Europe ecologie) : le PS a en effet investi des hommes sur Pont-à-Marcq, Dunkerque-Est et Bergues (ces deux derniers font partie des cantons qui peuvent basculer à droite, mais de toute façon, l'UPN envoie également deux hommes à la charge - Paul Christophe et André Figoureux ; je note au passage que le départ de Béatrice Mulliez sur Pont-à-Marcq peut amplifier les chances de son jeune adversaire malheureux de 2004, Luc Foutry, maire d'Attiches, qui repart au combat en 2011 et qui peut certainement faire beaucoup mieux que ses 42.9% du second tour de 2004 - même si le canton ne basculera probablement pas).

Si on rajoute le fait que le canton que la droite a certainement le plus de chances de reprendre est celui de Cambrai-Est, détenu lui aussi par une femme, Brigitte Guidez (au profit d'un homme, vraisemblablement le jeune adjoint au maire de Cambrai, Nicolas Siegler...), ça ferait 4 femmes en moins dans l'hémicycle...Cela dit, la droite ne peut pas rivaliser sur ce plan : le groupe UPN qui compte aujourd'hui 19 élus ne compte qu'une seule femme : la conseillère de Tourcoing-Sud, Brigitte Lherbier...

[Robespierre]

Villeneuve d'Ascq Nord : Portrait de la candidate UMP

Florence Bariseau (UMP) dénonce l'absence d'une vision pour la ville

La responsable de l'opposition au conseil municipal tenait hier une conférence de presse pour dénoncer, à quelques jours du prochain conseil municipal, la manière de « gouverner » du maire, jugée « autoritaire » et « passéiste ».

Elle pose elle-même la question. Pourquoi une telle rencontre avec les journalistes ? « Parce que la ville nous apparaît sur le déclin », se répond Florence Bariseau, parce que le sentiment d'insécurité est croissant, qu'on a perdu beaucoup d'habitants et que nos équipements vieillissent. Et face à cela, il manque une vision, ou alors elle n'est que défensive. C'est d'ailleurs la marque de fabrique de Gérard Caudron, dont l'acte politique fondateur est l'arrêt de la ville nouvelle, l'opposition à l'État et à la communauté urbaine. J'ai l'impression qu'il n'a pas changé ».
La charge est rude, mais elle s'inscrit dans la droite ligne des critiques assénées depuis plusieurs mois. La démocratie locale sous l'ère Caudron ? « Un échec. Nous avons frôlé la démission en bloc des conseils de quartiers de l'Hôtel de ville et d'Ascq. » La remise en route du conseil de la vie associative ? « Un échec aussi, avec seulement quarante candidatures ». Aux yeux de l'opposition, le maire et la majorité ont tout faux, ou presque. Absence de vision, autoritarisme, manque de courage : Gérard Caudron est rhabillé pour l'hiver et sans doute pour tous ceux qui mènent jusqu'à 2014. « Pour moi, sa gouvernance est passéiste », enchaîne Florence Bariseau. Vis à vis de l'opposition, c'est le service minimum, teinté de mépris, voir de misogynie. D'ailleurs, sa propre équipe n'est pas épargnée ». Des exemples concrets ? « Le summum a été atteint avec le refus de la discussion autour des motions sur les Roms. Pour moi, un débat ce n'est pas une suite d'interventions, mais de véritables échanges, avec une animation. Avec le maire, ce n'est jamais possible. » Florence Bariseau reproche également à Gérard Caudron de ne pas assumer ses positions, comme sur le Grand Stade et les Roms, voire de se renier par rapport aux promesses de 2008, citant l'augmentation de 4 % en deux ans des tarifs de la cantine (« c'est ça, une politique familiale ? ») ou la perspective de nouveaux logements à la Haute-Borne, jadis contestés par lui. « Qu'un élu change d'avis, cela ne me dérange pas, mais il faut assumer », grince la conseillère municipale de droite.
Déjà les municipales
Figure de proue du seul groupe d'opposition déclaré au sein du conseil municipal, Florence Bariseau, déjà conseillère régionale et candidate à l'élection cantonale de Villeneuve-d'Ascq Nord (en mars prochain), a déjà un oeil sur les municipales de 2014. « Il faut changer. Tenir compte de l'histoire, ce n'est pas vivre dans la nostalgie. Il faut une vision pour la ville, presque un rêve. Après, on le décline avec un projet concret. Lequel ? Cela relève de la campagne... Mais vous pouvez déjà constater la différence sur notre appréciation de la démocratie locale. Nous, nous voulons une véritable cogestion : il faut se mettre en mode prospective. C'est déjà un autre état d'esprit. »

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Vill ... ence.shtml

[Zimmer]

Rassemblement Citoyen aura des candidats, titulaires et suppléants, dont peut-être Gérard Caudron, dans au moins trois cantons
vendredi 05.11.2010, 05:17 - La Voix du Nord

Plus de deux cents adhérents de Rassemblement Citoyen étaient réunis mercredi soir au foyer Rigole pour décider de la conduite à tenir lors des prochaines échéances électorales : cantonales en mars 2011, mais aussi législatives en 2012 et bien sûr municipales en 2014. Le 1er septembre dernier, un comité citoyen d'animation avait déjà déterminé deux orientations : faire exister le mouvement au-delà de Gérard Caudron et le prolonger au-delà de Villeneuve-d'Ascq. Fort logiquement, les militants ont concrétisé mercredi ces intentions par un vote à la quasi unanimité en faveur d'une présence de Rassemblement Citoyen à tous les scrutins. Restait à déterminer les modalités et même la tactique, en fonction des objectifs à atteindre.

Une série de votes, à bulletins secrets, a permis de régler la plupart des interrogations.

Pour les cantonales, la première question à trancher était : faut-il être présent dans le plus grand nombre de cantons possible, au risque parfois de ne faire que de la figuration, ou bien se limiter à quelques secteurs où le mouvement est bien implanté ? « Nous avons décidé à une très large majorité de concentrer nos forces dans quelques cantons », décryptait hier Gérard Caudron. Trois sont déjà désignés, tandis que quatre autres restent en suspens : Lille Nord-Est (Mons-en-Baroeul et Lille), Hellemmes, Roubaix Est et Cysoing.

> Trois cantons, six candidats.

Le choix des trois cantons s'est porté naturellement sur Villeneuve-d'Ascq Nord, sur Lannoy, qui regroupe onze communes autour de Leers et Baisieux, et sur Lille Sud-Est, avec Ronchin et Lezennes. Soit trois fiefs socialistes, détenus dans l'ordre par Didier Manier, Jocya Vancoillie et Marc Godefroy, le voisin du Grand Stade et maire de Lezennes. Pour chacun de ces trois cantons, Rassemblement Citoyen désignera, d'ici le 10 décembre, six candidats, trois titulaires et trois suppléants.

> Quelques noms déjà dans la course.

Villeneuve-d'Ascq Nord est bien sûr l'objet de toutes les attentions. Gérard Caudron sera-t-il ou non candidat, et si oui, à quelle place ? Une partie de la réponse est déjà acquise : « Je ne serai pas candidat titulaire », révèle le maire de Villeneuve-d'Ascq, qui laisse la place à une femme, très certainement Maryvonne Girard, la première adjointe. « C'est une probabilité en effet, puisqu'elle habite au Pont-de-Bois », acquiesce Gérard Caudron, qui se réserve toutefois la (grande) probabilité d'être suppléant, donc présent sur le bulletin de vote. « Selon que suppléant s'appelle Gérard Caudron ou Philippe Sert par exemple, ce ne sera pas le même degré d'affrontement », prévient le tombeur des socialistes aux municipales.

Pour les deux autres cantons, RC devrait s'appuyer sur les élus locaux du mouvement : Catherine Boone et Jérémy Rotsaert, conseillers municipaux à Leers, pour le canton de Lannoy, Céline Durot, élue à Ronchin, pour le canton de Lille Sud-Est.

VLe cas particulier de Cysoing.

Un candidat carté à Rassemblement Citoyen est déjà investi dans ce canton, en tant que titulaire. « Problème », Patrick Gabriel, bras droit de Gérard Caudron à la mairie, a reçu le soutien du PS en sa qualité d'adhérent du Parti radical de gauche. Une situation un brin alambiquée qui devrait se solder, pour Rassemblement Citoyen, par la formule suivante : soutien, oui, mais pas triple étiquetage PS-PRG-RC. Point trop n'en faut.

> Et maintenant les sénatoriales.

Ce n'était pas prévu, mais les adhérents de RC ont suggéré une candidature aux sénatoriales. Gérard Caudron n'est pas contre. « Dans le secret de l'isoloir, certains grands électeurs peuvent avoir envie de voter Gérard Caudron plutôt que Michel Delebarre. Il y a encore des socialistes qui peuvent se dire ça. C'est aussi un moyen de voir si ma notoriété dépasse le cadre villeneuvois ». Un levier aussi pour d'autres négociations. •

L. WATIEZ

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2010/11/05/article_rassemblement-citoyen-aura-des-candidats.shtml

[maxxx]

Toutes les candidatures évoquées dans l'article relevé par Zimmer confortent les quelques hypothèses que j'avais pu faire :
- Didier Manier (PS), président du groupe PS au conseil général et vice-président sortant, est très menacé dans son canton de Villeneuve-Nord : si les dires se confirment et que Maryvonne Girard part au combat, avec en plus Gérard Caudron en suppléant, il risque fort de perdre son siège - Je pense qu'on se dirige vers une triangulaire dans ce canton pour le second tour avec probablement une candidate DVG vers les 40% au second tour et Didier Manier et Florence Bariseau au coude à coude autour des 30%. Contrairement au canton Sud en 2008, la droite a en effet cette fois-ci des chances de se qualifier pour le second tour : l'UMP s'était fait à l'époque doubler par le Modem Christian Carnois (celui-ci étant très bien implanté au sud et l'UMP ayant investi un inconnu à l'époque : avec le paradoxe que la liste Carnois n'avait pas franchi les 10% au second tour aux municipales et que le représentant du Modem, ancien espoir de la droite et du centre au niveau municipal, avait perdu tout mandat électif) - les choses ont bien évolué depuis : le Modem a perdu de sa superbe en quittant le conseil municipal et la droite locale, après avoir touché le fond du fond en 2008, semble avoir retrouvé des couleurs avec une nouvelle chef de file, qui communique beaucoup, est très présente et incarne la réelle opposition à Gérard Caudron (le PS se sent un peu impuissant dans cette ville et ne mène pas une réelle opposition pour ne pas froisser le puissant maire DVG), Florence Bariseau, qui a réussi en plus à se faire élire au conseil régional...
- Une candidature DVG sur Lannoy va accentuer le suspense sur ce canton : la gauche se divise et on peut penser que le tandem leersois proposé par le rassemblement citoyen de Caudron fera un bon score sur la ville de Leers - qui ne sera probablement pas représentée dans les tandems PS et NC-UMP mais qui a une structure de vote à droite : on peut penser donc que les voix de ce tandem DVG sur Leers ne se reporteront pas intégralement sur Jocya Vancoillie!

L'hypothèse d'une liste Caudron aux sénatoriales se confirme...Ça va aussi mettre l'ambiance à gauche et dans le camp des socialistes, amenant à raviver les ambitions et la lutte des places...

[umpfaches]

Hervé-Marie Morelle, 26 ans, investi par l'UMP pour les cantonales dans le canton Lille sud-est
lundi 08.11.2010, 05:16 - La Voix du Nord

Hervé-Marie Morelle est candidat officiel. Il présentera son programme en décembre.
| FACHES-THUMESNIL |

À 26 ans, Hervé-Marie-Morelle est le plus jeune candidat investi par l'UMP pour les élections cantonales dans le Nord.

Originaire d'Aniche, titulaire d'un BTS de communication et d'un master d'histoire, salarié d'une association qui oeuvre notamment pour l'alphabétisation des migrants, il se lance à la conquête du canton de Lille sud-est et inaugurera en décembre son QG de campagne à Faches-Thumesnil.


- Comment prend-t-on la décision de s'engager en politique à votre âge ?

« C'est un engagement qui est venu très tôt. Mon premier souvenir politique remonte à l'élection présidentielle de 1995. Je me souviens des débats Chirac-Balladur qui divisaient la droite. Mon grand-père était élu à Aniche, de tradition gaulliste. J'ai gardé ces valeurs-là, de respect de la nation, de mérite, de travail et d'effort et en même temps, j'ai conservé une imprégnation populaire de mon enfance et de mon adolescence dans le Douaisis.

» - Quelles actions avez-vous déjà menées ?

« Lors de mon passage à Lille III, j'ai participé à divers mouvements anti-blocage au moment des grèves à l'université. J'ai créé une association il y a un an pour lutter contre l'abstention. Je suis également responsable des jeunes UMP à Lille et Faches-Thumesnil depuis 2006. » - D'où votre candidature sur ce secteur... « Oui, j'ai bataillé en interne pour obtenir cette investiture et je n'ai pas choisi ce canton par hasard. Grâce à mes activités, j'ai déjà des contacts avec des élus de Lille et de Faches-Thumesnil. Je pense qu'il faut réinvestir les territoires et aller chercher tous les électeurs qui peuvent se sentir délaissés. Par exemple, à Ronchin, il n'y a pas eu de candidat de la droite républicaine lors des dernières élections municipales. Or, il y a des gens à servir partout, et mon engagement se fonde là-dessus. » - Vous vous attaquez tout de même à un solide bastion de gauche.

« Il n'y a pas de citadelle imprenable. Le conseiller général sortant, Marc Godefroy, n'est pas très connu à part dans sa commune de Lezennes. Moi non plus, c'est sûr, mais je peux le devenir en étant sur le terrain, au côté des habitants. C'est pour cela que je vais installer mon QG de campagne à Faches-Thumesnil. On a l'impression que certains territoires dans le Nord sont acquis à la gauche et qu'il n'y a pas lieu d'avoir de renouvellement de méthode. Je pense que pour que les choses changent, il faut que les élus changent. La respiration démocratique, l'alternance ont aussi du bon ! » •

C. B.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Autour_de_Villeneuve_d_Ascq/Faches_Ronchin/2010/11/08/article_herve-marie-morelle-26-ans-investi-par-l.shtml

[Robespierre]

Canton de Lille-Sud-Est : un militant de 21 ans représentera le Front de gauche
Toutes les cartes ne sont pas dévoilées, mais Ugo Bernalicis a toutes les chances d'êtrele plus jeune des candidats aux cantonales de mars prochain. Et pourtant, à 21 ans, ce jeune Calaisien, Lillois depuis plus de trois ans, n'en est pas à sa première campagne électorale : il figurait déjà sur la liste du Front de gauche aux régionales.

Fils de militant communiste, petit-fils d'élu du bassin minier, Ugo Bernalicis a milité au MJS, puis au PS avant de quitter le parti à la rose pour suivre Jean-Luc Mélenchon. D'ailleurs, il est aujourd'hui le secrétaire du comité Lille Métropole du Parti de gauche, créé par l'ancien ministre il y a deux ans.
Comme de nombreux jeunes militants de sa génération, c'est le score de Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2002 qui l'a incité à s'engager en politique. Cet étudiant en master de sciences politiques à Lille II, également salarié, portera les couleurs du Front de gauche avec Évelyne Rice. Membre du PCF depuis vingt ans, adhérente à Attac et à la CGT, fonctionnaire territoriale, l'adjointe au logement de Ronchin (depuis 2001) était la suppléante de Céline Cuvelier lors des législatives de 2002.
Soutenu par la Gauche unitaire, le tandem, plutôt atypique, a bon espoir de faire mieux (6,50 %) que Christian Zielinski lors des dernières cantonales.

Selon lui, un score à deux chiffres n'est pas hors de portée. À condition, bien sûr, que le mécontentement qui s'est exprimé dans les rues ces dernières semaines se traduise dans les urnes. Avec sa remplaçante, Ugo Bernalicis se prépare à faire oeuvre de pédagogie, à convaincre les électeurs de s'inscrire sur les listes électorales, puis d'aller voter, avant de leur expliquer ce qu'est un département et en quoi son efficacité, selon lui, est menacée.

« Toujours plus de transferts de compétences, mais sans les moyens qui suivent. Ce n'est pas comme cela que l'on peut mener une vraie politique de solidarité », estime Ugo Bernalicis pour qui cette bataille contre l'État conditionne tout. « Le département cumule un déficit de 1,10 milliard d'euros, ce qui met en danger les centres de planification familiale, l'APA. Le Nord est l'un des cinq derniers départements à accorder la gratuité des transports scolaires aux collégiens. Pourra-t-il le faire encore demain ? Va-t-il repousser des constructions ou rénovations de collèges ? Les Nordistes doivent bien se rendre compte de ce qui peut se passer », insiste le jeune militant qui ne désespère pas de faire condamner l'État pour l'absence de compensations financières. L'examen d'une plainte est toujours en cours...

Malgré ses difficultés, le département ne s'est pas résigné à augmenter la fiscalité. « Nous avons bataillé pour ça », précise Évelyne Rice, attachée au rôle d'aiguillon des conseillers généraux communistes, dont trois se partagent l'exécutif avec les socialistes. Des « amis », certes, mais le duo ambitionne tout de même « d'inverser le rapport de force à gauche. Même si l'ennemi reste la droite », évidemment. •

Le canton de Lille-Sud-Est (43 216 habitants) concerne les communes de Faches-Thumesnil, Lezennes, Ronchin et Lille (quatre bureaux de vote du quartier Centre).
Le socialiste Marc Godefroy, maire de Lezennes et conseiller général sortant, et l'UMP Hervé-Marie Morelle ont déjà fait part de leur candidature.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lill ... de-2.shtml