Vingt cantons : qui part, qui reste9 octobre 2010 06h00 | Par Valérie Deymes
Les 20 et 27 mars 2011, 20 cantons sur 40 seront renouvelés. Déjà, des candidats émergent. Premier tour d'horizon à six mois du scrutin. Ces élections cantonales seront les dernières du genre. La réforme territoriale prévue pour 2014 devrait marquer la fin du mandat de conseiller général et l'avènement du mandat de conseiller territorial. En mars 2011, les nouveaux élus au Département ne siégeront donc que trois ans.
En Lot-et-Garonne, sur les 40 cantons, la moitié est renouvelable, dont 15 actuellement tenus par la gauche et cinq par la droite. Tous les sortants, à l'exception de Thierry Lacan (PS, canton Agen Ouest), Gilbert Fongaro (PR, canton Agen Nord-Est) et François Jalet (DVG, canton de Laroque-Timbaut), briguent leur propre succession.
Si le Parti socialiste a posé quelques jalons, la désignation finale est prévue pour le jeudi 14 octobre. Quelques certitudes émergent, sachant qu'il s'agit de candidats à la candidature : Catherine Pitous (Agen Nord-Est), Christian Dézalos (Agen Sud-Est), José Armand (Damazan), Éric Guffond (Fumel), Georges Denys (Laroque-Timbaut), Pierre Clament (Duras) et Sylvie Costa (Prayssas).
Le PS a passé un accord avec le Parti radical de gauche. Le PRG devrait présenter au moins deux candidats : Jean-Louis Matéos (Agen Ouest) et le sortant Jean-Claude Gouget (Cancon). Par ailleurs, le sortant, Raymond Girardi (DVG, Bouglon), devrait être soutenu par le PS et le Parti communiste. PC qui est actuellement en négociation avec ses partenaires - Parti de gauche, Gauche unitaire et Front de gauche - pour s'afficher sur l'ensemble du Département. C'est le 15 novembre que les noms des candidats devraient être révélés.
Les écolos en retard Côté Verts et Europe Écologie, l'heure est à la fondation d'un parti unique. Ce qui ralentit la réflexion sur le scrutin de mars 2011. Néanmoins, mi-novembre, le nouveau parti devrait voir le jour. Les écologistes entendent bel et bien être présents sur la quasi-totalité des cantons.
Au centre, le Modem désignera ses candidats lundi 11 octobre. Une douzaine de cantons devraient être couverts. Au Nouveau Centre, la consigne a été de négocier avec l'actuelle opposition départementale, et plus particulièrement avec l'UMP et le Parti radical. Ainsi, pour le moment, seuls deux cantons - Agen Ouest et Marmande Est - verront au premier tour des candidats NC affronter leurs alliés UMP.
L'UMP et le Parti radical font cause commune. Sur la totalité des 20 cantons, il y aura un représentant. Reste ensuite l'inconnu Front national qui, actuellement, n'a aucun élu et vient toujours perturber l'échiquier départemental.
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